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Frédéric Dard: Béru et ces dames

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Frédéric Dard Béru et ces dames

Béru et ces dames: краткое содержание, описание и аннотация

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A l'enterrement de mon onc' Prosper, à Saint-Locdu, mon village natable, yavait Sana. Pas très corrèque, y m'refile, au moment des gondoléances, un œuf frais dans la pogne. Bon, passons ! Y avait aussi ma cousine Laurentine, la plus foutue garce du canton. Voilà-t-il pas qu c'te vilaine haridelle glisse et tombe dans la fosse, surl'cercueil à m'n'onc ! Et quand Collignier, l'notaire — un sacré biberonneur, soit dit en passant — nous annonce que l'héritage de Tontonva reviendre à son animal de compagnie et qu'nous deux, la Laurentine et moi, on s'ra que les jus-de-fruitiers, alors là, la cousine, è s'dresse comme un fantôme sur une lande écossaise… Mais c'est pas l'tout : l'animal dont auquel il est question, c'est pas un chien, ni même un gros matou. C'est un coq, Mongénéral qu'y s'suce nomme… Sacré Tonton ! Dommage qu'y soye canné. Parce que, s'il avait su tout ce qui s'en aye suivi, y serait resté baba… Comme moi…

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Et sa réputation ne se limitait pas seulement à sa voix ! Dans le pays, on le savait, qu’il était doué par la nature, Prosper ! Les dames le mataient avec crainte et envie. Elles se demandaient toutes si elles étaient capables de lui héberger sa Gemini VII au tonton Bérurier. Ça se chuchotait, les échecs de certaines ! Y avait eu des grincements de dents chez les juponnées du canton, des clameurs désespérées, sur l’air de « J’ai beau m’asseoir dans la vaseline ».

Faut dire que c’est une particularité des Bérurier, ce surdéveloppement du fouinozoff à tête chercheuse.

Le Gravos en larmoie dans son verre.

Cette fois, c’est la fierté qui lui taquine les glandes lacrymales. Eux autres, les Béru, ils sont marqués par l’abondance du kangourou. Depuis seize générations, on n’a jamais vu un Béru avec un scoubidou de sous-officier de réserve.

Toujours les plus belles panoplies de plumards ! Une tradition ! Même chez les Goix, qui passent pour être une belle dynastie de casse-sommiers, on a le calbard moins triomphant.

Il en est là de son numéro, mon Inestimable, lorsqu’un grand zig à tronche plate s’avance en titubant jusqu’à notre table. Signe particulier, ce zouave a les pommettes en creux, le front proéminent et les narines en points-virgules.

Il pose ses deux pattes velues de part et d’autre du saladier vide et se penche sur Béru. Lors, il joint ses lourds sourcils de griffon et prononce cette phrase d’une rare éloquence, et dont le sens caché n’échappera qu’à ceux qui voudront bien s’en donner la peine :

— Faudrait voir à voir qu’on voie !

Béru se tourne vers le maire.

— Qui c’est, ce gorille, Mathieu ? demande-t-il. Je voudrais savoir ce dont à propos il rouscaille, vu que si ses motifs sont pas fondés, il va avoir droit à son infusion de phalanges !

— C’est le fils Goix, renseigne le maire.

— Pas possible ! amabilise soudain Béru, un gars que j’ai connu haut comme trois pommes !

— Faudrait voir à répéter ce que vous venez de causer au sujet des Goix ! bave Goix junior en dardant sur mon ami ses yeux en forme de vilains crachats.

Bérurier, le vaillant, Bérurier le juste, branle le chef d’un mouvement lent et conciliant.

— Panique-toi pas, fiston. Ça marchait plutôt dans le flatteur. Je disais que vous aviez une bath réputation d’artilleurs en chambre, dans votre famille.

Vous avez dit autre chose, insiste le teigneux.

— Je me rappelle plus quoi t’est-ce, sincérise mon ami.

— C’était à propos de la chose. Vous prétendiez comme quoi, chez les Bérurier, vous étiez plus avantageux que chez nous autres !

— Y a pas de mal à porter le dossard numéro 2, mon pote, s’impatiente Sa Majesté. Note que je cause d’une époque où t’étais pas né. Possible que depuis t’aies fait tomber la moyenne et que les Goix rétrogradassent. Si j’estime selon ta frite, c’est même presque probable !

L’autre cille un brin, le temps d’enregistrer.

— Vous faites le malin, riposte-t-il, mais si on tomberait le pantalon, j’en sais un qui n’aurait pas l’air fin !

C’est pas le méchant homme, Béru. Mais la patience n’a jamais été son violon d’Ingres. Surtout lorsque l’honneur des Bérurier est pris à partie [3] Si je conserve ce singulier, c’est uniquement pour ne pas choquer les dames. .

— Ecoute, Goix fils, apostrophe le Doué. Je reviens pas à Saint-Locdu pour me laisser mettre en doute.

Déballe un peu ta came, et je te dirai si t’as le ruban bleu !

— C’est trop facile ! flétrit l’héritier des traditions goixiennes. Commencez donc par y faire voir, vous, gros gueulard !

— Jockey, abdique Béru en ôtant son pardingue, on va jouer cartes sur table, bonhomme [4] Ce qui, en l’occurrence, est un euphémisme. .

