Frédéric Dard - Remets ton slip, gondolier !

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Remets ton slip, gondolier !: краткое содержание, описание и аннотация

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Les fiers-à-bras de l'esprit vont-ils se gondoler dans cette Venise bourrée de Hollandais ?
Les amoureux de promenades nocturnes sur le Grand Canal aimeront-ils naviguer au son des mandolines et des mitraillettes ?
Les touristes avides de folklore ne seront-ils pas intimidés par un gondolier sans slip qui ressemble tellement à Béru que ce pourrait bien être lui ?
Mais assez de questions oiseuses : embarque !
De toute façon, tu te sentiras fatalement en pays de connaissance : c'est plein de pigeons place Saint-Marc.

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Ces deux lards en moins, ça crée un vide. Faut meubler. M. Van der Plume (dans mes polars, sache : tous les Hollandais je les appelle Van der Plume, parce qu’à quoi bon j’irais me fatiguer les méninges pour des trucs épisodiques ?) m’esplique qu’ils sont descendus à l’hôtel Di Tiro a Volo près de l’église Saint-Lorenzo.

On est là, à bavasser. Je guigne le fond du restau, avec un pouce d’inquiétude. Fectivement, au bout d’un moment, je vois gesticuler un gros cuistot en sueur, dont la sudation éclabousse le présentoir à charcuterie ritale exposée à la voracité des foules.

Je prie Van der Plume de bien vouloir m’excuser et je vais vers le point chaud du conflit.

Le cuisinier rameute sa cuisinerie : la gravosse qui découpe de vieux pneus à flanc blanc pour les transformer en calamars, son marmiton branleur à boutons sur le point d’éclore, le serveur à tête de cheval de mine, la caissière impotente dont la robe imprimée représente des pivoines sur fond de choucroute, et le patron, enfin, un homme d’une amabilité très extrême, né à Castella Nove le 18 février 1920 et qui eut la scarlatine à seize mois. Tous ces gens font cercle, font presque foule tant ils gesticulent du fait de leur italianisme, n’est-ce pas ?

Des convives, plus cons que vifs, s’hasardent timidement. Touristes, ils osent peu. Leur curiosité fait antichambre. Ils craignent de se mêler. Redoutent qu’on les reconduise à la frontière.

Et bon, je te donne l’explication du ramdam, malgré que tu t’en doutes fortement, du moins dans les grandes lignes. Oui, bien sûr, Béru est à l’origine de l’émoi collectif.

Sans majoration du tarif, je vais t’espliquer sa mésaventure. Les chiottes du restaurant sont au nombre de une. Sur la même porte, figurent une silhouette d’homme et une de dame.

Mais j’y songe ; bonsenseux comme t’es, cartésien et tout, tu dois te demander pourquoi je te relate cet épisode folklorique de la vie sexuelle du Mammouth, à un moment que l’action devrait s’orienter sur du palpitant.

Je te dis : un homme comme l’Antonio, possédant son métier à fond, qu’est-ce y nous chambre avec des histoires de fesses hollandaises, l’apôtre, au lieu de vite nous entraîner chez le comte Fornicato retrouver de dangereux gaspards, que ça pète un grand coup, bordel ! Mais bouge pas. Tu penses que ces Hollandais de mes deux et des deux à Bérurier, je vais m’en resservir par la suite. Sinon est-ce que je me donnerais la peine de te les mentionner ? Hein, réponds ? Bon. Alors moule-moi avec tes objections stupides.

J’en reviens aux cagoinsses de l’établissement, minuscules, séparés de la cuisine par un simple galandage de planches disjointes à force de travailler (ici c’est le bois qui travaille le plus). Le révérend père Bérurier je le pige d’emblée, s’est bouclarès dans les chiches avec sa damen. Une conversion expresse, sans doute. Il l’a eue à l’esprit de décision, le Malin. A l’audace. Comme elle pénétrait dans les toilettes, il s’y est installé également, en force. Et alors là, dans l’obscurité rassurante, dans la solitude relative de l’endroit, du petit endroit qui vaut l’envers, il lui a déballé le grand jeu, mister Queue-d’âne. Trêve de soutane. Brèche de soutane. V’là l’objet. Le super-goupillon. En main, hop ! La mère cacao, jamais, tu penses bien, dans toute sa Hollande, elle n’avait manipulé un chibraque de cette majesté. Un engin qui, hors tout, mesure ses trente centimètres, elle a cru au miracle. Lourdes ! Il avait déjà réussi l’essentiel, Béru : la bousculade de l’esprit qui amène la reddition des sens.

