Coluche - Et vous trouvez ça drôle ?

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Et vous trouvez ça drôle ?: краткое содержание, описание и аннотация

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Si on en profitait pour s'emmerder à chaque fois que c'est triste, eh bien ce ne serait pas gai! Je suis la manivelle des pauvres: je leur remonte le moral. Durant près de quinze ans, Coluche a été le provocateur public n° 1, l'incitateur continuel et indomptable à l'irrévérence et au rire. A la générosité, aussi, avec la fondation des « Restos du cœur ».
Un festival d'éclats de rire, entièrement inédit, tiré de ses innombrables interviews et émissions de télé ou de radio, comme à Europe 1 où il animait la tranche de l'après-midi.

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COLUCHE :Ah… qui indique qu’il y a des gens qui ne mangent pas. C’est-à-dire, on le montre, et c’est ça qui est déplaisant ? Je vous répondrai d’abord très simplement que si jamais il y a quelqu’un qui a une meilleure idée que moi, je ferai ce que je peux pour l’aider. Que donc, c’est ouvert, et que si des fois vous en avez une, il ne faut pas vous gêner. Mais vous avez quarante-huit heures…

Que, d’autre part, c’est la forme pour l’instant, et pour ce qui est pratiqué par les associations, je dirais c’est la forme la plus humaine qu’on ait trouvée. Les paquets qu’on distribue, le papier lui-même en plastique est offert par Carrefour, pour tout vous dire en ce moment (ça change parce qu’ils se relaient), et donc celui qui vient chez nous, il a le choix entre un steak, dans une barquette en plastique recouverte de Cellophane avec la date et le poids, comme au Prisunic. Pour une personne, hein, il a droit à cette viande fraîche, qui est de l’arrière de bœuf (parce qu’on n’achète plus les avants, c’était pas bon, on n’achète plus que des arrières, on a augmenté la qualité), soit une saucisse de volaille, qui est faite dans l’est de la France, qui est très bonne, soit des raviolis, soit des boîtes de poisson à cuisiner. Ça, c’est pour la viande. En légumes, on a le droit soit à des pâtes, soit à des pommes de terre, soit à du riz, soit à des lentilles, soit à des haricots, au choix. Pour le reste, on a droit soit à un fromage, soit à un yaourt, on a toujours un fruit, toujours un morceau de pain, et souvent une boisson. Et très souvent aussi, quelque chose en plus, parce qu’il y a toujours des dons en nature qui nous arrivent, principalement des gâteaux et des chocolats.

On distribue (euh… que je vous dise pas de conneries, parce que j’ai pas le papier) quatre fois par semaine une plaquette de beurre par famille et… non, trois fois par semaine du beurre, et quatre fois par semaine un litre de lait. Par famille. Celui qui vient chez nous, il passe devant un comptoir, il dit ce qu’il veut, il l’emmène, il en prend pour autant de gens qu’il veut, y compris pour sa voisine, personne ne lui demande une vérification quelconque, il emmène tout ça chez lui, et il est obligé de dire à personne qu’on lui a donné, c’est de la nourriture qui a l’air de sortir du Prisunic.

Alors, peut-être on peut trouver plus humain comme distribution, mais franchement, j’ai pas trouvé.

QUESTION : Je voudrais vous poser une question, au sujet de votre loi, loi Coluche comme vous l’appelez. Je voulais vous demander si les avantages fiscaux que vous prévoyez en faveur de la Fondation qui remplacera l’opération Restaurants du Cœur, est-ce que vous prévoyez d’étendre ces avantages aux différentes associations qui poursuivent déjà, ou qui ont eu l’occasion de poursuivre le même genre de but, on peut citer le Secours populaire, l’Armée du Salut, les mouvements laïques, les mouvements chrétiens, etc. !

COLUCHE :Alors, je vais vous expliquer. Effectivement donc, une fondation fédère les associations que vous avez citées, qui ont déjà signé avec moi un premier accord au départ de notre affaire, disant qu’on allait s’entraider. Il s’agit de la Croix-Rouge, du Secours populaire, du Secours catholique (non, le Secours catholique y était pas, parce qu’il ne voulait pas signer avec le Secours populaire, mais en dehors de ça, ils ont pas chacun leurs pauvres…). Il y avait les Compagnons d’Emmaüs, les Petits Frères des Pauvres, enfin il y a je crois onze associations qui ont signé avec nous. On était douze dans la Fonda, au début de mon opération.

