Фредерик Дар - Bravo, docteur Béru

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Bérurier, ex-interne des hôpitaux de Paris ?
Ça vous la coupe, hein ?
Et pourtant vous allez voir que le Gros sait aussi bien manier le stéthoscope que le saucisson à l’ail.
Surtout quand il a comme vieille bonne une sémillante donzelle nommée Pinaud.
Et si ce bouquin vous détraque la rate, vous savez maintenant par qui vous faire soigner !

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Bravo, docteur Béru

À mes féaux du Club San-Antonio

de Dreux,

amicalement

San-A.

« C’est moins grave que si c’était pire »

Docteur A.-B. BÉRURIER.

CHAPITRE PREMIER

L’étrange aventure du très honorable Pinaud. La nouvelle vocation du très dévoué Bérurier

— Ça beau être du bidon, ça fait tout de même quelque chose, déclare Béru, rouge d’émotion, en amorçant un pas en arrière.

Il hoche sa noble tête de boxer aviné et ajoute :

— Ma pauvre mère voyait ça, elle en pleurerait d’émotion.

Il faut dire que « la chose » est impressionnante, en effet. Sur la porte de cette maison délicieusement provinciale, une large plaque de cuivre, minutieusement fourbie, brille dans le soleil de septembre. En caractères gras (comment en serait-il autrement, vu là personne à laquelle elle s’applique) la plaque annonce :

Sa Majesté sort un chiffon harassé de sa poche pour balayer les quelques pleurs - фото 1

Sa Majesté sort un chiffon harassé de sa poche pour balayer les quelques pleurs qui lui débordent :

— Remets-toi, Pépère, conseillé-je en lui endolorant les endosses d’une claque réaliste ; si la fonction crée l’organe, une plaque de cuivre ne créée pas la fonction !

— Tout de même, bafouille mon valeureux camarade, tout de même, de lire un truc pareil, ça dope ! Remarque, que si j’eusse été doué pour les études, je me serais volontiers fait toubib !

— Ça tombe bien, gouaillé-je, mais dis-moi, Hippocrate, qu’as-tu fait de Pinaud ? Il était convenu que tu l’amènerais avec toi ?

Le Gros consent enfin à détacher son globuleux regard de la plaque fascinante.

— Parle-moi z’en pas, c’est toute une histoire…

Soucieux de l’écouter dans des conditions favorables, j’entraine le Mastar dans la maison. C’est une construction ancienne qui disparait sous le lierre. Elle comporte deux étages. Le rez-de-chaussée est consacré à l’usage professionnel, avec son cabinet d’auscultation, sa salle de radiographie et son vaste salon d’attente. Le premier constitue les appartements privés du nouveau médecin de Caducet-sur-Parbrise (Cher et Tendre).

Nous nous abattons dans les fauteuils surmenés du salon, de part et d’autre d’une table de verre fumé où des numéros de Match datant de 1952 et des fascicules du Mercure de France, datant de 1852, sont en train de parler chiffons (de papier).

— Alors, raconte !

— Tu peux pas savoir toutes les périphéries que ça a tété, commence le docteur Béru en s’éventant la façade au moyen de son pauvre bitos.

« Figure-toi poursuit l’Inexorable, qu’à trente bornes de Paname j’éclate de l’arrière. Bon, on change la roue, la Vieillasse et moi, et on repart. Dix kilomètres plus loin, c’est de l’avant qu’on pète. Ma tire fait une embardée, grimpe le talus et se paie un pommier. Vlan ! mon radiateur est en miettes. On essaie de colmater les trous avec du swing-d’homme, mais un panier à salade, ça ne se mastique pas. Alors on se prend par la main et on abandonne Célestine. (c’est le nom de sa vieille Citroën) pour faire du stop. On est pris en charge par un brave bétailler, lequel nous fait grimper avec ses gorets, vu qu’il avait déjà deux curés dans sa cabine. On a eu toutes les peines du monde à repousser les méchants assauts des cochons qui voulaient absolument nous bouffer le vestiaire. Dans les chauds fourrés, Pinuche y a laissé son cache-nez de laine. Passons. Le camionneur nous largue, devant la gare de Pithiviers. Très bien. Justement, on avait un train cinq minutes plus tard pour Caducet-sur-Parbrise. On dit bravo. On se prend des premières, siouplait, et on se vautre sur nos banquettes comme des pachas à la chambre des lords, lorsque voilà-t-il pas que le père Pinuche se met à trémousser du fion. « Qu’est-ce qui t’arrive ? » je lui demande… Il se farfouille dans le grimpant et m’annonce qu’il a dû s’asseoir sur une fourmilière. Ces demoiselles sont en train de faire les polissonnes sur ses valseuses, et il n’y tient plus, la vieille fripe. « Vas aux cagoinces je lui préconise, tu te déculottes, mec, tu retrousses ton futale à l’envers et tu le passes par la portière des gogues, comme ça le courant d’air te plumeautera les frivoles. »