Lors, un gentil vieillard s’approche. Il a l’œil bordé de rouge, mais qui reste sévère. Un béret plus ou moins basque ; un gros cache-nez tricoté, en laine grasse ; un complet flétri dont les revers font la feuille de tulipe. C’est, m’apprend-on, M. Martinet, l’ancien instituteur de Saint-Locdu. Il a pris sa retraite ici après y avoir combattu l’inculture pendant une trentaine d’années. Mais sa voix a conservé les inflexions chantantes de son Var natal.

— Alexandre-Benoît ! morigène le retraité, tu ne vas pas te déculotter en public le jour de l’enterrement de ton oncle, tout de même !

Le Mastar, qui se déboutonnait déjà la bretelle, reste un moment indécis, soupesant le reproche. Mais ses yeux tombent sur Goix et il réagit.

— Excusez-moi si je vous demande pardon, m’sieur Martinet, mais justement, c’est la mémoire de mon pauvre oncle que je défends !

L’ultime patte de ses bretelles déclare forfait. Un bouton de sa braguette roule sur le plancher.

— Prêt ? demande le Gros !

Goix a déjà le grimpant en position de chute libre. Le vêtement ne tient plus que par les seules mains de son possesseur. Un geste à faire, et le largage s’opérera.

— Prêt ! répond-il.

Mais Bérurier a un sens instinctif de la mise en scène.

— Je demande à l’honorable société de bien vouloir fermer sa gueule et ouvrir ses lampions, déclare le Mondain. Auparavant, s’il y en avait des certains qui voudraient prendre des paris, je leur laisse le temps d’aligner leurs mises. C’est moins aléatoire que le tiercé et ça peut devenir d’un meilleur rapport.

Cette invite prouve bien qu’il n’est plus d’ici, Béru. C’est devenu un produit — ou un sous-produit — de la grand-ville. Un contaminé à part entière ! Il se fait des berlues, le Chéri, s’il s’imagine que les Saint-Locduciens vont risquer trois fèves sur ses bas morcifs !

Un silence hostile le lui fait comprendre. C’est le retour aux sources à vive allure !

— Allons-y, bébi, dit-il à son challenger.

Les deux compères dévoilent alors la statue équestre de leur amie Coquette. Je songe au malheur qu’il ferait, Béru, s’il se trouvait sur la scène de l’Olympia au lieu de se produire dans le café-mercerie-boulangerie de Saint-Locdu !

On casserait les strapontins chez Coca-Triste ! l’orchestre jouerait La Marseillaise ! Voyez-vous, les gars, on ne devrait jamais sortir sans son Kodak ! Un qui flasherait le Gros, en ce moment, il aurait la couverture de Paris-Mate ! Le cliché du siècle. Le gros, son bada sur la tronche, penché comme une gargouille qui regarde entrer les fidèles ! Le futal tire-bouchonné sur les nougats, avec le monte-charge éminence baissé. Il essaie de s’apercevoir l’intime par-dessus sa brioche protectrice. Il a la tripe qui amortit les chocs, mais qui surplombe le panorama. Il se la maintient à deux mains ; il la hausse, la comprime, l’écrase, l’étale, la dissipe de son mieux. Il veut qu’on puisse juger en connaissance de cause ! Parallèlement, et tout en conservant un œil satisfait rivé à sa balise, il louche sur l’entresol de Goix fils. Alors il s’épanouit, Béru. Il pouffe, il piaffe, il pontifie ! Il se lâche la bedaine pour se claquer les cuisses.

— Tu confonds virilité et maladie vénitienne, mon pote ! Ce que t’as, c’est pas masculin, c’est incurable. Une orchidée double, ça s’appelle ! Tu devrais prendre une brouette pour te faciliter les déplacements !

— Quoi ! quoi ! bredouille Goix qui commence à se poser des questions sur son cas.

— Va voir le médecin, eh, pomme à l’huile ! Il te le confirmera que tes piteur-sistères sont gonflées au butane. L’homme de gros moignon, tu repasseras ! Demande à l’honorable assistance, si tu crois que je te berlue ! Un laxompem commak, tu devrais te faire confectionner une corbeille d’osier pour te l’emmener promener. T’as gambadé dans le contaminé, pour avoir les amygdales grosses comme des poids d’horloge ! Ce qui importe, c’est la tringle à frissons, gamin ! De ce côté-là, je voudrais pas te torpiller le mental, mais tu donnes plutôt dans l’escargot de gargote ! Ton Popaul, camarade, c’est une virgule sur une affiche ! Si tu pavoises pour une bricole pareille, c’est que t’as la vanité qui se dérègle ! Ton cabochon, j’oserais même pas le montrer à une sœur de charité si qu’on me mènerait à l’hosto, j’aurais trop peur de lui bousiller le sacerdoce ! Ah mince alors ! s’époumone le vainqueur, ce ouistiti vient vous chinoiser sur la vigueur des Bérurier, un jour d’enterrement ! Et qu’est-ce qu’il vous déballe triomphalement ? Un porte-clés réclame ! Cache ton musée des horreurs, Goix fils ! Et visionne un peu à l’étalage ce que c’est que de l’authentique ! On m’appelle Jumbo dans l’intimité !

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