– Non, certes, seulement je t'avoue qu'il y a une chose qui m'embarrasse fort, à présent.
– Laquelle, maître?
– C'est la façon dont je m'introduirai dans le couvent pour les avertir.
– C'est cependant bien simple; vous irez au couvent sous le même déguisement que vous avez pris aujourd'hui.
– Hum… tu crois que ce n'est pas beaucoup risquer?
– Pas le moins du monde, maître; qui voulez-vous qui s'occupe d'un pauvre vieillard?
– Enfin, j'essayerai; si j'échoue, j'aurai fait mon devoir de galant homme, ma conscience ne me reprochera rien.
Ils continuèrent à causer ainsi pendant plusieurs heures, prenant leurs dernières dispositions et essayant de prévoir tous les hasards qui pourraient, au dernier moment, venir à l'improviste contrecarrer la réussite de leurs projets.
Plus le jeune Français se laissait aller à une intimité plus complète avec le Guaranis, plus il reconnaissait d'intelligence dans ce pauvre diable d'Indien si simple et si naïf en apparence, et plus il se félicitait d'avoir accepté ses offres de service et de s'être confié à lui.
Il est vrai d'ajouter que si le peintre n'avait pas ainsi à point nommé rencontré ce serviteur dévoué, il aurait été dans une situation des plus critiques et presque dans l'impossibilité d'échapper au danger terrible suspendu sur sa tête; il le reconnaissait franchement et mettant de côté tout préjugé de race, il laissait sagement son serviteur agir pour lui, se contentant de suivre ses conseils, sans essayer de faire prévaloir ses idées; ce qui montrait chez le jeune homme, malgré son apparente frivolité de caractère, un grand bon sens et une rectitude de jugement peu commune.
Une demi-heure environ après le coucher du soleil, les deux hommes quittèrent la grotte au fond de laquelle ils étaient demeurés cachés pendant plus de quatre heures.
L'Indien qui, malgré les ténèbres, semblait voir comme en plein jour, guida son maître à travers des sentiers détournés, en apparence inextricables, mais au milieu desquels il se dirigeait avec une sûreté qui dénotait une complète connaissance des lieux, qu'il parcourait. Le peintre, peu habitué à ces courses de nuit, le suivait tant bien que mal butant presque à chaque pas, mais ne se décourageant point, et prenant gaiement son parti de ce nouveau contretemps.
Du reste, le trajet de la grotte, à l'endroit où il se rendait, était court; il ne dura tout au plus que trois quarts d'heure.
Tyro s'arrêta devant un rancho d'aspect assez misérable, construit au sommet d'une colline, et ouvrit, sans annoncer autrement sa présence, une porte formée par un cuir de bœuf étendu sur une claie en osier.
Le rancho était ou plutôt paraissait désert.
L'Indien battit le briquet et alluma un sebo.
L'intérieur du rancho ressemblait à l'extérieur et était fort misérable.
– Eh! fit Émile en jetant autour de lui un regard investigateur, ce rancho est-il donc abandonné?
– Nullement, maître, répondit Tyro, mais les propriétaires se sont retirés dans la pièce à côté afin de ne pas nous voir.
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21,250 francs de notre monnaie. front, alors priez Dieu, mesdames, parce que de nouveaux embarras se seront dressés devant moi. En dernier lieu, si vous me voyez effeuiller la fleur que je tiendrai à la main, vous devrez faire en toute hâte vos préparatifs de départ: le jour même de ma visite nous quitterons la ville. Vous souviendrez-vous de toutes ces recommandations?
Peaux de moutons teintes et préparées.