Frédéric Dard - Alice au pays des merguez

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Alice au pays des merguez: краткое содержание, описание и аннотация

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Dans cet ouvrage, tu prendras connaissance de l'événement le plus important qui ce soit produit depuis que l'homme a marché sur la lune.
Un événement que l'on jugeait tellement impensable qu'on y pensait plus.
La nouvelle a créé un remue-ménage extrême dans le vie française. Au point que M. le président de la République a honoré ce livre d'une préface. Si mon éditeur a refusé de la publier, c'est parce qu'il était convaincu que, d'ici quelques années, San-Antonio sera bien plus connu que le président ; et qu'il sera donc anormal qu'un auteur célèbre fût cautionné par un président oublié.
Il n'en reste pas moins que c'était un très bel élan du cœur dont je remercie vivement le Pommier des Français.
Ce qui l'avait motivé ? Je vais te dire, prépare-toi au choc : Béru et Berthe viennent d'avoir un enfant. Un vrai, bien à eux, déjà gras et dégueulasse, car bon sang ne peut mentir.
C'est pas l'événement pur fruit, ça ?
Ouvre vite la fenêtre, je sens que tu vas t'évanouir.

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— Affirmatif !

— Avec la grenouille ?

— Evidemment !

Il rit, Béru. Un beau grand rire pour drapeau japonais, tout rond, tout rouge.

— Il était qu’temps, mon drôlet !

— C’est-à-dire ?

— Tu peux la rembarquer, la miss, j’ai récupéré Apollon-Jules !

— Non ?

Je coule un z’œil dans sa tire, mais, échaudé, il ne le trimbale plus dans ses déplacements.

— Pas folle, la guêpe, ricane l’Enflure ; j’l’ai confié à quéqu’un d’sûr.

— En ce cas qu’allais-tu faire chez Kazaldi ?

Il en bave de sidérance.

— C’que j’allais faire chez un bandit qui m’a kidnappingé mon lardon ! C’tune vraie question à dix balles, qu’tu m’poses, Sana, ou bien si c’est juste pour déconner un peu ?

Je change de registre :

— Où était-il, ton ange blond ?

— Chez des Arbis qu’habitent le coin, derrière la mosquée.

— Et comment l’as-tu retrouvé ?

— Par le chou ! déclare le champion en toquant son crâne qui sonne le plein, comme dit le Mastar. Je m’ai dit qu’pour transactionner, fallait qu’il l’eusse à portée d’main. Et que donc, ce fumier devait l’avoir planqué chez des potes à lui qu’habitaient l’secteur. J’m’ai mis en ch’ville av’c le jardinier espanche qui s’occupe d’son jardin et j’y ai soûlé les naseaux pour savoir les noms d’ses copains. J’ai passé deux jours à draguer autour des casas que l’Espingo m’avait indiquées. Et figure-toi-t-il pas que t’t’à l’heure, j’aperçois mon blondinet derrière une baie.

Il ferme les yeux.

— Tu m’aurais vu !

— Je t’imagine.

— Les tauliers s’trouvaient à London, et c’tait une équipe d’larbins arabes qui gardaient la taule. Maintenant, sont tous dans la cave, ligotés. Fallait pas qu’j’perdisse d’temps. J’sus été confier mon môme à une dame dont à propos d’laquelle j’ai fait la connaissance, c’te noye. Un’personne très bien, malgré qu’é soye espagnole. Elle tient une boutique su’ la route d’Cadiz. Et moi, j’viens discutailler av’c ton pote Kazaldi.

Lambert qui se demande ce qui se passe sort à son tour et apercevant Béru se précipite.

— Ecoute, Alain, je lui fais. On n’a plus le temps de t’affranchir. Prends la voiture et va nous attendre au Puente Romano avec Alice ; raconte n’importe quoi à Alice, qu’il y a un contretemps de quelques heures, ce que tu voudras. Mais ne la quitte pas.

— Et vous deux ?

— Du train où vont les choses, on risque fort de la rendre veuve avant qu’elle ne soit mariée.

Il a un élan.

— Oh ! non, pas ça… Elle ne s’en remettrait pas !

Je lui souris. Ce qu’ils font de beaux cocus, les papas ! mieux encore que les époux. Qualité surchoix !

— Tu penses bien que je plaisante. Fais-moi confiance jusqu’au bout, d’ac ?

Il opine et retourne à la voiture dont il prend le volant. Moi, je monte au côté du Gros.

Nos routes se séparent.

Provisoirement.

Il doit en affurer des piastres, dollars, pesetas et sterling, le Casanova d’Alice, car sa maison de Marbella est presque aussi fastueuse et vaste que celle de Marrakech.

Une soubrette andalouse répond à notre coup de sonnette. Et qui cé qu’elle doit annoncer, la jolie Contraception ?

