Gustave Aimard - Le Montonéro
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- Название:Le Montonéro
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- ISBN:http://www.gutenberg.org/ebooks/51144
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– Je ne puis encore vous révéler leurs noms, maître; mais ayez patience, un jour viendra où vous les connaîtrez.
– Avoir patience, cela est bientôt dit; malheureusement, je suis enfoncé jusqu'au cou dans un guêpier dont je ne sais comment sortir.
– Laissez-moi faire, maître; je réponds de tout. Vous partirez plus facilement que vous ne le croyez.
– Hum! Cela me paraît bien difficile.
L'Indien sourit en haussant légèrement les épaules.
– Tous les blancs sont ainsi, murmura-t-il comme s'il se parlait à lui-même; en apparence, leur conformation est la même que la nôtre et pourtant ils sont complètement incapables de faire par eux-mêmes la moindre des choses.
– C'est possible, répondit le jeune homme intérieurement piqué de cette remarque assez désobligeante, cela tient à une foule de considérations trop longues à l'expliquer et que d'ailleurs tu ne comprendrais pas; revenons à ce qui, seul, doit en ce moment nous occuper; je te répète que je trouve ma position désespérée et que je ne sais, même avec l'aide de ton dévouement, de quelle façon je m'en sortirai.
Il y eut quelques instants de silence entre les deux hommes, puis l'Indien reprit la parole, mais cette fois d'une voix claire, bien accentuée, comme un homme qui désire être compris du premier coup, sans être contraint de perdre en explications inutiles un temps qu'il considère comme fort précieux.
– Maître, dit-il, aussitôt que je fus informé de ce qui se passait, convaincu que je ne serais pas désavoué par vous, je dressai mon plan et je me mis en mesure de parer le nouveau coup qui vous frappait. Mon premier soin fut de me rendre dans votre maison; on me connaît, la plupart des peones sont mes amis; on ne fit donc pas attention à moi. Je fus libre d'aller et de venir à ma guise; sans attirer l'attention. Du reste, je profitai d'un moment où la maison était à peu près déserte, à cause de l'heure de la siesta qui fermait les yeux des maîtres et des criados; en un tour de main, aidé par quelques amis à moi, j'enlevai tout ce qui vous appartient jusqu'à vos chevaux, sur lesquels je chargeai vos bagages et vos caisses pleines de papiers et de toiles.
– Bien, interrompit le jeune homme avec une satisfaction nuancée d'une légère inquiétude; mais que pensera de ce procédé mon compatriote?
– Que cela ne vous inquiète pas, maître, répondit le Guaranis avec un sourire d'une expression singulière.
– Soit, tu auras sans doute trouvé un prétexte plausible pour dissimuler ce que ce procédé a d'insolite.
– C'est cela même, fit-il en ricanant.
– C'est fort bien; mais maintenant, dis-moi, Tyro, qu'as-tu fait de tous ces bagages? Je ne me soucie nullement de les perdre; ils composent le plus clair de ma fortune; je ne puis cependant pas camper ainsi de but en blanc à la belle étoile, d'autant plus que cela ne servirait à rien, et que ceux qui ont intérêt à me chercher m'auraient bientôt découvert; d'un autre côté je ne vois guère dans quelle maison je me puis loger sans courir le risque d'être aussitôt arrêté.
L'Indien se mit à rire.
– Eh! Eh! fit gaiement le jeune homme, puisque tu ris, c'est que mes affaires vont probablement bien et que tu es à peu près certain de m'avoir trouvé un abri sûr.
– Vous ne vous trompez pas, maître; je me suis effectivement occupé aussitôt de vous chercher un endroit où vous seriez en sûreté, et complètement à l'abri des poursuites.
– Diable! Cela n'a pas dû être facile à trouver dans la ville.
– Aussi, n'est-ce pas dans la ville que j'ai cherché.
– Oh! Oh! Où donc alors; je ne vois guère, dans la campagne, d'endroit où il me soit possible de me cacher.
– C'est que, comme nous autres Indiens, vous n'avez pas, maître, l'habitude du désert; à deux milles d'ici, tout au plus, dans un rancho d'Indiens guaranis, je vous ai trouvé un asile où je défie qu'on aille vous chercher, ou bien, au cas d'une visite, vous trouver.