« Il me répond merci, comme quoi je suis de bon conseil, et le voilà parti. Là-dessus, tu me connais, je me pique un roupillon… Je sais pas combien de temps dure ma ronflette, dans tous les cas, c’est le casse-noisette’man qui me réveille. « Billet ! » qu’il s’égosille. Je me frotte les vasistas, je me fouille. Et je me rappelle que c’est Pinaud qu’a les biftons. Pour le coup je constate que mon pote n’est pas revenu des chiottes. J’explique mon inquiétude au mironton et on va tambouriner à la porte des Walter.

« Occupé ! bêle la pauvre voix de la Vieillasse.

« C’est moi, je le rassure, qu’est-ce qui t’arrive, Pinuche, elles ont établi une tête de pont entre tes noix, les fourmis, ou prendraient-elles ton recteur pour un abri anti-anatomique !

« Non, mais c’est mon pantalon, pleurniche le chéri.

« Quoi, ton pantalon ?…

« Pendant que je le tenais à la fenêtre, un train est passé dans l’autre sens et me l’a arraché des mains, idem que mes caleçons. Je suis cul nu, Gros. Je peux plus sortir. Et v’là une heure que je me morfonds. »

Bérurier tique devant mon fou rire.

— J’ vois pas ce qu’y a de drôle dans tout ça, reproche-t-il. Si tu eusses été à la place de Pinaud…

D’un geste, j’abrège sa leçon de morale consacrée à l’altruisme et il repart.

— Moi, dans les cas graves, je me flatte d’être à la hauteur !

« Glisse les billets sous la porte. On arrive dans vingt minutes. Immediately j’irai trouver le chef de la gare pour qu’il me prête une blouse et un bleu de mécano. En attendant, reste assis sur la lunette.

« C’était pas la peine de se payer des premières, il gémit.

« Quand on est aussi glandu que toi, en effet, je lui rétorque. » Bonne âme, je reste devant les tinettes, pour lui faire la converse. Entre parenthèse, j’ai maille à partir avec un adjudant de la coloniale en pleine dysenterie qui braille que les autres gogues sont entre les mains d’un horrible constipé et qu’il n’a pas pris un billet de première pour aller se ramoner la boyasse dans les vouatères des deuxièmes. J’y réponds que s’il veut, il peut aller se mettre à jour dans mon compartiment. Le juteux veut ergoter, mais son intestin est plus fort que sa rogne. Après un début de calamité dans son falzar, il s’évacue vers les secondes. Là-dessus, on arrive à Caducet-sur-Parbrise.

« Fidèle à ma promesse, je bombe comme un dératé chez le chef de gare. Un vilain grincheux, soit maudit en passant. Le cornard me bloque mes explications dans le clapoir.

« Un instant, je vous prie, il m’interrompt, j’ai quelque chose de très urgent à faire. » Là-dessus, il sort sur le quai. Tu sais ce que s’était son urgence ? Siffler pour faire déhoter le train. Quand je pige, il est déjà trop tard : le wagon de mon Pinaud défile juste devant moi, avec la Vieillasse à sa fenêtre de gogues qui gesticule comme un guignol, en me criant des trucs que j’entends pas.

Le Dodu dénoue sa cravate.

— On pourrait pas téléphoner à la gare de Vierzon pour que là-bas, ils attendent Pinaud avec un pantalon ?

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