Frédéric Dard - San-Antonio polka

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San-Antonio polka: краткое содержание, описание и аннотация

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Sans vouloir me vanter, vous savez bien que je suis suffisamment sublime pour ne pas avoir besoin de me faire mousser, je suis un skieur de first quality. Selon Béru, je possède à fond la technique du « sale-homme géant », du « Juliénas léger » et du « rapage contrôlé ».
Et c'est peut-être grâce à ces qualités que j'ai pu éviter une catastrophe nationale !
Comment ?
Entrez dans la danse et vous le saurez. Et en avant la polka de San-Antonio.

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— Vois-tu, gars, ces braves gens l'avaient belle pour nous scrafer. S'ils nous détiennent prisonniers, c'est que nous représentons pour eux un certain intérêt, à défaut d'un intérêt certain. Or on ne détruit pas les choses de valeur.

Il hausse les épaules, ce qui lui cause des démêlés avec ses barbelés personnels.

— Tout ce que vous pouvez me bonnir, M'sieur le commissaire, c'est poudre aux chasses et compagnie.

Il y a üne belle heure que nous voilà déguisés en porcs-épies (et colégramme) lorsque notre chère Eva réapparaît. Elle s'est déguisée en Diane chasseresse pour safari et porte des culottes de cheval blanches et une chemisette à grille largement ouverte sur le devant. Les mains aux poches elle se campe sur ses deux jambes de pouliche musclée et me regarde en souriant. Ses cheveux blonds sont noués derrière sa petite tête de linotte par un ruban de velours noir. Vous verriez ce sujet, mes chers camarades, vous contracteriez illico un engagement dans la Légion ou une crise d'urticaire.

— Ce que vous êtes bath, mon cœur, je lui distille. Etre martyrisé par vous devient un plaisir.

— Vraiment ? fait la môme, en s'approchant du ravissant San-Antonio, l'homme qui ferait vibrer une plaque de blindage.

Elle me regarde à bout portant et murmure :

— En martyr, vous n'êtes pas mal non plus.

— Merci. Mais je préférerais être déguisé en séraphin.

La gosse approche sa bouche de la mienne. et, aussi vrai que je vous le bonnis, par-dessus mes barbeloches se met à me galocher férocement.

— Après vous s'il en reste ! clame Bérurier.

Le baiser se prolonge, et je sens que je me prolonge aussi dans mon hémisphère sud.

— Dites, darling, je balbutie lorsqu'elle refait surface because l'oxygène fait partie des nécessités humaines, vous devriez penser que je suis entortillé dans du barbelé de bas en haut ; avec une séance pareille je risque de ne pas laisser que des lambeaux de mon cœur à ces ronces d'acier.

Ça l'amuse et elle remet la table séance tenante. Cette fois c'est le grand service, avec couverts à poisson, verre à eau et cuillère à dessert.

— Si t'es pas son genre, grogne l'Enflure, c'est vachement bien imité.

M'est avis que c'est pas du Hurma, les gars. Cette petite squaw appartient à la tribu des Langues agiles. Elle a les labiales aspirantes et les quenottes fourbies au Super Colgate !

Moi, je ne regrette que deux choses : de ne pas avoir connu plus tôt l'Ecole Universelle, et d'être entortillé dans des ronces artificielles. Si j'avais la liberté de mouvement, vous voudriez voir ce travail d'équipe ! Ce serait dare-dare l'embrocation Moldave, façon pivert survolté ; le Magic-City avec entrée libre ; Pearl à rebours ! Mais soudain je déchante. Cette fille de Garches vient de me mordre la lèvre inférieure, jusqu'au sang. La douleur me ramène sur terre sans escale. J'ai la fusée Mercury qui décélère ; mes fils ! Si mon parachute à condensation émollente fiscale ne s'ouvre pas, je vais me fracasser la capsule !

— Espèce de petite panthère ! fais-je en promenant ma menteuse Caressante sur la lèvre endommagée.

Eva part d'un rire hystéro. Je serais sa maman, je prendrais un rancart pour elle chez un neurologue patenté, et je ferais fissa car, sans vouloir formuler un diagnostic définitif à son sujet, il se pourrait que sa courroie de transmission patine un peu.

— Et maintenant, on va vous donner un peu de compagnie ! fait-elle.

Elle retourne à la lourde. Je ne puis m'empêcher d'admirer sa démarche ondulante, sa silhouette souple et provocante, la chute de reins de cette souris vaut celle du Zambèze, je vous le dis. Des frangines commak tarnbè… zerais, des treize à la douzaine, ze vous le zure !