– Tu piques singulièrement ma curiosité. Tout est-il préparé pour me recevoir?
– Oui, maître.
– Pourquoi donc demeurons-nous ici alors, au lieu de nous y rendre?
– Parce que, maître, le soleil n'est pas couché encore, et qu'il fait trop jour pour se hasarder dans la campagne.
– Tu as raison, mon brave Tyro; je te remercie de ce nouveau service.
– Je n'ai fait que mon devoir, maître.
– Hum! Enfin, puisque tu le veux, j'y consens. Seulement, crois bien que je ne suis pas ingrat. Ainsi, voilà qui est convenu: je suis déménagé. Mon cher compatriote sera bien étonné lorsqu'il apprendra que je suis parti sans prendre congé de lui.
L'Indien rit silencieusement sans répondre.
– Malheureusement, mon ami, continua le jeune homme, cette position est fort précaire, elle ne saurait durer longtemps.
– Rapportez-vous-en à moi, maître, avant trois jours nous serons partis; toutes mes mesures sont prises en conséquence; mes préparatifs seraient déjà terminés si j'avais eu à ma disposition la somme nécessaire à l'achat de diverses choses indispensables.
– Qu'à cela ne tienne, s'écria le jeune homme en fouillant vivement à sa poche et en retirant la bourse que lui avait remise la marquise, voilà de l'argent.
– Oh! fit l'Indien avec joie, il y a là beaucoup plus qu'il ne nous faut.
Mais soudain le peintre devint triste, et retira du Guaranis la bourse que déjà il lui avait abandonnée.
– Je suis fou, dit-il maintenant, nous ne pouvons user de cet argent: il n'est pas à nous, nous n'avons pas le droit de nous en servir.
Tyro le regarda avec surprise.
– Oui, continua-t-il en hochant doucement la tête, cette somme m'a été remise par la personne que j'avais promis de sauver, afin de tout préparer pour sa fuite.
– Eh bien? fit l'Indien.
– Dame! reprit le jeune homme, maintenant la question me paraît singulièrement changée; j'aurai, je le crois, fort à faire à me sauver tout seul.
– La situation est toujours la même pour vous, maître, vous pouvez tenir la parole que vous avez donnée; au contraire, peut-être êtes-vous dans de meilleures conditions aujourd'hui que vous ne l'étiez hier; pour organiser, non seulement votre fuite, mais celle de ces personnes; j'ai tout prévu.
– Voyons, explique-toi, car je recommence à ne plus te comprendre du tout.
– Comment cela, maître?
– Dame! Tu sembles connaître mieux que moi mes affaires.
– Que cela ne vous inquiète pas, je ne sais de vos affaires que ce que je dois en savoir pour vous être utile au besoin et être en mesure de vous prouver quel est mon dévouement pour vous. D'ailleurs, si vous le désirez, je paraîtrai ne rien savoir.
– Belle avance! s'écria le jeune homme en riant. Allons, puisqu'il ne m'est même pas possible de conserver mes secrets à moi tout seul, prends-en donc ta part, sorcier que tu es. Je ne me plaindrai pas davantage; maintenant, continue.
– Donnez-moi seulement cet or, maître, et laissez-moi agir.
– En effet, je crois que c'est le plus simple; prends-le donc, ajouta-t-il en lui mettant la bourse dans la main; seulement, hâte-toi, car, mieux que moi, tu dois savoir que nous n'avons pas de temps à perdre.
– Oh! Maintenant rien ne nous presse; on vous croit parti; on vous cherche bien loin; on vous laisse ainsi toutes les facilités possibles pour faire ici tout ce que vous voudrez.
– C'est vrai; s'il ne s'agissait que de moi, ma foi, j'ai une si grande confiance en ton habileté, que je ne me presserais pas du tout, je t'assure; mais…
– Oui, interrompit-il, je sais ce que vous voulez dire, maître; il s'agit des dames. Elles sont pressées, elles, et elles ont des raisons pour cela; mais elles n'ont rien à redouter avant trois jours, et je ne vous en demande que deux; est-ce trop?
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