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Frédéric Dard: Bravo, docteur Béru !

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Frédéric Dard Bravo, docteur Béru !

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Bérurier, ex-interne des hôpitaux de Paris ? Ça vous la coupe, hein ? Et pourtant vous allez voir que le Gros sait aussi bien manier le stéthoscope que le saucisson à l'ail. Surtout quand il a comme vieille bonne une sémillante donzelle nommée Pinaud. Et si ce bouquin vous détraque la rate, vous savez maintenant par qui vous faire soigner !

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Je remue faiblement. On dirait que mon torse est pétrifié. Un bloc de ciment !

Les terrassiers sont partis. Un énorme monticule de terre me laisse imaginer la profondeur du trou.

Je ne peux m'empêcher de songer à ce que je ferais si ma blessure ne me clouait au sol, presque moribond ! Téméraire jusqu'à la gauche ! Je trouverais sûrement le moyen de nous sortir de cette pestouille.

Le ronron d'une bagnole s'amplifie et s'éteint pas très loin du hangar. Plusieurs coups de klaxon retentissent, comme lorsqu'on s'arrête dans une station d'essence où le pompiste tarde à se montrer.

La voix d'Œil-de-Faucon répond a cette sonnerie de trompe :

— Vous désirez ?

Un court silence. Puis une autre voix, un tantinet chevrotant. Aimable infiniment. Celle de Pinaud, de l'Ineffable, du Gentil, de la Tendre relique, répond :

— Un simple renseignement, monsieur.

La Vieillasse ! rêvé-je ? Mirage ? Délire ? se peut-il ?

Un raclement de gosier ratifie ma certitude. Il n'est que Pinuche pour produire ce bruit caractéristique.

— Je voudrais savoir si vous n'auriez pas aperçu une ambulance dans les parages, cher monsieur ? déclare le Chancelant.

— Pinaud ! crié-je…

Du moins je crois crier. Mais je ne fais pas plus de bruit qu'un lézard sur de la mousse.

— Non, j'ai pas vu d'ambulance, répond mon ravisseur, mais bougez pas, je vais demander à mes copains…

— Trop aimable.

— Madame Favier, balbutié-je. Criez de toutes vos forces : « Au secours, monsieur Pinaud ! San-Antonio est ici ! »

Elle obéit illico. Sa voix aiguë, réverbérée par les échos assoupis du vaste hangar, devient vite perçante !

— Au secours, monsieur Pinaud ! San-Antonio est ici ! Au secours !

— Ah ben ça, alors ! bavoche le Débris… Ça alors…

Puis, aux interlocuteurs qui doivent se précipiter :

— Dites donc messieurs, attaque, toujours civilement l'Écrémé, qu'est-ce que ça signifie !

— Les mains en l'air, vite !

— Mais !

— Pas d'histoires ou tu es mort !

C'est tout ! Le silence se reforme.

— Mon Dieu, ils l'ont neutralisé aussi ? murmura Mathilde.

— Hélas…

Voilà ma conscience professionnelle, cette garce intraitable, qui refait des siennes. Elle m'objecte des trucs du genre : « Tu t'es trop précipité, gars. Pinuche vient d'être coiffé à cause de toi. IL tenait le bon bout puisqu'il est arrivé jusqu'ici et qu'il cherchait une ambulance. Malgré les vannes que lui auraient servi les autres, le Mollasson ne se serait pas laissé chambrer. Maintenant tout est râpé. »

Sombre jour !

Le plus impressionnant, c'est l'abandon dans lequel nous croupissons. Le silence ! Ou l'ont-ils emmené, Pinuche ? Dans le salon clandestin, histoire de le cuisiner ?

— Qui est-ce ? demande Mathilde.

— Un de mes adjoints !

— Il a retrouvé notre piste !

— La preuve !

— Mais alors, des renforts vont arriver ? On nous délivrera…

— Probablement, mens-je car la véritable élégance consiste à entretenir coûte que coûte l'espoir dans le cœur des hommes (et surtout des femmes, fussent-elles impliquées dans l'assassinat de leur époux).

In petto, je sais bien qu'il n'y aura pas plus de renforts que d'humour dans une sommation sans frais. Pinuche gratte seulâbre. Il a été branché, j'ignore comment, sur cette histoire d'ambulance, et il a suivi le fil conducteur sans prévenir l'Intendance.

Du temps s'écoule encore. Je me sens plus faible qu'une poupée de son coupée en deux. Faut dire que je n'ai dégusté, en fait d'aliment, qu'une lame d'acier de quinze centimètres au cours de ces dernières vingt-quatre heures !

