Frédéric Dard - Rue des macchabées

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Rue des macchabées: краткое содержание, описание и аннотация

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Au lieu de passer au centre des chèques postaux, aujourd'hui, j'aurais mieux fait de me consacrer à des amours ancillaires (celles que je préfère).
Au guichet, j'avise un vieux type blême et pâle des crayons qui retire de l'artiche. Où ça se complique, c'est quand je retrouve pépère, assis dans sa bagnole, bien sagement, mais un peu mort ! Alors je me mets en piste, courant de surprise en surprise au long de la rue des Macchabées.

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— Très bien…

Me voici seul dans l’appartement du défunt. Seul avec lui… La demoiselle d’à côté s’est propagée dans la strass et ça gronde dans l’escalier comme dans un poêle dont on a omis de fermer la porte du bas. Pas besoin de prévenir les condés, je suis certain qu’avant cinq minutes ils vont radiner les coudes au corps et disperser la populace à coups de pèlerine ! C’est la tactique maison numéro 1.

L’appartement est en ordre. Il se compose d’un vaste studio luxueusement meublé, d’une petite entrée, d’une cuisine-salle d’eau et d’une minuscule pièce qui sert de débarras.

Le cadavre ne porte aucune trace suspecte. Il va aller rejoindre à la morgue son vieux copain Balmin.

Avant-hier, ces deux gars étaient à un guichet des Chèques postaux. Ils vivaient le début d’une étrange et incompréhensible aventure. Et maintenant, les voilà déguisés en statues, l’un et l’autre. Je ne saurai peut-être jamais pourquoi Parieux a écrit « Au secours » sur un talon de chèque…

Je fouille dans les tiroirs des meubles : rien. Des factures classées dont beaucoup sont établies au nom de Balmin.

Il avait de l’ordre, Parieux. En tout cas si on l’a buté, ça n’était pas pour le voler, car l’appartement est envahi par des bibelots précieux dont certains doivent valoir une fortune !

Dans son portefeuille, je trouve une liasse de biffetons… Deux cents lacsés, pas tout à fait… Des papiers d’identité…

Sur ce : coup de sonnette signé bourdille.

Je vais ouvrir : deux hirondelles se tiennent debout devant le paillasson tandis que les locataires de l’immeuble et ceux des maisons avoisinantes font le siège de l’étage…

L’un des deux matuches me reconnaît.

— Oh ! vous êtes là, monsieur le commissaire !

Il chuchote à son coéquipier :

— C’est San-Antonio.

L’autre m’administre son salut le plus fervent.

— De la casse ? demande le premier.

— Un accident jusqu’à preuve du contraire… Prévenez la P.J., les enfants, et dites qu’on m’envoie tout de suite un médecin légiste.

*

— Mort par suffocation, affirme le toubib.

— Aucune trace suspecte ?

— Aucune…

Ce médecin est une vieille connaissance à moi. Il relève ses lunettes sur son front, ce qui lui donne une vague allure de motocycliste.

— Vous pensez que ce décès pourrait ne pas être accidentel ?

— À vrai dire, j’en suis intimement persuadé…

Il sait que je ne plaisante pas.

— Ah ! fait-il dubitativement.

Il me regarde, regarde le cadavre… Il est perplexe…

— Oui, renchéris-je, c’est un crime, docteur… Cet homme a été tué d’une façon très pittoresque : avec un demi-litre de lait… Quelqu’un a posé cette casserole de lait sur un foyer du réchaud… Ce quelqu’un savait que le lait en bouillant déborderait et éteindrait le gaz…

Seulement, il fallait que ce quelqu’un fût certain que Parieux n’irait pas éteindre. Donc Parieux était neutralisé d’une façon ou d’une autre… On l’avait soit drogué, soit attaché, ou bien encore assommé. C’est pourquoi je vous demande si tout est O.K. du côté du macchabée.

Il recommence un examen minutieux de la victime.

— Il n’a pas été attaché, dit-il, non plus qu’assommé…

Il regarde avec une lampe électrique dans la bouche mi-ouverte du mort.

— On ne l’a pas empoisonné non plus. Un somnifère ? Seule l’autopsie nous renseignera à ce sujet…

— Alors, faites-la vite… Doc, je veux la réponse cet après-midi, je vous téléphonerai, d’accord ?

