Frédéric Dard - L'archipel des Malotrus

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - L'archipel des Malotrus» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1967, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

L'archipel des Malotrus: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «L'archipel des Malotrus»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Ne le cherchez pas trop sur la carte, encore que sur l’océan Pacifique vous avez quelques chances. Mais pacifiques, les Malotrus ? Parlons-en, hein ! Surtout lorsque Béru vient semer la panique et fomenter des révolutions dans un pays vraiment pas comme les autres. Heureusement qu’il a un gros ticket avec la Reine, ce qui doit lui porter bonheur, car il a rudement besoin de veine.
Et moi, donc !
Deux condamnations à mort dans la même journée pour chacun de nous, ça commence à bien faire.
On ne sait plus où donner de la tête…

L'archipel des Malotrus — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «L'archipel des Malotrus», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Avant l’heure c’est pas l’heure, patron, objecté-je, si je vous avais téléphoné hier, je vous aurais induit en erreur, car voici ce qui s’est passé.

Et je lui raconte tout, mais je ne vous le retransmets pas ici vu que vous savez déjà où j’en suis. Je lui raconte le coup de la confusion sœur Marie des Anges, et sir Harry Dezange. La soirée batifoleuse du Gros. Mon magnéto bien placé et je lui passe l’enregistrement.

Il ricane :

— Nous avions vu juste, San-Antonio. Mayfair 65–78 c’est la ligne privée du Foreign Office, donc les Britanniques essaient bel et bien de nous souffler la base sous les pieds.

Un temps. Le Vieux phosphore et je le laisse gamberger à sa guise afin de lui éviter une distorsion des cellules.

— Je vais prévenir le Quai et le Centre des recherches, soupire-t-il.

Ce qui équivaut en somme à un bulletin de défaite.

— Et que vont-ils faire ? bougonné-je.

— Des contre-propositions, je suppose, mais cela me semble très mal engagé pour nous. Il est probable que la Grande-Bretagne a dû y mettre le prix pour enlever le marché.

— Elle ne l’a pas encore enlevé ! objecte l’intrépide San-Antonio, celui auquel la femme la plus vertueuse rêve en secret [8] Laissez, y’en a que ça impressionne. S.-A. .

— Peut-être, mais cela ne saurait tarder maintenant, se résigne le dabe.

— Et l’on ne tente rien ?

— Que diantre voudriez-vous tenter ! grommelle le Vitrifié du culminant d’un ton dans lequel mon oreille exercée détecte pourtant un embryon d’espoir.

Je sens que je viens de dire quelque chose qu’il souhaitait m’entendre bonnir, le Vieux. Ça lui mouille la compresse agréablement.

Et comme je n’en rétorque pas une broque, il insiste :

— Hein, San-Antonio ? Que voudriez-vous tenter ?

Je ricane doucement :

— Mais… l’impossible, patron, comme toujours !

CHAPITRE SIX

Je m’en lave les mains !

Il a dit ça, le Viens, en raccrochant. Ponce Pilate, va !

Pousse-au-crime, mais prudent. « Vas-y, mon Kiki, moi je t’attends là ». Telle est sa politique au Tondu !

Il vous donne carte blanche pour, justement, que son blaze ne figure pas dans l’affaire.

« Si vous réussissez, mon cher, je peux vous assurer d’ores et déjà… »

M’assurer de quoi ?

M’assurer de rien ! Tout ce qu’il promet, le scalpé à part entière, c’est des points de suspension. Rien de plus éloquent, de plus prometteur qu’un point de suspension. Ça débride l’imagination. On y fout ce qu’on veut.

C’est à cela que je pense en bâillant dans mon fauteuil du hall à en décrocher la suspension. Ma montre raconte dix heures vingt-cinq en chiffres romains.

D’un œil morose je surveille les allées et venues du Palace. J’attends Dezange. Je ne sais pas ce que je vais entreprendre, pas la moindre idée, mes potes. Simple question de circonstances. Faudra improviser. Mon plan n’est pas un vrai plan, tout juste un projet insensé. Ça m’excite d’ailleurs. J’adore broder, tout comme les bonnes vieilles d’Alençon. La seule chose qui me tracasse vraiment, c’est le problème de l’heure. Aurai-je temps d’exécuter mon programme ? Je lis distraitement les titres de « La Tribune de Genève » posée sur une table basse : selon cet honorable journal, la guerre c’est du peu au jus. À trop jouer aux c…, les hommes vont finir par se payer une nouvelle rouste mémorable. On va faire de la purée de Chinetocks, de la marmelade d’Amerloques, de la bouillie de Russekis, et même du confit de neutres, les gars. C’est fatal, avec l’accroissement de la population tellement vertigineux que, le temps d’écrire cette phrase, le monde s’est accablé d’une chiée de nouveaux gus. Ils se berlurent pauvrement, les ceuss qui s’imaginent qu’il y a de la place pour tout le monde. C’est pas vrai. J’oppose un démenti. L’espace vital est contingenté, mes Gueux ! Ne pas dépasser la dose prescrite ! Prière de se débarrasser de l’excédent de bagages !

