Pierre-Marie-Joseph Bonnefoux - Vie de Christophe Colomb
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- Название:Vie de Christophe Colomb
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Les conversations que, dans cette période, il eut avec Correo, l'application qu'il portait à la construction de ses cartes qui était une de ses occupations favorites, l'étude qu'il fit des journaux, manuscrits et plans de son beau-père, furent pour lui des motifs incessants d'examen; ces motifs, joints à l'enthousiasme avec lequel les découvertes multipliées des Portugais le long du continent d'Afrique étaient accueillies, transportèrent son imagination et lui firent concevoir le dessein de tenter plus encore, et d'aller dans l'Inde en se dirigeant vers l'Occident.
Bientôt ses pensées ne purent plus se détacher de ce dessein, et plus il s'en préoccupait, plus il trouvait des raisons pour y persister.
On a dit que plusieurs entretiens, plusieurs fables, plusieurs redites ou rapports recueillis par Colomb, soit sur la côte de Guinée, soit surtout aux Açores et à Porto-Santo, sur l'existence d'une terre étendue située de l'autre côté de l'Atlantique, avaient été le point de départ de la grande idée de Colomb; mais si ces bruits, qu'on a cités depuis lors, avaient eu quelque consistance, le prince Henri les aurait connus, et il n'aurait certainement laissé à aucun autre la gloire de l'entreprise.
On ne peut donc attribuer ce point de départ à d'autres causes qu'à celles qui sont assignées par Fernand, et qui sont le fruit de la réflexion la plus persévérante et la mieux mûrie. Suivons, en effet, Colomb pas à pas; nous verrons ainsi se confirmer l'opinion de Fernand, et il sera impossible de ne pas reconnaître avec lui, que des rapports vagues, des bruits incohérents, des contes chimériques, des faits peu concluants, tels que ceux que l'envie a inventés ou amplifiés après l'événement, n'eurent aucune influence sur l'esprit vigoureux de Colomb, et que ses idées reposaient sur ses recherches mentales et sur les convictions les mieux fondées.
Toscanelli, Italien très-versé dans la cosmographie, habitait alors la ville de Florence; or, il existe une correspondance entre Colomb et Toscanelli qui remonte à l'année 1474; mais on doit penser que le sujet abordé par Colomb était mûri déjà depuis longtemps dans son jugement, lorsqu'il entra en communication épistolaire avec ce savant. Il y posa en principe que la terre est un corps sphérique dont on pouvait faire le tour dans le sens de l'équateur, et que les hommes placés aux antipodes les uns des autres, y marchaient et s'y tenaient debout pieds contre pieds , ce qui était une des assertions les plus téméraires qu'on pût alors avancer: il divisait l'équateur, comme toutes les circonférences de cercle, en 360 degrés, et, s'appuyant sur le globe de Ptolémée et sur la carte plus nouvelle de Marinus de Tyr, il accordait aux anciens la connaissance géographique de 225 de ces degrés, qui comprenaient tout l'espace renfermé de l'Est à l'Ouest, entre la ville de Thiné, extrémité orientale de l'Asie, et les îles Fortunées ou Canaries, extrémités occidentales du monde alors connu. Depuis ce temps-là, les Portugais avaient découvert les Açores; ainsi, il fallait ajouter environ 15 degrés aux 225 des anciens, ce qui donnait une somme de 240 degrés, équivalente aux deux tiers de l'étendue circulaire de la terre.
Ce calcul de Colomb était rigoureux dans la supposition de l'exactitude du globe et de la carte dont il se servait comme base; mais il est évident pour nous aujourd'hui, que l'extrémité orientale de l'Asie y était portée beaucoup trop loin, et cette erreur, qu'on ne pouvait attribuer à Colomb, fut très-heureuse, car elle ne lui permettait de compter que sur un parcours de 120 degrés ou de 2,400 lieues marines entre les Açores et le point le plus rapproché de l'Asie. Il devait donc, après avoir franchi l'espace occupé par ces 120 degrés, ou arriver aux confins orientaux de l'Asie, ou découvrir les terres qui pouvaient s'interposer. Si même on s'en rapportait aux calculs de l'Arabe Alfragan, fondés sur l'opinion d'Aristote, de Sénèque, de Pline et de Strabon, ces 120 degrés auraient été loin de valoir 2,400 lieues, car ce mathématicien supposait la terre moins étendue qu'elle ne l'est réellement; selon lui, chaque degré de l'équateur était inférieur à 20 lieues marines d'une assez grande quantité.
