Adrien Goetz - La nouvelle vie d'Arsène Lupin

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La nouvelle vie d'Arsène Lupin: краткое содержание, описание и аннотация

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Arsène Lupin revient. Un héros des années 10, lui ? Oui : des années 2010 ! Le gentleman-cambrioleur, plus sportif, gouailleur, élégant et désinvolte que jamais, détrousse les réseaux sociaux, enlève les scénaristes de sa série télévisée favorite, s’attaque au changement climatique, s’envole vers les émirats, et va jusqu’à faire invalider les comptes de campagnes du nouveau président de la République…
Dans ce trépidant divertissement, Adrien Goetz, le père de Pénélope et de ses fameuses intrigues
rajeunit le plus mythique des personnages français, ainsi que ses partenaires et adversaires, du ridicule détective Herlock Sholmès à la redoutable Joséphine Balsamo, convertie au féminisme militant. La traque d’Arsène Lupin commence !
Adrien Goetz a obtenu le prix Arsène Lupin de littérature policière pour
publié chez Grasset

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Christian de Paramparz, qu’on avait oublié d’inviter — comme Charles Garnier le jour de l’inauguration de l’Opéra —, suivait tout cela à la télévision depuis la propriété de ses cousins en Bretagne.

Il se félicita vite de ne pas être sur place.

C’est en effet à cet instant que tout se bloqua. La porte s’ouvrit bien, mais pour se rabattre aussitôt au nez du ministre, des conservateurs, des autorités et de Ganimarion, qui fut pris d’une suée dans son costume blanc trop ajusté. N’étaient entrés dans le saint des saints que la caisse et Édith Bouchu, qui la poussait sur un chariot.

Le naos du temple s’était refermé sur la malheureuse prêtresse. À côté de la porte, le mur d’écrans de sécurité, masqué par un rideau de marbre pivotant, fonctionnait très bien, heureusement : il permettait de voir ce qui se passait à l’intérieur sans le moindre angle mort et de communiquer au micro avec la vieille dame. C’était son sourire à elle, énigmatique en diable, qui s’affichait sur l’écran de contrôle. Ganimarion lui donnait des instructions : « Pas de panique, Édith, nous avons la situation bien en main. »

Lupin allait-il s’attaquer à Édith Bouchu, une aimable arrière-grand-mère qui avait été très belle, qu’on surnommait « Édith-au-cou-de-cygne » quand elle avait vingt ans, à l’évidence une personne de qualité qu’un gentleman, si cambrioleur fût-il, se devrait de respecter ? Il ne pourrait ni se dissimuler ni fuir ensuite. La prendrait-il en otage ?

La directrice des Musées de France expliquait au président de la République qu’il valait mieux sauver un être humain qu’un chef-d’œuvre, même universel. C’était un vrai débat. La première dame française, parce qu’elle avait parlé avec Édith Bouchu dans le salon d’honneur de l’aéroport, savait, elle, que l’héritière des caisses Bouchu était prête à donner sa vie sans aucun état d’âme pour sauver la Joconde . On était comme ça, chez les Bouchu.

Le public et les journalistes étaient attendus dans l’heure qui suivait. Le directeur du musée de Barjah suggéra que, le temps de réparer la petite panne technique, il fallait procéder tout de même à l’accrochage sans perdre une seconde. Il suffisait que le président du Louvre suive les mouvements de M me Bouchu sur les écrans et lui donne ses instructions, le code de la caisse, et qu’elle agisse au mieux. Ce n’était pas difficile. On allait bien ensuite finir par ouvrir le vantail. Dans l’urgence, en présence des chefs d’État, cette solution fut jugée la meilleure.

Le président du musée dicta devant le micro la combinaison qui figurait sur son bracelet, qu’Édith Bouchu, très concentrée, tapa sur l’écran du couvercle. Tels des ingénieurs de la NASA regardant, captivés, sur leurs téléviseurs de contrôle la marche du premier homme sur la Lune, tous suivirent les gestes précis de M me Bouchu, qui, en grande professionnelle, ouvrit la caisse. Elle n’avait besoin de personne. On vit, grâce à la caméra no 8, la Joconde glisser entre ses mains gantées de blanc sur les rails prévus à cet effet dans le coffrage ouvert et apparaître, tout encadrée, sous la plaque de verre à l’épreuve des balles qui la protège au Louvre.

