Gustave Aimard - Le Montonéro
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- Название:Le Montonéro
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- ISBN:http://www.gutenberg.org/ebooks/51144
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– Vous vous trompez, ou bien ce qui est plus probable, excusez-moi, je vous en prie, madame, vous ne voulez pas me comprendre.
– Peut-être aussi est-ce un peu de votre faute, señor, reprit-elle avec une légère teinte d'ironie, et cela tient-il à l'obscurité dont vos paroles sont enveloppées, à votre insu sans doute.
Don Zéno réprima un geste d'impatience.
– Voyons, madame, fit-il au bout d'un instant, soyons francs, le voulez-vous?
– Je ne demande pas mieux pour ma part, señor.
– Vous avez ici deux prisonnières?
– J'ai deux dames que je n'ai reçues dans l'intérieur de cette maison, que sur l'injonction et le commandement exprès du gouverneur de la ville; est-ce de ces deux dames dont vous parlez, señor?
– Oui, señora, d'elles-mêmes.
– Fort bien; elles sont ici, j'ai même des ordres très sévères à leur sujet.
– Je le sais.
– Ces dames n'ont rien que je sache à voir dans cet entretien?
– Au contraire, madame, car c'est d'elles seules qu'il s'agit; c'est pour elles seules que je me suis présenté ici.
– Très bien, señor, continuez, je vous écoute.
– Ces dames ont été faites prisonnières par moi, et par moi aussi conduites dans cette ville.
– Vous pourriez même ajouter dans ce couvent, señor; mais continuez.
– Vous supposez à tort, madame, que je suis l'ennemi de ces malheureuses femmes; nul, au contraire, ne s'intéresse plus que moi à leur sort.
– Ah! fit-elle avec ironie.
– Vous ne me croyez pas, madame; en effet, les apparences me condamnent.
– En attendant que vous fassiez condamner ces malheureuses dames; n'est-ce pas, caballero?
– Señora! s'écria-t-il avec violence, mais, se contraignant aussitôt, pardonnez-moi cet emportement, madame; mais si vous consentiez à m'entendre…
– N'est-ce donc pas ce que je fais en ce moment, señor?
– Oui, vous m'écoutez, c'est vrai, madame; mais avec un parti pris d'avance de ne pas ajouter foi à mes paroles, si véridiques qu'elles soient.
L'abbesse fit un léger mouvement des épaules et reprit:
– C'est que, señor, vous me dites en ce moment des choses tellement incroyables! Comment voulez-vous que lorsque vous-même m'avez avoué à l'instant que vous aviez arrêtés ces dames, lorsqu'il vous était si facile de leur laisser continuer leur voyage, que c'est vous qui les avez conduites dans cette ville, que c'est vous encore qui les avez amenées dans ce couvent, afin de leur enlever tout espoir de fuite; comment voulez vous que je puisse ajouter foi aux protestations de dévouement dont il vous plaît aujourd'hui de faire parade devant moi? Ce serait plus que de la naïveté de ma part, convenez-en, et vous seriez en droit de me croire ce que je ne suis pas, c'est-à-dire, pour parler franc, une sotte.
– Oh, madame! Il y a bien des choses que vous ignorez.
– Certainement, il y a toujours bien des choses qu'on ignore en pareil cas; mais voyons, venons au fait, puisque vous-même m'avez proposé la franchise; prouvez-moi que bien réellement vous avez l'intention de me dire la vérité, faites-moi connaître ces choses que j'ignore.
– Je ne demande pas mieux, madame.
– Seulement, je vous avertis que j'en sais peut-être beaucoup de ces choses, et que, si vous vous écartez du droit chemin, je vous y remettrai impitoyablement. Ce marché vous convient-il?
– On ne saurait davantage, madame.
– Eh bien! Parlez, je vous promets de ne pas vous interrompre.
– Vous me comblez, señora; mais, pour vous apprendre toute la vérité, je suis contraint d'entrer dans certains détails touchant ma famille qui, sans doute, auront peu d'intérêt pour vous.
– Pardon, je veux être impartiale, donc je dois tout savoir.
En prononçant ces paroles, elle jeta à la dérobée un regard du côté de la porte de la seconde pièce.