Lé coumissaire Sane Antônio ?

Tout dé suite !

Elle nous moule sur le vaste échiquier de l’entrée carrelée noir et blanc pour aller virguler mon blaze à son pote en tas.

Celui-ci nous reçoit aussitôt. Il est à table, bouffant un pot de caviar d’une livre sur des potatoes en robe des champs puisque tel est son ordinaire ! Lui-même est en robe de chambre, ou plutôt en gandoura blanche. Il clape voracement, faisant trembler ses multiples bajoues et claquant des babines.

Il nous regarde entrer par-dessus son compotier d’œufs d’esturgeons.

— Seuls ? il fait, la bouche pleine.

Je vais à sa table et, sans y être invité, prends place face à lui.

Deux personnages douteux se tiennent à l’écart, prêts à intervenir. Eux sont en civil et y a des renflements éloquents sous leurs blousons blancs de tennismen.

Il ne paraît pas apprécier que nous soyons rien que nous deux, Gras-Triple. Sa frime ! Tu jurerais un bull-dog constipé.

— Et Alice ? demande-t-il rudement.

— Elle se languit de vous, fais-je.

Il a un sourire radieux, bourré jusqu’au trouduc d’un infini contentement.

— Où est-elle ?

Bérurier qui ne s’est pas assis, contourne la table et va choper Kazaldi par les plis amples de son vêtement.

— Et mon fils, dis, salope ? Il est où est-ce ? Tu vas le dire ?

Aussitôt, les deux sloughis de garde bondissent sur Béru et lui font lâcher prise. Des techniciens ! Pas de confuse, de précipitation excessive : gestes précis, violents et imparables.

— Y m’casseraient une aile, ces charognards ! gronde le Majestueux, surpris, en massant ses endolorissures.

Les gardes du corps le palpent. Il n’est pas armé. Ensuite ils le refoulent loin de Kazaldi.

Ce dernier farcit de caviar une nouvelle patate et mord dans le monticule noir et visqueux. Ça lui compose des moustaches gluantes. Avec ce qui subsiste autour de ses grosses lèvres t’aurais de quoi donner une réception à l’ambassade d’U.R.S.S. Quand il a avalé sa gueulée, il se pourlèche pour récupérer le plus gros. Service de nettoiement !

— Ecoutez, commissaire, je déteste perdre mon temps. Je vous avais proposé un marché et vous m’avez appelé de Paris pour me dire que vous l’accepteriez. Or, vous arrivez seul, j’aimerais comprendre.

— Quand je vous ai appelé, les choses n’avaient pas encore évolué, Kazaldi. Votre marché consistait à échanger Alice contre le bébé, exact ?

— Et alors ?

— Dans la mesure où vous n’êtes plus en mesure de tenir votre engagement, il n’y a aucune raison pour que je tienne le mien.

Là, il repousse sa platée de caviar, intrigué et vaguement inquiet car il est homme d’instinct et pressent soudain que la boîte de sel s’est renversée dans sa crème vanille.

— Pourquoi ne pourrais-je tenir mes engagements ? questionne-t-il.

— Parce que le fils de mon ami Bérurier ne se trouve plus chez votre ami Muhammad Jazirat.

Ça c’est le seau de gadoue en pleine poire ! En avançant ce nom je lui fais piger qu’on vient de récupérer le chiare.

Moi, jouissant de sa stupeur, je me gondole comme un disque trente centimètres oublié sur la plage arrière d’une bagnole stationnée sur la grand-place du Sahara.

— Si vous voulez en avoir le cœur net, essayez de téléphoner chez votre copain : personne ne vous répondra, car tout le monde est ligoté à la cave. Quant au môme, ne vous faites surtout pas de souci pour lui ; nous l’avons placé en lieu sûr. Avons-nous autre chose à nous dire ?

Il respire un grand coup, ce qui soulève quatre-vingts kilogrammes de bidoche pas comestible sur sa personne.

Et puis le tout retombe avec un bruit flasque.

— Ne vous faites pas d’illusions, je retrouverai Alice car elle me reviendra spontanément, à moins que vous ne la teniez enfermée. J’habite son esprit, ne le comprenez-vous pas ? Tôt ou tard elle vous échappera pour accourir vers moi !

Il pointe le finger sur Béru.

— Quant à toi, pourceau qui m’a infligé l’injure suprême en vidant ton infâme vessie sur mon visage, sache que tu n’élèveras jamais ton ridicule avorton.

Il se met à glapir en arabe. L’un de ses gardes du corps s’éclipse en courant.

— Tu te crois le plus fort parce que tu as su le retrouver, mais ne te réjouis pas, raclure de pus, cette triste chose sera morte dans un instant !

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