Mais, heureusement pour vous, l’arrivée de Dezange et de son acolyte met fin à ma digression. Le sir se dirige directo vers les ascenseurs, cependant que son secrétaire se rend à la caisse. L’étonnant San-Antonio hésite le temps d’un éternuement et emboîte le pas au vieux Rosbif. Je prends le second ascenseur, et débarque à son étage au moment précis où se referme la porte de sa chambre. Je bombe jusqu’à celle-ci et y toque discrètement.

Go in ! fait le vieux malin, en français.

Moi, quand je frappe à une porte et qu’on me crie d’entrer, faut pas me le dire deux fois.

Dezange est déjà assis devant une table et entreprend de ranger des papiers dans un attaché-case. En m’avisant, il réprime un froncement de sourcils stupéfait. Mais c’est un gars qui sait se contrôler, vous pouvez m’en croire.

— Oh ! bonjour, lance-t-il.

Il a beau affabiliser, je sens crouler sur sa frime une avalanche de points d’interrogation. Il pige plus. Il nous croyait déjà partis, le père Harry, barrés comme deux malpropres.

— Mes respects, sir, articulé-je en m’avançant. J’espère que je ne vous dérange pas ?

— Pas le moins du monde, je m’apprêtais à vous appeler, ment-il effrontément. Son Excellence a passé une bonne nuit ?

— Elle a du mal à s’en dégager, souris-je. Je crois que sa soirée fut exténuante.

— Alors, où en sont nos petites transactions ?

— Je vous apporte l’ordre de virement, sir, affirme l’insensé San-Antonio en coulant une main dans sa poche.

Je biche mon goumi de caoutchouc avec armature métallique et je lui fais aussi sec le coup du lapin. Faut être extrêmement téméraire pour pratiquer de la sorte, vous ne croyez pas, mes bons caves ? C’est pas vous qui agiriez ainsi, timorés comme je vous sais ; toujours grelottants de trouille. Chopant le hoquet au premier sifflet d’un agent !

Ah ! mes misérables, elles vous déguisent la moelle épinière en gelée de groseille, mes méthodes, convenez ? Je vais vous filer une petite couche de baume sur les abats : moi aussi, je suis sidéré par le comportement du fougueux San-A. Y a des moments, je me dis qu’il doit avoir des charançons dans le plafonnier pour agir ainsi. C’est démentiel, non ? Estourbir un diplomate britiche dans le palace le plus moderne de Genève-la-calviniste !

Pépère gît maintenant, le nez dans son porte-documents. Je le soulève par les aisselles et vais l’allonger sur son plumard. Comme je termine cette manutention, v’là qu’on frappe.

Je m’assure que, depuis l’entrée on ne peut pas voir le père Dezange et au lieu de prier d’entrer, je vais ouvrir. C’est William. En m’apercevant, il a le regard comme deux fenêtres à meneaux.

Vous verriez la suite de l’action san-antoniaise, vous vous croireriez (comme dit le Gros) à la projection d’un film de Charlot. Sans laisser au secrétaire le temps de se destupéfaire, je le biche par sa cravate de la main gauche, je le hale à l’intérieur de la chambre, je repousse la porte d’un coup de pompe et je foudroie le camarade William d’un crochet droit au menton susceptible de démolir les arènes de Nîmes. Le tout en trois secondes un dixième, faut le faire !

Je coltine William jusqu’à la couche de son vénérable patron, et lorsque ces deux messieurs jouent les gisants, sagement alignés, une réaction s’opère en moi. J’ai les cannes qui se mettent à trembler et un peu de sueur me dégouline dans le cou.

J’ai pas le temps de tomber en digue-digue car v’là qu’on refrappe. Cette porte, c’est un vrai tambour sur lequel chacun vient faire son ra.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «L'archipel des Malotrus»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «L'archipel des Malotrus» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «L'archipel des Malotrus»

Обсуждение, отзывы о книге «L'archipel des Malotrus» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x