Elle fait claquer ses doigts et deux gars bruns s'annoncent en coltinant un troisième gars qu'ils jettent sans ménagement sur le plancher. L'arrivant porte des pansements rouges de sang autour de la tête, aux mains et aux pinceaux.

Le mot pansement est excessif. Il s'agit en fait de vieilles serviettes grossièrement nouées afin de stopper des hémorragies. La figure de l'arrivant est marbrée de bleus. Il gît sur le plancher, immobile. Son souffle est saccadé ; de brèves convulsions parcourent son corps.

J'ai idée qu'il s'est payé une séance à grand spectacle, avec nerf de boeuf, moulin à viande, fouet à neuf queues et gros sel.

— Faites bon ménage ! plaisante cette garce d'Eva en s'en allant.

— Qu'est-ce que c'est que ce julot ? demande Bérurier.

I don't know, boy.

— J'ai l'impression que ç'a été sa fête, murmure Belloise. Ce qu'ils ont eu à lui dire ils- le lui ont pas dit avec des fleurs !

Je regarde fixement l'arrivant. Il me semble que je l'ai vu quelque part. Et puis, soudain, comme il remue et me dévoile sa pauvre figure, je pige : c'est Lormont !

Vous avez bien lu ! Lormont en chair (à pâté) et en os (fêlés). Du coup, je ne pige plus. Ce qui m'échappe, c'est moins les raisons de sa présence ici que les raisons de la mienne. Puisque ces bandits ont Lormont, qu'attendent-ils de moi, de nous ?

Vous avez une idée, vous qui en manquez tellement ? Non, bien sûr ! Le jour où vous aurez pour trois balles d'esprit de déduction, il faudra pavoiser. Seulement c'est pas demain la veille, hein, les zenfants ? Vous autres, dès qu'une pensée vous traverse le cerveau, vous affichez complet. Et encore faut voir quelle pensée ! De l'article en solde, of course ! De la bimbeloterie avariée, sans phosphore et sans forme précise. Vos idées — vous ne vous faites pas d'illusions, j'espère ? — sont aussi infourgables qu'une bagnole américaine. Vous les donneriez que personne n'en voudrait. Pas même un chiffonnier, pas même la ramasseuse de lots d'une kermesse paroissiale. Même à la poubelle elles ne font pas sérieux et les boueux sont obligés de se cogner un coup de vulnéraire pour les coltiner jusqu'aux immondices. Vous avez du papier tue-mouches à la place du cervelet, voilà la vérité. Ça poisse à l'intérieur et les saloperies de la vie courante s'y agglutinent. Tous les slogans, les lieux communs, les déclarations, les bobards, se collent à votre matière grise comme du chewing-gum à des fausses dents.

Votre tronche ressemble à la poche d'un aspirateur après usage. C'est bourré de « Je vous ai compris », de « Je t'aime chéri », de « Jeanmineureries », de « journalparleries », de T.V., d'U.M.D.P., d'U.N.R., de P.M.U., de P.G., de C.C.P., de S.R., de O.K., de K.O., de S.O.S. et surtout, oui, surtout : de C.O.N. (avec un S au pluriel).

Je ne pige pas ce qu'on me veut. Jusqu'alors on m'a demandé Lormont. Or, ils ont Lormont.

Un silence long comme une lance de jouteur s'établit. François Lormont se dresse sur un coude, tant bien que mal car il a les poignets et les chevilles attachés.

— Alors, monsieur Lormont, fais-je ; vous êtes donc des nôtres à cette garden-party ?

— Comment ! C'est lui Lormont ! bée Béru. Depuis le temps qu'on nous cause de lui ! On va peut-être nous ficher la paix maintenant.

— Que vous est-il arrivé ? je questionne.

L'industriel émet une faible plainte, ce qui est navrant de la part d'un homme qui a émis tant de chèques provisionnés.

— Ils m'ont assommé dans votre chambre de Courchevel. Ils s'étaient fait passer pour des inspecteurs.

— Et ensuite ?

— Le voyage a été long. On m'a amené ici et torturé. Les misérables ! Vous ne pouvez pas savoir les sévices qu'ils m'ont infligés ! Mon corps n'est plus qu'une plaie !

— Pourquoi ces mauvais traitements ? demandé-je.

Il ne répond pas.

— Pour vous faire cracher du fric ?

— Non, pas exactement.

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