— D’accord.

Je sors et commence à fendre la foule grouillante… Tous ces lavedus me regardent passer comme si j’étais une vedette incognito.

— Vous n’avez donc rien à foutre ? je leur demande…

Un murmure de protestation me répond.

— On a bien le droit de savoir ! dit une matrone moustachue comme Marcel Cachin. Après tout c’est notre immeuble…

Pour un peu elle ajouterait :

« C’est notre mort ! ».

Un drôle de mort… Assassiné par un demi-litre de lait !

Officiellement, un mort naturel…

De même que Balmin est un mort naturel…

Tout est trop naturel dans cette histoire.

Ce n’est pas naturel !

CHAPITRE VII

N’écoutez jamais les petits lutins moqueurs

Il y a dans mon crâne une espèce de petit lutin pas plus gros qu’un poil de nez qui me chuchote des trucs bizarres.

« Pourquoi tiens-tu à ce qu’il y ait un mystère dans tout ça ? me dit le lutin. Pourquoi ces deux hommes ne seraient-ils pas morts normalement, après tout ? Sans blague, San-Antonio, tu ne crois plus aux coïncidences, toi ? »

Je ne lui réponds rien… Je continue de descendre les marches de l’immeuble.

« Oui, reprend le lutin, tu vas encore t’arrêter chez la concierge, en bon flic que tu es ! Toi, tu travailles à la papa, style commissaire de police ! Oui, oui, je te vois venir… »

Il y un groupe de personnes chez la pipelette, qui commentent l’incident… À cause de mon lutin moqueur, je passe fier comme Artaban devant la loge…

« Oh ! ça va ! gouaille le lutin, ne fais pas le susceptible, moi, ce que j’en disais, c’était histoire de te faire renauder un peu… Bien sûr qu’il faut la voir, cette concierge, peut-être sait-elle qui est Isabelle… Et Isabelle sait peut-être quelque chose… Et ce quelque chose confirmera tes doutes. C’est cela que tu attends, non ?

« Tous les humains sont embriqués les uns dans les autres… Ils se tiennent tous par la main… ou par ailleurs ! Et toi, mon petit flic déluré, tu sais cela, alors… »

Je cogne sur mon front.

— Oh ! ta gueule ! je grommelle.

Le lutin la boucle instantanément.

Je décris alors une volte-face et j’entre sans frapper chez la concierge. Je comprends pourquoi elle n’est pas au quatrième, à essayer de voir quelque chose : elle a les flûtes paralysées et c’est son vieux qui doit s’occuper de la cambuse.

Elle, elle vit au fond de son trou noir, comme un cloporte. Elle est maigre et blême comme une endive. Des lunettes teintées de bleu creusent encore ses orbites.

Autour d’elle, ça jacasse vilain, les gars ! On se croirait au zoo, rayon des perroquets en tous genres.

Quatre ou cinq commères font marcher leurs menteuses à plein régime.

Mon arrivée ramène le silence.

— Salut, la compagnie, dis-je…

Je les regarde d’une façon appuyée, histoire de leur mettre les cannes en flanelle-coton.

— Police ! fais-je tranquillement…

Un frémissement court dans l’assistance comme un souffle de vent sur les blés mûrs !

Toujours cette bonne vieille poésie française, vous voyez ! Va falloir me virer à coups de pompe dans le luth !

— Jean Parieux avait une amie, dis-je, une fille brune répondant au doux prénom d’Isabelle… Qui peut me dire où elle crèche ?

— Je ne sais pas où elle habite, déclare la concierge, mais ils mangent très souvent au restaurant Saint-Marcoux, en face, et peut-être aurez-vous un renseignement dans cet établissement.

— Rien à signaler sur l’activité de Parieux ?

Elle hausse les épaules.

— Mon Dieu, je ne vois pas…

— Hier soir, la fille est venue ?

— Ils sont rentrés ensemble…

— L’heure ?

— Vers neuf heures et demie…

— Donc ils avaient dîné ?

— Je n’en sais rien…

— La femme est repartie à quel moment ?

— Une petite heure plus tard…

— Vous l’avez vue ?

— Oui…

— Comment était-elle ?

— Comme d’habitude…

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