Frédéric Dard - Rue des macchabées

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Rue des macchabées: краткое содержание, описание и аннотация

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Au lieu de passer au centre des chèques postaux, aujourd'hui, j'aurais mieux fait de me consacrer à des amours ancillaires (celles que je préfère).
Au guichet, j'avise un vieux type blême et pâle des crayons qui retire de l'artiche. Où ça se complique, c'est quand je retrouve pépère, assis dans sa bagnole, bien sagement, mais un peu mort ! Alors je me mets en piste, courant de surprise en surprise au long de la rue des Macchabées.

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— Excitée ?

— Non, je ne pense pas… Elle m’a saluée en passant, mon mari avait poussé mon fauteuil devant la porte…

Le petit lutin me chuchote :

« Alors ? Tu es plus avancé maintenant ? »

Et il se gondole…

— Ça va, merci, dis-je… Si la fille s’annonçait, ce matin… ou plus tard, dites-lui qu’elle se mette en rapport avec la police.

L’une des commères avale sa salive et demande :

— Vous croyez qu’il ne s’agit pas d’un accident, monsieur l’inspecteur ?

— Mais non, fais-je… Mais non… C’est un accident banal, seulement il faut prévenir la famille, vous comprenez ?

Si je reste une fraction de seconde de plus, elles vont se déclarer comme une épidémie de rougeole et il faudra que j’engage M. Champagne pour répondre à toutes leurs questions…

— Mesdames !

Et me voici dehors… Les émanations de gaz m’ont flanqué un mal de bocal maison.

Je respire un grand coup et je fonce au bistro-restaurant dont m’a parlé la concierge.

Un homme gros comme une maison et ceint d’un tablier bleu est affalé derrière un zinc.

Je me présente. Ma qualité de commissaire ne semble pas l’impressionner, ni même l’intéresser. Il soulève une paupière lourde comme un rideau de grand magasin et passe une main épaisse comme la couennerie d’un gendarme dans ses cheveux en brosse.

— Vous venez pour l’histoire d’en face ? me demande-t-il.

— Vous savez déjà ?

Il doit me prendre pour l’idiot de mon village car sa bedaine a un sursaut comme si elle donnait asile à un ménage de loups affamés.

— Ce serait malheureux si je ne m’apercevais pas que les pompiers et les flics font le siège de la maison d’en face… C’est M. Parieux qu’est mort ? Un brave type…

— Vous le connaissiez bien ?

— Un client ! On connaît toujours ses clients, surtout lorsque, par-dessus le marché, ce sont vos voisins…

— Quel genre d’homme ?

— Sérieux, intelligent…

— Il venait souvent chez vous, n’est-ce pas ?

— Au moins une fois par jour, sauf lorsqu’il partait en voyage…

— Il partait souvent ?

— De temps en temps…

— Vous connaissez la fille qui l’accompagnait, quelquefois ?

— Mlle Isabelle ?

— Vous savez son nom de famille ?

— Attendez… Un jour Parieux l’a présentée à un ami… Je sais que c’est la fille d’un toubib… Un toubib de la place des Ternes !

Je bloque la nouvelle au creux de l’estomac, là où le plexus joue au c… les lendemains de bringue…

Le patron soulève son autre store et me regarde avec enfin une lueur d’intérêt dans la prunelle…

Je me dis qu’un flic ne doit jamais laisser deviner ses sentiments, surtout pas les sentiments dits « de surprise ».

— Servez-moi un grand blanc ! ordonné-je.

Ça, c’est un langage qui lui est familier et qui constitue sa musique intime.

Il répète avec un rien de dévotion :

— Un grand blanc !

Puis il se baisse, rafle une bouteille sous son zinc…

— Le blanc, dit-il, y a rien de meilleur, lorsqu’il est bon. Le mien vient de ma propriété…

Il ne précise pas de laquelle…

Je vide mon godet.

— Allez-y d’un autre voyage, boss !

Là, une ombre de sourire plisse sa bouche.

— Et un autre ! annonce-t-il…

La sympathie se lit maintenant sur son visage abrupt comme sur l’écran du journal lumineux.

— Oui, fait-il, revenant au sujet, c’est triste, ce pauvre Parieux. Ce qu’on est peu de chose, hein ? Le gaz… Le gaz, c’est traître…

Je stoppe net ces considérations pertinentes certes, mais d’un ton par trop général.