Odile Bouchu confirma que l’hygrométrie était exactement la même que celle de la salle des États — le panneau ne risquait pas de se fendiller, le vernis ne se craquellerait pas, tout allait parfaitement bien. Elle accrocha. Elle fit un petit pas à reculons, pour juger du résultat : un grand pas pour l’humanité.

Lupin jubilait en me racontant son exploit. Tous avaient vu la Joconde sortir ainsi de son écrin, s’encastrer dans le caisson de protection prévu par le musée de Barjah en conformité avec les normes de sécurité du Louvre, on entendit même quelques applaudissements parmi les conseillers de la suite présidentielle, ce qui fit froncer les broussailleux sourcils du ministre de la Culture — Édith Bouchu serait sans doute bientôt décorée. Elle faisait honneur à l’excellence et au savoir-faire technique français, elle était à la tête d’une entreprise séculaire, elle avait du cran. Grâce à elle, l’exposition était parfaite, on pouvait le constater grâce à une dizaine de caméras, cela promettait d’être passionnant — mais la difficulté était qu’il était impossible de la visiter. La porte ne s’ouvrait toujours pas.

*

Alors, sur l’écran, on distingua nettement Édith Bouchu qui chancelait. Comme si elle avait été victime de gaz asphyxiants, elle tituba, s’abattit, et demeura allongée, inerte, sans même avoir crié, sur le ventre.

Les caméras cessèrent de fonctionner, ou alors c’était la salle qui venait de s’éteindre : une clameur accueillit l’horrible vision de dix écrans noirs, inutiles.

Lupin, c’était sûr, venait de frapper. Ganimarion rassurait son monde. Encore faudrait-il qu’il sorte de la salle, et qu’il puisse emporter la Joconde , dans ce pays qui n’a comme issue qu’un aéroport entièrement militarisé où on ne plaisante pas avec les gentlemen. Un homme avait-il pu se lover dans l’immense caisse ?

La porte dut être forcée par l’armée, avec toutes les précautions d’usage, cela prit deux heures, durant lesquelles M me Bouchu ne donna aucun signe de vie, pas plus que l’architecte lauréat du Pritzker Prize qui, consterné, au fond de son jardin breton, laissait sonner son téléphone.

Quand le vantail fut éliminé, les conservateurs se ruèrent vers le tableau. Tout allait bien. Il était là. On constata que la Joconde n’avait pas été décadrée. C’était elle, aucun doute possible. Lupin avait échoué. La police vérifia que personne ne s’était introduit dans la salle : aucune des douze autres œuvres ne manquait ? Le président du Louvre affichait un bon grand sourire de soulagement. Une équipe d’infirmières voilées du croissant rouge emporta la malheureuse dame Bouchu sur une civière, où elle revint à elle presque aussitôt, comme électrisée.

Elle cria, avec une force inattendue : « Dans la caisse, la caisse… »

Ce fut Ganimarion, toujours en nage, qui alla voir. La caisse, à laquelle personne ne s’était intéressé, était ouverte entre la Joconde de Madrid et la Joconde de Sinaia.

Au lieu d’être séparée en deux selon la ligne des charnières métalliques, elle s’était divisée en trois : la partie vide qui avait contenu le tableau du Louvre était bien visible. Seulement, l’arrière s’était entrouvert, laissant paraître une autre peinture, qui avait provoqué chez Édith Bouchu un tel saisissement qu’elle s’était évanouie.

Cet autre tableau était une Joconde plus belle que la Joconde .

Claire, rayonnante, avec des nuances de bleus et de verts admirables, des yeux profonds, un sourire impossible à peindre avec des mots.

En la voyant, certains se mirent à pleurer et tombèrent à genoux. Le président du Louvre s’assit par terre pour la scruter au plus près. Aucune vitre ne la protégeait, celle-là. Le ministre s’affola dans les bras de son vieux conseiller spécial, au bord de l’évanouissement lui aussi. Elle était là, mystérieuse, souriante, incomprise et illustre : la vraie Joconde — une de plus…

Il aurait suffi à l’inspecteur Ganimarion de réviser un peu ses classiques. Maurice Leblanc l’avait raconté dans L’Aiguille creuse : Lupin possédait, parmi ses trésors, l’original de la Joconde , volé au Louvre et remplacé par une excellente copie ancienne. Au moment où il avait dû abandonner sa retraite, lors de l’assaut final donné à l’Aiguille, c’était la seule œuvre qu’il avait emportée. Il ne s’en était plus jamais séparé. Il l’avait posée à côté de lui, sur les galets, au moment de partir.

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