Frédéric Dard - San-Antonio polka

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San-Antonio polka: краткое содержание, описание и аннотация

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Sans vouloir me vanter, vous savez bien que je suis suffisamment sublime pour ne pas avoir besoin de me faire mousser, je suis un skieur de first quality. Selon Béru, je possède à fond la technique du « sale-homme géant », du « Juliénas léger » et du « rapage contrôlé ».
Et c'est peut-être grâce à ces qualités que j'ai pu éviter une catastrophe nationale !
Comment ?
Entrez dans la danse et vous le saurez. Et en avant la polka de San-Antonio.

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Elle se dit, la belle poitrinaire (c'est vrai qu'elle a une belle poitrine !) que le futur s'annonce plutôt mochement et qu'elle va vivre d'ici peu de temps des heures pénibles.

D'après ce qu'elle nous a bonni dans le bureau de l'aéroport, le repaire se trouve en territoire Babouchien, non loin de la frontière du Misti-Frisé et à environ deux cents kilomètres de Kolom-Bey-les-Deux-Mosquées, ville réputée pour ses élevages de girafes.

Il nous faut près de quatre heures pour atteindre le terrain de nos lascars. Mais nous l'atteignons alors qu'une aube orangée met des teintes bleues sur la ligne d'horizon.

Tandis que l'appareil évolue au-dessus de la palmeraie académique, je chope miss Eva par son gouvernail de profondeur et je lui tiens de l'autre main le langage suivant :

— Avant l'arrivée, ma gosse, je vais t'offrir à titre de prime un dernier avertissement. J'ai sur moi un truc capable de guérir la migraine d'un éléphant. Si tu ne fais pas rigoureusement ce que je te dis, c'est toi qui l'expérimenteras, vu ?

Moi, mes mecs, j'ai eu soin, avant de quitter Nice la Belle de revêtir la combinaison de Rouflaquettes. Comme quoi, lorsqu'on est poulaga on doit entrer dans toutes les combines !

Maintenant qu'on arrive, je vais vous rancarder sur mes intentions. Je l'aurais bien fait plus tôt, mais avec votre intelligence style Louis XIII (à pieds tournés) vous auriez déjà oublié. Le délicat de cette opération, c'est que nous devons l'exécuter seulabres, Pinuchart et moi. Il n'était pas possible d'entraîner des archers de la République Une et si divisible dans cette aventure à la noix, s'pas ? Soyons logiques ! Bon. Donc, mon programme le voici et le voilà.

La môme nantie de la valise rouge s'occupe de ses camarades. Moi, en combinaison blanche, je me fais passer pour le pilote et je vais délivrer les trois prisonniers. Pendant ce temps, le Révérend reste dans le coucou et continue de tenir le vrai pilote en joue. Je reviens avec mes trois petits camarades, nous remontons dans l'avion et nous repartons.

Et les plans, me direz-vous ?

Pour les plans j'ai mon idée, mais il est encore trop tôt pour vous y faire participer, d'autant plus que vous n'avez pas pris vos vitamines B12 aujourd'hui.

J'explique la first partie de mes intentions à la Brigitte Bardot des sables.

— Tout repose sur toi, fillette. Tu coltines la valise chargée. Au moindre signe de danger, je déclenche le détonateur à ondes courtes et tout saute, y compris toi. Au contraire, si tu es franco, de port et d'emballage, tu reviens à l'avion avec nous et je fais mon feu d'artifice seulement lorsque nous serons dans les airs. Lu et approuvé ?

Elle fait un signe affirmatif. L'avion se pose et j'ouvre la lourde. La gosse tient la valise d'une menotte tremblante.

— Pas de blague, surtout ! intimé-je en l'aidant à sauter du coucou.

Voilà Stevens, qui radine dans son beau costar blanc des dimanches. Il est nu-tête car le mahomet ne cogne pas encore trop fort.

— Bonjour, mes enfants, dit-il. Vous avez du retard sur l'horaire, rien de grave ?

— Non. Mais nous nous sommes beaucoup déroutés par mesure de précaution.

— Vous avez très bien fait. La petite Huguette a été à la hauteur de sa tâche ?

— Merveilleusement.

— Et votre très cher flic, le commissaires San-Antonio ?

— Eh bien, je pense qu'il doit me maudire, fait-elle avec un sang-froid qui glacerait le cœur d'un serpent.

Je salue son self-control. Cette demoiselle ferait une pointe de maîtrise que ça ne me surprendrait qu'à demi.

— Avouez que vous aviez un petit béguin pour ce beau poulet ! ricane Stevens.

Elle a un petit rire triste.