L'obscurité a pris possession du hangar. Les deux avions sont à peine visibles maintenant.

Dès lors que je désespère de pouvoir dire adieu à mon cher Pinuche, une porte de fer claque, quelque part, et une lumière ballottante s'approche, guidant une petite procession.

Je ne distingue pas les arrivants, mais à l'intensité du piétinement, j'en déduis que nos trois tourmenteurs sont là. Une petite toux minable m'informe que la vieillasse fait partie du cortège.

— On va simplement te prouver que nous ne sommes pas des plaisantins ! dit la voix obscure du blond.

Le groupe s'arrête près de nous !

— San-Antonio ! bêle Pinauderche.

— En chair et en os, mais à la toute dernière extrémité, lui réponds-je.

— Tiens, remarque le blond, il a repris connaissance. Tant mieux, on va pouvoir parler. Lève un peu la lampe sur la femme, Sergio ! Je veux montrer à ces messieurs de la police ce que c'est qu'un homme déterminé.

Le faisceau blanc d'une grosse lampe-torche éblouit Mathilde. Elle cligne des yeux en détournant la tête autant que le lui permettent ses liens.

— Qu'est-ce que vous faites ? interroge-t-elle d'un ton angoissé. (Je vois surgir dans le faisceau de la loupiote la main fine du blond, armée d'un énorme revolver. L'arme tressaille dans sa main tandis qu'un bruit terrible fait vibrer les tôles du hangar. Un trou mousseux vient de creuser la figure de Mathilde. Puis un autre ! Un autre encore. Dans la lumière du projo, c'est hallucinant de voir ce beau visage de femme partir en morceaux, se creuser, s'anéantir.)

Il a dû tirer quatre balles, presque à bout portant. Un silence suit, à peine troublé par le glouglou du sang et nos respirations haletantes. Il existe une extase de l'horreur. Nous communions en elle, tous les cinq, un bref instant unis par ce forfait.

— Foutez-la dans le trou, elle tiendra compagnie à l'autre ! enjoint le blond.

Ils obéissent. Affreux détail (manière de ne rien vous épargner), Œil-de-Faucon entortille un sac autour de la tête en bouillie de Mathilde avant de coltiner la malheureuse femme [24] On l'appelle toujours une femme morte « la malheureuse », alors qu'elle aurait plutôt tendance à être « bienheureuse ». jusqu'à sa tombe.

Un plouf ! Ça me rappelle…

Tout me rappelle quelque chose. Je regardais décharger des sacs de farine devant une minoterie, et ça faisait « plouf, ploff, plaouff, ou floc ». Aucun sac ne produisait le même bruit que le précédent. Par la pensée je supprimais les intervalles de silence pour relier tous ces heurts, et composais ainsi un étrange solo de contrebasse à cordes. On se rend pas assez compte combien le monde est musical. Peu de compositeurs ont souligné son harmonie sonore. Soyons justes : Schubert, avec La Truite, nous a restitué la rivière murmurante ; Ravel a admirablement reconstitué le bruit du boléro électronique pivotant dans sa turbine ; et c'est au regretté Rouget de l'Isle que nous devons ce majestueux document sur la récolte des pommes. Mais les exemples sont rares, aussi me permettrai-je, en passant, d'exhorter mes camarades positeurs à musiquer les bruits du monde, sans se cantonner sottement à la source murmurante ou à la pompe à merde comme ils le font habituellement.

— Ramenez ces deux hommes au salon ! ordonne le blond.

Pendant que ses fossoyeurs à tout faire me transbahutent, je lui demande :

— C'est vous, Haben ?

Il bronche.

— En effet, pourquoi ?

— Par esprit pratique, réponds-je ; afin de vous qualifier. Jusqu'à présent je vous nommais « le blond » et je crains que ça ne surmène mes lecteurs qui ne sont pas tous d'un niveau intellectuel très élevé.

Il hausse les épaules.

— Vous me paraissez loquace, mon cher, et je m'en réjouis.

Une enfilade de couloirs en planches aux murs desquels pendent des salopettes, puis c'est le délicat salon. Il y fait clair et chaud.

Je constate alors que Pinuche est torse nu. Son buste squelettique, où les côtes ressemblent à un ressort à boudin légèrement distendu, est couvert de brûlures rondes. On dirait un léopard mité. Ces vaches lui ont fait une séance de cendrier assez mémorable. Tout au cigare, ils l'ont entrepris, ma Vieillasse. Au Quai d'Orsay, je reconnais l'odeur !

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