Ce regard ne fut pas surpris par le montonero qui, en ce moment, la tête baissée sur la poitrine, semblait recueillir ses souvenirs.
Enfin, après quelques minutes, il commença.
– Ma famille, ainsi que vous l'indique mon nom, madame, est d'origine portugaise: un de mes ancêtres fut cet Álvarez Cabral auquel le Portugal doit de si magnifiques découvertes. Fixés au Brésil depuis les premiers temps de l'occupation, mes aïeux s'établirent dans la province de São Paulo, et, entraînés tour à tour par l'exemple de leurs voisins et de leurs amis, ils tentèrent de longues et périlleuses expéditions dans l'intérieur des terres inconnues de tous, et plusieurs d'entre eux comptèrent parmi les plus célèbres et les plus hardis Paulistas de la province. Pardonnez-moi ces détails, madame, mais ils sont indispensables; du reste, je les abrège autant que cela m'est possible. Mon aïeul, à la suite d'une discussion fort vive avec le vice-roi du Brésil, don Vasco Fernández Cesar de Meneses, vers 1723, discussion dont jamais il ne voulut nous révéler les motifs, vit ses biens mis sous séquestre; lui-même fut obligé de prendre la fuite avec toute sa famille. Un peu de patience, je vous en conjure, madame.
– Vous êtes injuste, señor; ces détails, que j'ignorais, m'intéressent au plus haut point.
– Mon aïeul, avec les débris qu'il réussit à sauver de sa fortune, débris assez considérables, je me hâte de le dire, car il était colossalement riche, se réfugia dans la vice-royauté de Buenos Aires, afin de plus facilement repasser au Brésil, si la fortune cessait de lui être contraire. Mais son espoir fut déçu; il devait mourir dans l'exil; sa famille était condamnée à ne revoir jamais sa patrie. Cependant, à différentes reprises, des propositions lui furent faites pour entrer en accommodement avec le gouvernement portugais, mais toujours il les repoussa avec hauteur, protestant que, n'ayant commis aucun crime, il ne voulait pas être absous, et que surtout, – remarquez bien cette dernière parole, madame, – le gouvernement, qui lui avait enlevé ses biens, n'avait rien à prétendre sur ce qui lui restait; qu'il ne consentirait jamais à payer une grâce qu'on n'avait pas le droit de lui vendre. Plus tard, lorsque mon aïeul fut sur le point de rendre l'âme, et que mon grand-père et mon père furent réunis autour de son lit, bien que fort jeune encore, mon père crut comprendre quelles étaient les propositions faites par le gouvernement portugais, et que le vieillard avait toujours obstinément repoussées.
– Ah! fit l'abbesse, commençant malgré elle à s'intéresser à ce récit, fait avec un accent de vérité qui ne pouvait être révoqué en doute.
– Jugez-en vous-même, madame, reprit le montonero; mon aïeul, ainsi que je vous l'ai dit, se sentant mourir, avait réuni mon grand-père et mon père autour de son lit, puis, après leur avoir fait jurer sur le Christ et sur l'Evangile de ne jamais révéler ce qu'il allait leur dire, il leur confia un secret d'une importance immense pour l'avenir de notre famille; en un mot, il leur avoua que quelque temps avant son exil, dans la dernière expédition qu'il avait tentée seul selon sa coutume, il avait découvert des mines de diamants et des gisements d'or d'une richesse incalculable, il entra dans les plus grands détails sur la route à suivre pour retrouver le pays où ces richesses inconnues étaient enfouies, remit à mon grand-père une carte tracée par lui sur les lieux mêmes, y ajouta, de peur que mon grand-père oubliât quelque détail important, une liasse de manuscrit où l'histoire de son expédition et de sa découverte ainsi que l'itinéraire qu'il avait suivi pour aller et revenir, étaient racontés jour par jour, presque heure par heure; puis certain que cette fortune qu'il leur léguait ne serait pas perdue pour eux, il bénit ses enfants et mourut presque aussitôt épuisé par les efforts qu'il lui avait fallu faire pour bien les renseigner; mais, avant de fermer à jamais les yeux, il leur fit une dernière fois jurer un secret inviolable.
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