— Je crois que oui, mais les hommes sont tellement stupides…

— Donnez votre valise, Eva.

Il chope la fameuse valoche rouquinos.

— Dites, elle est lourde ! Le compte y est !

— Le patron va être content. Il a magistralement combiné tout ça, n'est-ce pas ?

— C'est un type de première, admet Eva.

Nous arrivons au bungalow.

Stevens me claque les épaules.

— Eh bien, le pilote ! fait-il en espagnol. Tu en fais une tête.

— Sommeil ! réponds-je en espagnol et en bâillant, car je parle couramment les deux langues.

— Tu vas pouvoir dormir. Mais on va prendre un drink avant pour arroser ça !

Je voudrais décliner l'invitation, mais j'ai peur qu'en lui débitant une trop longue phrase il se rende compte que je ne suis pas son margoulin à rouflaquettes. Je les suis jusque dans la pièce principale.

— Le patron n'est pas encore levé ! dit-il, il a attendu toute la nuit et vers quatre heures il s'est mis au lit.

— Laissons-le dormir, murmure Eva.

Stevens chope trois verres sur une table en rotin, les emplit de bourbon et déclare en élevant le sien :

— Santé ! Rien de tel pour dissiper les effets d'une nuit blanche.

Il boit. Eva prend son glass, moi le mien. J’ai hâte de le vider et de me tailler car cette crêpe de Stevens va fatalement piger qui je suis. D'accord, il a les yeux qui se croisent les bras because sa nuit de veille, mais quand même.

Juste comme je liquide mon godet, il m'arrive un truc affreux dans les mirettes : un jet de feu. C'est la môme Eva qui m'a balancé d'un geste précis son verre de gnole dans le regard. Tandis que je me frotte la rétine, la voilà qui m'appuie dans le creux de l'estom' quelque chose de dur qui ne doit pas être le manche de sa brosse à dents.

— Ne bougez pas, gros malin, ou vous êtes mort !

— Eva ! crie Stevens, qu'est-ce que ça signifie ?

— Vous ne reconnaissez donc pas cet homme ! Vous n'êtes guère physionomiste ; mon cher !

Il m'arrache mon casque de toile.

— San-Antonio !

— Autrement dit le diable ! renchérit Eva. Ce salaud nous a possédés de A jusqu'à Z. Je vous raconterai. Mais en attendant faisons vite ! La valise contient de faux dollars et une bombe à ondes ultra-courtes qu'il peut déclencher d'une seconde à l'autre !

— S'il fait un geste, abattez-le sans hésitation ! recommande Stevens.

— Attention ! dis-je. Si vous me descendez, le détonateur risque de fonctionner. C'est un cercle vicieux, n'est-ce pas.

Stevens a des quenouilles occultes. Il s'empare de la valise et sort rapidement en annonçant qu'il va revenir !

Moi je suis pour. Et je vous dirai pourquoi tout à l'heure. Bref, me voici seul avec la gosse.

— Eva, fais-je, tu as eu tort, douze milliards de fois tort, de me repasser. Ta dernière chance vient de s'envoler à tire-d'aile et ça n'est pas avec un filet à papillons que tu pourras jamais la rattraper.

— Ah ! vous croyez !

— Je crois, que je crois, ma petite donzelle !

Comme j'achève ces mots, une rafale de mitraillette éclate soudain à l'extérieur. Nous sursautons. Eva regarde au-dehors, et je fais de même. Au milieu du patio, il y a le cadavre de Stevens. Il a été cisaillé en deux par la rafale. La valoche en tombant s'est ouvert et les dollars jonchent le sol. D'un regard embrasé j'embrasse toute la scène. Trois hommes munis de Thomson sont là. Et vous savez qui sont ces trois tireurs d'élite ? Quincy, Ray et un homme à eux !

Eva est effondrée. Je n'ai pas la moindre, pas la plus légère, pas la plus menue difficulté à cueillir son pétard (je parle de son revolver). L'opération est aussi aisée que celle qui consiste à ramasser une violette.

— Les autres ! fait-elle. Ils nous ont retrouvés !

— Vous les aviez repassés, hein ? Et maintenant ils viennent vous offrir des pralines plombées pour le Jour de l'An !

Des Noirs réveillés radinent, armés à la va-vite ! Quelques coups de feu partent du bungalow. Les trois attaquants ripostent sec. Comment qu'ils arrosent, ces mignons ! Je viens d'identifier le troisième, mes frères : il était toqué en loufiat des wagons-lits lorsque je passais la môme Lydia au fer à friser. Pas de doute : c'est lui qui a dessoudé la souris de Riri.

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