— La petite, dis-je, la fille du docteur, elle ne s’appelle pas Bougeon ?

Il fait un signe affirmatif.

— Juste, vous connaissez ?

— Un peu…

Je sirote mon second glass. La tentation est trop forte pour le gros. Il se sert une tombée dans un grand verre et plonge son naze dedans.

— C’est marrant, dit-il, mais voyez-vous, commissaire, le nez, ça existe.

J’opine énergiquement en considérant le sien qui pourrait servir de plat de résistance à une tribu d’anthropophages.

— Tenez, enchaîne le taulier, ce matin, quand j’ai ouvert l’estanco et que j’ai vu que la voiture de M. Parieux avait passé la nuit dehors, j’ai eu comme un pressentiment… Ça n’est pas dans ses habitudes de laisser sa bagnole dans la rue pour la nuit. D’autant qu’il remise au garage du bout de la rue…

Du doigt il me désigne le cabriolet dans lequel, avant-hier, j’ai dégauchi le corps de Balmin…

— Tiens, oui, fais-je, sa voiture…

Je réfléchis… Tout ça corrobore bien mes impressions. Parieux était un homme ordonné. Donc, s’il était ordonné, il allait remiser son tank avant de se pieuter… Il ne se serait pas couché sachant que sa calèche était dehors…

— Il a bouffé ici, hier au soir ?

— Oui…

— Avec la souris ?

— Oui…

— Et puis ?

Le gros homme ferme les yeux, avance son menton avec accablement.

— Et puis quoi ? grommelle-t-il… Il est rentré chez lui…

— Merci…

J’aligne un faf sur son zinc… Il le rafle d’un geste preste. Il hésite, il me regarde, me soupèse, prend mes mesures, ma température, ma tension…

— Je ne vous en compte qu’un, décide-t-il enfin… Le deuxième est pour moi…

— Vous faites des folies ! rigolé-je…

Il hausse les épaules avec une certaine grandeur.

— Mais non, mais non, proteste l’homme-montagne d’un air qui dément ses paroles…

*

Voilà que le soleil se met de la fête… Un bath soleil de lundi, tout neuf, jaune comme un poussin.

Je respire à nouveau un bol d’air… Les deux blancs ont purgé mon caberlot des odeurs de gaz… Il fait bon… La vie est potable.

J’approche la guimbarde de Parieux. C’est un os infâme — une vieille Mercedes rebecquetée — mais peinte à neuf, avec des trucs chromés… Le zig devait en avoir soin comme de sa montre !

J’ouvre la lourde… S’il ne l’a pas fermée à clé c’est donc que Parieux comptait bien redescendre… Ou même qu’il comptait s’en resservir… Mais oui ! En sortant du restaurant il aurait conduit la voiture au garage qui est à cent mètres pour s’éviter de redescendre plus tard…

Je regarde la voiture. Elle en sait long, la bougresse, si elle pouvait parler, celle-là !

Mais la voiture ne me dit rien. Le petit lutin aussi ferme sa gueule… Il commence à admettre qu’il y a de l’eau dans le gaz, si j’ose m’exprimer ainsi…

L’intérieur de la tire est en cuir. Tout est propre, soigné… J’inventorie les poches à soufflets, je n’y trouve qu’un échantillonnage complet de cartes routières. Il y a une lampe électrique, un peloton de ficelle, un couteau…

Des nèfles, quoi !

Je m’apprête à abandonner le véhicule lorsque mon regard est attiré par un fil électrique qui est dénudé de son extrémité et attaché à la poignée métallique de la porte du côté opposé à celui du conducteur… Ce fil passe derrière le siège et revient sur le plancher en direction du moteur…

Je soulève le capot et je retrouve mon fil au-dessus de la batterie… Il n’est pas relié à elle, du moins il ne l’est plus car, à l’effilochement de son autre extrémité, je me dis qu’il a été arraché.

Je regarde et je trouve des traces de ligature après le fil de sortie…

Je réentortille le fil après… Je reviens à la porte dont je chope la poignée à pleine paluche. Une petite secousse électrique s’irradie dans ma main, grimpe dans mon bras…

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