Pas à tergi, ni à verser. Elle a plus qu’eu à se laisser téléguider le gougnouf, Mme Van de Chichoune. Le slip-montgolfière à dache. Le pied droit sur la cuvette. Et mon ami Alexandre-Benoît s’est filé sur sa rampe de lancement. Un peu en biais, mais debout tu dois composer, j’en sais quelque chose. Il s’est lancé à l’assaut du mont Palomar de Vénus. Son télescope géant braqué sur la face cachée de la lune. La mer des Félicités, en deux coups de reins, avec ses plages de sable fin. Le drame, au Gros, c’est sa force. Un taureau en rut, tu peux lui dire quoi pour calmer ses ardeurs ? Il s’est démené comme cent bougres, le Dodu. Faut dire que la pièce qu’il s’attaquait, c’tait pas un pt’it Sèvres, ni du biscuit de Saxe. Quand tu grimpes en ligne avec un tombereau de betteraves bataves, tu ne peux pas mijaurer. Les simagrances n’ont plus cours. C’est d’emblée la charge des Dragons de Villars. Alors il a fonctionné du bassin, l’artiste. Et vlan ! Vlan ! Vlan ! La touriste s’est retrouvée contre la cloison, en plein appui. Le Dinosaure a alors accentué son boutoir. La grande entreprise de démolition. Jamais on lui avait si foncièrement démantelé le trésor, Mme Van der Chatte. Dans leurs terrifics élans, mêlés de cris et de geignardises, ils ont pas entendu craquer la cloison. Et voilà qu’un coup de piaf plus monumental de la part de Bérurier a eu raison de ce frêle obstacle qui formait frontière entre les denrées comestibles et celles qui ne le sont pas. Le bulldozer humain a anéanti les parois de la pudeur. Tout a flanché, s’est disloqué, écroulé, et le merveilleux couple a chu dans des bassines de poissons pour le coït salvateur.

Voilà ! Et à présent, on vitupère. Le taulier né le 18 février 1920 à 8 heures 12 parle d’appeler la police. Le serveur à tête de cheval de mine prêt à l’équarrissage dit qu’il est fier d’appartenir au Parti Communisse. Le cuisinier, quant à lui, va s’y inscrire de ce pas, car tu voudrais assumer de la bouffe convenable, toi, dans une cuisine en prise directe avec les gogues et où un curé enfile une Hollandaise ? Il veut des photos, qu’on publiera à la une de l’ Unita . Que le pape en chope la tiarée verte, qu’il en soit bouffé aux mitres , nom de Dieu ! Si c’est devenu ça, le clergé d’aujourd’hui, pardon ! Heureusement qu’il a fait sa première communion en un temps où Dieu existait encore et où ceux qui Le servaient se contentaient d’aller au bordel en rasant les murs, non pas de venir embroquer de grosses vaches néerlandaises dans des poissons morts. Et la mère Van der Chtouille s’arrache tant mal que bien au compotier de sauce tomate où son cul macérait partiellement. Tu verrais sa belle jupe blanche de cheftaine en vadrouille ! Moi, à coups de biftons répandus à la ronde, j’éponge l’incident. La monnaie, même italienne, est la meilleure des serpillières. Alors voilà, tenez pour vous, mon brave. Et ça pour vous, ma belle. Et mande pardon, faites escuse, ce curé, il sort d’un asile pour curetons détraqués. Je le convoie à Lourdes pour son traitement. On est juste de passage par la laguna. Faut lui pardonner, avoir de la charité chrétienne. La vieille Batave va se nettoyer la jupaille, se la détomater. Elle est restée en panne de panard, elle, pauvre génisse ; le fade dérapant comme sur une flaque d’ olio , misère !

On va retrouver le mari. Lui, Hollandais à ne plus pouvoir, tu penses qu’il attendait tout son monde peinardos calmos. Laissait flotter les rubans. Je lui explique que sa rombière a glissé sur une écaille de morue et qu’elle a un petit incident de toilette. Elle va revenir. En attendant on se pompe quelques grappas qui nous allument sous la menteuse un arrière-goût d’alcool à brûler.

Et puis on se quitte lorsque la Poupette des polders est revenue, le cul trempé comme une autoroute sous la pluie (et il y passe à peu près autant de monde, selon ce que j’ai compris).

Moi, sur l’instant, qu’on se dise bye-bye, je crois pour de bon que c’est d’adieu qu’il s’agit. Je me doute pas une broque de seconde que d’ici quelques heures… Mais n’anticipons pas, comme disait Jules Verne.

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