Pierre-Marie-Joseph Bonnefoux - Vie de Christophe Colomb

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Presque au même moment, Alonzo Pinzon se rapprocha aussi de Colomb, et le ravissement étouffait sa voix, car il avait vu, et il eut toutes les peines du monde à l'exprimer, il avait vu une tige de canne à sucre, comme celle que les Génois et les Vénitiens apportaient ou recevaient de l'Orient par la mer Noire et par les communications qui existaient entre eux et les Indes orientales.

Enfin, un tronc d'arbre fut recueilli, ainsi qu'une petite planche d'un bois inconnu dans nos climats et un bâton assez artistement sculpté ou travaillé. Ces objets furent tous retirés de la mer par les embarcations des navires, et portés sur le pont de la Santa-Maria .

«Que Dieu soit loué, s'écria Colomb, non-seulement nous allons voir la terre, mais encore une terre habitée par des êtres intelligents; allons! voilà assez de preuves, ne perdons plus de temps; à l'Ouest, à l'Ouest, et toujours à l'Ouest!»

Le soir, après la prière, les matelots entonnèrent d'eux mêmes le Salve regina , chant religieux si cher aux marins d'autrefois, qui se plaçaient toujours sous la protection de la divine Marie! Colomb fit, après que le chant fut achevé, un discours éminemment pathétique, dans lequel il affirma qu'avant vingt-quatre heures la terre serait découverte, et où il n'oublia pas de remercier la Providence de l'avoir toujours conduit comme par la main, et de lui avoir accordé les vents les plus favorables, la mer la plus unie, le temps le plus beau qu'un marin pût désirer.

Il serait impossible de décrire le degré d'allégresse et d'espérance qui régnait parmi les équipages; de joyeuses paroles étaient échangées; des chants, des exclamations sortaient de toutes les poitrines; les cœurs étaient émus et même attendris; et la moindre saillie provoquait le rire, là où, vingt-quatre heures auparavant, tout était ténèbres et consternation. Les minutes s'écoulaient rapidement; ce n'était plus vers l'arrière et vers l'Espagne que les yeux et les pensées se reportaient, mais vers l'avant, vers ce magique Ouest que Colomb leur indiquait avec une confiance si parfaite que nul ne croyait plus à ses mystères.

La présence des objets que l'on venait de recueillir, de voir et de toucher, avait créé un véritable délire. On n'avait jusqu'alors rencontré que des oiseaux, des poissons, des herbes marines, signes souvent incertains; mais ce qu'ils avaient sous les yeux témoignait si fortement qu'ils étaient près d'une terre habitée, qu'ils ne pouvaient se refuser à cette évidence; enfin tous les doutes s'étaient évanouis devant cette confirmation inespérée des prédictions du grand-amiral; aussi tous se mirent-ils à contempler d'un œil vigilant la ligne resplendissante de l'horizon au moment du coucher du soleil, et ils s'apprêtèrent à redoubler d'attention quand ils n'auraient plus à regarder que la nappe assombrie de l'eau et ses paillettes étincelantes.

Quoique la couleur de la mer n'eût rien perdu de sa transparence, Colomb avait fait sonder avec une ligne de 250 brasses, qui n'atteignit pas le fond: «Eh bien, dit-il alors, mettons toutes voiles dehors, approchons-nous encore; mais redoublons de surveillance, car la terre n'est certainement pas loin!»

Personne, on le pense bien, ne songea à se coucher ni à dormir, tant on était agité, tant la scène était attachante et tant l'intérêt était excité! Qu'allait-on voir? Où allait-on aborder? Comment étaient faites les rives que l'on allait découvrir? Quels êtres les habitaient? Étaient-ce des hommes comme nous, ou une race étrange et monstrueuse? Verrait-on, enfin, une solitude sauvage, image du chaos, ou bien des champs couverts de plantes odoriférantes, d'arbustes en fleurs et de villes d'or, comme on se représentait quelquefois celles dont la splendeur était décrite par les voyageurs qui avaient pénétré dans l'Orient, et admiré sa civilisation?

Pour calmer leur imagination, les matelots se mirent à chanter de nouveau le Salve regina! Ce fut une chose solennelle que d'entendre les accents de la prière se mêler aux soupirs de la brise et au bruissement de l'eau dans ce désert océanique; jamais cet hymne n'avait si doucement retenti aux oreilles charmées de Colomb.

À dix heures du soir, pendant que chacun, l'œil fixé vers l'horizon scrutait jusqu'aux plus vagues indications de la terre, Colomb, qui veillait autant et plus encore que les autres, aperçut tout à coup, par le travers, une lumière qui se balançait à une certaine distance, dont il perdait la trace par intervalles, et qu'il revoyait bientôt de nouveau. Guttierez, à qui il communiqua cette découverte, regarda dans la direction indiquée par Colomb et distingua parfaitement la lumière. Colomb fit alors appeler Rodrigue Sanchez de Ségovie, qui était l'administrateur de la flotille; il voulut lui montrer la lumière, mais elle avait disparu; cependant elle se remontra quelque temps après, et tous les trois la virent très-distinctement. «Cette lumière vient de quelque côte ou d'une barque de pêcheurs, dit le grand-amiral, et, certainement, nous verrons la terre cette nuit!»

Mais comme cette lumière s'évanouit ensuite définitivement, les matelots finirent par n'y attacher aucune importance. Cependant la brise avait fraîchi: les caravelles avaient atteint les 9 nœuds ou milles marins à l'heure, qui étaient le maximum de la vitesse de la Santa-Maria ; elles continuèrent à naviguer toutes voiles dehors, et toujours le cap à l'Ouest.

Par intervalles, les marins tressaillaient au sifflement du vent dans les cordages, comme s'ils eussent entendu les voix sinistres d'un pays inconnu; quelquefois même, quand la lame battait la muraille de la Santa-Maria , ils tournaient la tête, comme s'attendant à voir une foule d'êtres bizarres sortir du monde occidental, et apparaître sur le pont. Soudainement, lorsque les esprits étaient le plus impressionnés, un vif éclat de lumière très-apparent et très-voisin frappa tous les regards, et immédiatement après, une détonation formidable se fit entendre.

«Amis, s'écria le grand-amiral, c'est le signal convenu; la Pinta me signale la terre par un coup de canon! Voyez-la qui met en panne comme si elle craignait de la trop approcher; mettons en panne aussi, et au point du jour nous y débarquerons!

La Pinta , qui, à cause de son moindre tirant d'eau, marchait en avant de la Santa-Maria , avait en effet vu la terre; c'était un matelot habitant de Triana, faubourg de Séville, mais né à Alcala de la Guadaira, et nommé Rodrigue Berméjo qui l'avait découverte: son nom mérite d'être soigneusement inscrit et conservé à côté de celui de Colomb, comme ayant été le premier à confirmer positivement les théories et les prévisions du savant chef de l'expédition. La récompense promise d'une pension de 10,000 maravédis ne lui fut cependant pas accordée par la suite, car on crut devoir en faire l'honneur à Colomb qui avait découvert la lumière vue à dix heures; mais il fut généreusement indemnisé.

La nuit était assez claire, le ciel brillait de mille étoiles: de l'Océan même semblait émaner une certaine lueur; on aperçut alors visiblement, des trois caravelles, une bande assez étendue où l'azur du ciel cessait, et où une sombre éminence s'élevait au-dessus de l'eau. Cette éminence avait tous les caractères d'une côte; on en distinguait les anfractuosités, les contours, presque les couleurs, et il n'était plus permis de douter.

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