Donc, il est évident que la loi dit que ces sommes vont être recueillies sous le nom des Restaurants du Cœur, dans une fondation qui fédérera les associations caritatives, comme on les appelle, pour leur fonction nourricière. C’est-à-dire que moi je veux pas donner d’argent au Secours populaire pour acheter des vêtements, ou un emplacement plus important pour distribuer de la nourriture. Je ne veux donner de l’argent au Secours populaire que pour la nourriture. C’est-à-dire que jusqu’à concurrence de deux milliards de francs, ce qui permettrait de nourrir un million de personnes, parce que la vérité, c’est qu’il faut nourrir un million de personnes par jour en France, c’est ça. Nous, on a fait un score extraordinaire, parce qu’on est à 126 000 par jour. Aujourd’hui, on a eu une opération qui est lancée par le ministère de la Solidarité, qui va se servir de nos structures parce qu’on est les seuls à en avoir d’aussi importantes.

Le Secours populaire me dit par exemple : ma sensibilité consiste à recevoir des gens dans une pièce et à les faire manger tous ensemble parce que c’est fraternel, et tout ça. Mais c’est des gens qui ont commencé leur œuvre il y a quarante ans.

A l’époque où il n’y avait que des clochards à nourrir, et il y en avait en tout en France 30 000.

C’étaient des gens qui étaient pour la plupart alcooliques, et qui avaient pour la plupart choisi leur condition, il faut bien le dire.

Aujourd’hui, il y a un million de personnes à nourrir. Aucune des associations n’est prête à le faire, surtout pas sous cette sensibilité qui consisterait à agrandir la salle pour en recevoir plus. Parce que non seulement ça, ça coûterait du pognon, énorme, mais en plus, pour le coup, ce que disait la dame tout à l’heure se vérifierait : les gens qui vivent encore en famille, qui ont encore un loyer à payer, de l’électricité, du gaz, et qui n’ont plus de travail, n’emmèneraient pas leurs enfants manger avec des clochards. Tandis que venir chercher des paniers, ils le font.

Donc, je veux que les associations qui vont se fédérer avec moi prennent en considération cette avance qu’on a sur eux, aussi bien pour la qualité que pour le prix et la quantité.

QUESTION : Coluche, des lois importantes de la République française sont sorties de cette maison. Nous avons l’habitude d’être récupérés, mais nous continuons à être présents. Est-il trop tôt pour vous demander quel est votre prochain combat ?

COLUCHE :Mon intérêt c’est pas d’en parler maintenant, parce que je dois faire l’essai au moment où ils seront dans leurs élections. Si ça doit sortir d’ici, je ne peux pas vous en parler. C’est une idée sur le chômage qui, si vous voulez, va mettre le doigt dans un autre engrenage.

La question que posait le monsieur d’avant, c’était un peu ça : pourquoi finalement les autres associations n’auraient pas les mêmes droits.

On a mis aujourd’hui le doigt dans un engrenage pour la bouffe, parce que c’est facile à faire comprendre aux gens. Libre aux associations comme le Cancer, n’importe quoi, de trouver le tremplin pour participer. Ils ont effectivement mis le doigt dans l’engrenage, et je pense que c’est un des intérêts de l’affaire.

Le prochain doigt que je leur ferai mettre dans l’engrenage, c’est en fait contre le syndicalisme. Parce qu’en fait, il y a plein de choses qui sont empêchées d’être faites par des lois gouvernementales, et d’autres par des lois syndicales… Krasuk, il est en perte de vitesse de toute façon. Si on le compte à la proportionnelle, il faut qu’il ferme sa gueule.

QUESTION : Coluche, deux questions. Une qui rejoint celle qu’on vient d’entendre, mais peut-être d’une autre façon : on parlait tout à l’heure de précarité de votre pouvoir, et on parlait de votre action « chômage » que vous étiez prêt à mener avant 1988, si c’est précaire, pourquoi ne pas mettre ça en action tout de suite ? Ça, c’est la première question.

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