Frédéric Dard - Moi, vous me connaissez ?

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Moi, vous me connaissez ?: краткое содержание, описание и аннотация

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Des nuits comme celle-là, je vous jure…
Y a qu'à Paname qu'on en rencontre !
Et encore, faut attendre minuit.
Pourtant, ça démarrait plutôt pas mal. Moi, vous me connaissez ?
Je me voyais déjà plonger dans les transports en commun en compagnie de la môme Rebecca…
Je lui mijotais un programme de gala, avec une cargaison de frissons tous plus voluptueux les uns que les autres.
Remarquez, des frissons y en a eu au cours de cette sacrée nuit !
Et pas qu'un peu !
Seulement, ça n'était pas ceux que j'escomptais.
Lorsqu'il s'est mis à pleuvoir de la viande froide, j'ai drôlement regretté d'être sorti sans pébroque.
Heureusement que Berthe Bérurier m'accompagnait.
Parce qu'avec une Jeanne d'Arc de deux tonnes, vous me direz ce que je voudrai, mais on se sent moins seul !

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Comme pour me détromper, elle ajoute :

— J’ai quelques copines ce soir à la maison, elles seront, je pense, ravies de voir un homme.

Voilà qui m’oriente les ardeurs sur un nouveau terrain de compagnes. Un troupeau de gonzesses, j’aime assez ! Encore que ces petites pestes, lorsqu’elles se sentent en nombre, face à un mec seulâbre, se comportent la plupart du temps comme des galopines. C’est à qui se paiera sa frime. A qui sortira des vannes bien cruelles. Une horde d’hyènes, je vous dis ! Tu parles que je connais la musique ! Mais enfin, moi, vous me connaissez ? San-A., c’est le gars qui raffole du risque.

Je suis donc ma petite camarade dans un immeuble majestueux sur la façade duquel une plaque de marbre indique que dans cette maison, un perruqué Grand Siècle a rencontré j‘sais plus qui.

L’escalier de pierre est de toute beauté. La rampe en fer forgé est tellement pur 17 equ’on se demande ce qu’elle fout dans le 4 earrondissement.

— J’espère que vous êtes en souffle ? gazouille ma jolie popotineuse dont chaque degré accentue le mouvement ondulatoire du bassin parisien. Car nous habitons un duplex tout en haut.

Je lui rétorque que je ne suis pas encore podagre. Pourtant l’escalier nécessite un effort qui provoque chez moi une opportune détumescence. Y a toujours une certaine nostalgie pour un homme à dérecter, néanmoins je préfère ne pas arriver chez ces demoiselles avec une hallebarde dans mon bénard, ça fait tout de suite négligé !

— Vous avez dit « nous habitons » ? reprends-je. Vous partagez votre appartement avec une amie ?

— Exactement.

Ça me botte. Y a toujours à gratter chez des souris qui crèchent ensemble. M’est arrivé parfois de grimper avec l’une et de finir la noye avec l’autre, quand ce n’était pas avec les deux à la fois. Dans ces cas-là, faut pas s’effrayer. Garder la tête froide et le cœur chaud et surtout se prodiguer à bon escient. Je connais des follingues qui savent pas doser leurs efforts et qui, de ce fait, créent des mécontentements outrageants. Des chiens fous de l’amour, qu’à peine en action, ils déjantent, les cons, sans se soucier des pauvrettes qui font la queue ! Ah ! les horribles goulus ! Leur esprit de jouissance détruit l’harmonie d’une soirée. Des lavedus sans la moindre retenue ! Egoïstes dans la foulée ! Crac zim boum ! Et plus personne, monsieur se croit dégagé de ses obligations ! Te termine même pas la frangine en cours ! La laisse en panne des sens, toute bramante ! Ayant déjà perdu la notion du langage articulé pour clamer ses frénésies en néanderthalien. Ces mecs, on devrait leur retirer leur permis de copuler. Les éburner comme des olives à farcir. Et le pire, c’est leur insuffisance, à ces loques-breloques. De s’être détergé le guignol, ça les rend vaniteux. Ils croient avoir accompli une rare prouesse. Les v’là qui flattent d’une main reconnaissante leur pénoche rabougri, comme on caresse l’encolure du bourrin venant de remporter le prix de l’Arc de Triomphe. N‘se soucient plus des malheureuses tordues par les affres. Soulagés, ils plastronnent honteusement, déambulent en prenant des attitudes de toréros et en se fouettant le haut des cuisses de leur zézouillard flasque. Insensibles aux petites sœurs dépâmées qui se démantèlent le trésor avec les contondances à leur portée. Minables, va ! Vous croyez qu’ils chercheraient à leur compenser ce vilain lâchage, les sinistres gueux ? Une petite tyrolienne vite fait, une gamme express ? Tiens, fume ! L’assouvissement les rend impitoyables. Tout juste s’ils rigolent pas des détresses fumantes qui les environnent. Qu’est-ce que je dis « tout juste » ! Y en a qui rigolent ! Je le jure sur votre pubis. Ils se gaussent de voir des filles en manque. Après ça, l’homme s’étonne d’être cocu ! La vérité, mes drôles, c’est que votre encornage vient de votre promptitude. Vous êtes des bâcleurs ! Des saboteurs ! mieux : vous vous voulez compétitifs quant à la brièveté de vos actes sexuels.