La réponse de Toscanelli fut un vif encouragement pour Colomb; il y était même fait mention du fameux Marco Paolo, voyageur vénitien qui avait établi, dans une narration de ses voyages par terre et dans l'Orient pendant le quatorzième siècle, que les parties les plus éloignées du continent asiatique et dans lesquelles il avait pénétré, étaient bien au delà de l'espace assigné par Ptolémée. Toscanelli avait compris immédiatement la portée extraordinaire du projet de Colomb; il s'en montra émerveillé et il le conjura ardemment de le mettre à exécution, l'assurant qu'en partant de Lisbonne même, il aurait tout au plus 1,350 lieues marines à franchir pour arriver à la province de Mangi, près du Cathai par lequel on doit supposer qu'il désignait ce que nous appelons la Chine. Pour enflammer davantage son imagination, il lui retraça les détails prodigieux donnés par Marco Paolo sur le Cathai, sur la puissance et la grandeur du grand kan ou du souverain de ces contrées opulentes, sur la splendeur de Cambalu et de Quinsai, capitales de son empire, et sur les richesses incalculables de l'île de Cipango qui avoisinait le Cathai, et qui, probablement, était le Japon. Toscanelli joignit à ces renseignements une carte sur laquelle étaient portées, soit les côtes occidentales de l'Europe et de l'Afrique, soit les parties orientales de l'Asie séparées les unes des autres de la faible distance de 1,350 lieues marines (environ 7,500 kilomètres). On y voyait aussi, à diverses distances et convenablement placées, Cipango, Antilla, ainsi que d'autres îles de moindre importance.
Cette lettre fit sur l'esprit de Colomb une impression qui non-seulement fut vive, mais encore très-durable, car, dans ses préoccupations, ses voyages ou ses propositions, on voit souvent reparaître les territoires du grand kan, le Cathai et l'île de Cipango, qui lui avaient été offerts en perspective par son savant correspondant.
L'approbation qui fut donnée par Toscanelli aux plans de Colomb acheva de le confirmer dans leur excellence; il s'occupa dès lors à compléter sa théorie; lorsque les diverses parties en furent bien concertées, il s'y fixa avec une fermeté inébranlable; jamais il n'en parla avec l'accent du doute ni de l'hésitation, et ce fut pour lui chose aussi authentique que si de ses yeux il avait aperçu, que si de ses pieds il avait foulé la terre qu'il voyait par l'effet de son imagination. Un sentiment religieux, qui avait une teinte de sublimité, se mêla à ses pensées; on eût dit, en l'entendant parler, qu'on avait devant soi un homme inspiré par un effet de la puissance divine, qui entre tous l'avait choisi pour accomplir une œuvre excédant les facultés intellectuelles d'un simple mortel, et des volontés de laquelle il reconnaissait n'être que le docile agent!
Et quand il ajoutait, avec une conviction intime, que le moment était venu où les extrémités les plus distantes de la terre devaient entrer en communication les unes avec les autres, et où toutes les nations, toutes les îles, tous les langages allaient se réunir sous la bannière du divin rédempteur des hommes, on ne savait ce qu'on devait admirer le plus, ou de la science profonde de ses arguments, ou de l'éloquence avec laquelle il les prononçait, ou, enfin, de la foi vive et religieuse dont il était animé.
Il en résulta pour son esprit une élévation nouvelle; pour son regard, un plus grand air d'autorité; pour son maintien, une noblesse et une dignité qui frappaient tous ceux qui l'approchaient. L'envie et le dénigrement se tenaient même loin de lui, pour répandre les fables ou les calomnies par lesquelles on cherchait quelquefois à lui ravir l'honneur de l'idée première, ou à entraver ses projets; mais, dans le libre cours d'une discussion calme et sérieuse, il avait toujours la supériorité. On pouvait donc se refuser à l'aider dans ses projets; mais il était difficile de répondre à ses discours, de réfuter ses opinions, et surtout de ne pas estimer l'homme qui disait: «Voilà mon plan; s'il est dangereux à exécuter, je ne suis pas un simple théoricien qui laisse aux autres la chance de succomber sous les périls; mais je suis un homme d'action; je suis prêt à sacrifier ma vie pour servir d'exemple aux autres; et finalement, si je n'aborde pas aux rivages de l'Asie par mer, c'est que l'Atlantique a d'autres limites dans l'Occident, et ces limites je les découvrirai! »
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