C’est à qui s’épongera le plus vite ! J’ai entendu un zig affirmer qu’il se dégageait l’intime en trente-huit secondes montre en main ! Sa propre expression : montre en main ! Trente-huit secondes !

— Et la dame ? qu’on lui a demandé.

Il a eu un geste insouciant, style : qu’elle aille se faire foutre !

Eh ben, je vais vous dire : elle y a sûrement été !

De songer à ça, tout en gravissant les marches, ça me fortifie dans de louables résolutions concernant les pépées de la soirée. J‘suis décidé à me prodiguer minutieusement. Je négligerai rien. Ni les solos de menteuse ni les véroniques. J’aiguillonnerai de part et d’autre. Je serai omniprésent. Touche-à-tout génial ; taste-mottes averti. Je butinerai de nichemards en chaglagattes ! Battrai la folle mesure de ce con-sert-tôt. Bref, me montrerai digne de la confiance que ces demoiselles me laisseront placer en elles !

Rien qu’à la lourde, déjà, on pressent du luxe hautement artistique : la manière qu’elle est moulurée, son heurtoir qui représente une main de femme en bronze dans un doux geste masturbateur. Rebecca toque.

De l’autre côté de l’huis on entend de la musique sérieuse, de celle qui met en transe les amateurs éclairés et qui fait bâiller les autres.

— La surpatte est commencée, on dirait ? fais-je à mon hôtesse.

Elle hoche la tête sans répondre. La porte s’ouvre et une solide quadragénaire taillée à coups de hache surgit devant nous, un cigare entre les lèvres. Elle porte un blue-jean délavé et une chemise d’homme dans les écossais rouges. Ses cheveux sont coupés court. La dame fait de la couperose. Elle n’a pas de poitrine mais un gros dargif carré. Ses manches sont retroussées. Une montre d’homme (et de plongée) accentue l’épaisseur anormale de son poignet.

Elle nous regarde d’un air maussade, moi surtout, comme si j’étais un ordonnateur de pompes funèbres qui se serait gouré d’étage et viendrait lui livrer un cercueil destiné au voisin d’en dessous.

— ’Soir, Nini ! lance Rebecca avec une désinvolture qui sonne un peu faux.

L’autre ne s’écarte pas pour autant.

— Qu’est-ce que tu ramènes là ? grommelle-t-elle en me désignant d’un hochement de tête qui fait s’écrouler la cendre de son havane.

Vous parlez d’un comité d’accueil ! Une vraie ogresse, cette madame ! Pour mézigue, toujours informé de l’humain, c’est un trait de lumière ! La brutale révélation ! Je pige la regimbe de la môme Rebecca, tout à l’heure, au moment où j’ai essayé de lui enseigner la première figure de mon patinage artistique !

Sa pruderie ? Une rigolade ! Passez-moi la jeune fille sérieuse ! Elle se nourrit de gigot à l’ail, m’zelle Nitouche ! Doit être en ménage avec la veuve Clito. Ces donzelles se dégustent nature !

Y a bectage de frifris à la maison. On travaille dans la muqueuse sur le quai d’Orléans. Le refuge des pourléchés-pour-compte. Ça se tricote des cache-nez en poil de triangles chez les bonnes mademoiselles ! D’un regard, je vous dis, ça m’évidence. Et l’autre vache au cigare qui renaude : « Qu’est-ce tu ramènes là ! » Non, mais sans blague ! Je me suis pas farci cinq étages à pincebroque pour me faire recevoir comme une fiente de pigeon sur un revers de veste.

— Excusez-la, cher monsieur, je rétorque à l’ogresse, cette bonne jeune fille m’a trouvé, grelottant de froid sous le porche de votre immeuble et, saisie de pitié, elle m’a fait monter pour me donner un quignon de pain.

Rebecca éclate de rire, ce qui n’est pas du goût de sa partenaire.

— Tu le trouves drôle ? demande-t-elle. Moi, l’humour de l’escalier, et c’est le cas de le dire, je t’en fais cadeau !

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