Joseph Bertrand - L'Académie des sciences et les académiciens de 1666 à 1793
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- Название:L'Académie des sciences et les académiciens de 1666 à 1793
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L'Académie des sciences et les académiciens de 1666 à 1793: краткое содержание, описание и аннотация
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Bon. Examiner la force de la percussion ou la communication du mouvement dans la rencontre des corps, dont je crois avoir donné le premier les véritables règles.
La principale occupation de cette Assemblée et la plus utile doibt estre, à mon avis, de travailler à l’histoire naturelle à peu près suivant le dessein de Verulamius. Cette histoire consiste en expériences et en remarques et est l’unique moyen pour parvenir à la connoissance des causes de tout ce qu’on voit dans la nature. Comme pour sçavoir ce que c’est que la pesanteur, le chaud, le froid, l’attraction de l’aimant, la lumière, les couleurs, de quelles parties est composé l’air, l’eau, le feu et tous les autres corps, à quoy sert la respiration des animaux, de quelle façon croissent les metaux, les pierres et les herbes, de toutes lesquelles choses on ne sçait encore rien ou très peu, n’y ayant pourtant rien au monde dont la connoissance seroit tant à souhaiter et plus utile.
Bon. L’on devroit, suivant les diverses matières dont j’en viens de nommer quelques-unes, distinguer les chapitres de cette histoire et y amasser toutes les remarques et expériences qui regardent chacune en particulier, et de ne se pas tant mettre en peine d’y rapporter des expériences rares et difficiles à faire, que celles qui paroissent essentielles pour la découverte de ce que l’on cherche, quand bien même elles seroient fort communes.
L’utilité d’une telle histoire faite avec fidélité s’estend à tout le genre humain et dans tous les siècles à venir, parce qu’outre le profit qu’on peut tirer des expériences particulières pour divers usages, l’assemblage de toutes est toujours un fondement assuré pour bastir une philosophie naturelle, dans laquelle il faut nécessairement procéder de la connoissance des effets à celle des causes.
La chimie et la dissection des animaux sont assurément nécessaires à ce dessein, mais il faudroit que les opérations de l’une ou de l’autre tendissent toujours à augmenter cette histoire de quelque article important et qui regardast la découverte de quelque chose qu’on se propose, sans perdre de temps à plusieurs mesmes remarques de quelques circonstances dont la connoissance ne peut avoir de la suite; pour ne pas encourir le reproche que faisoit Seneque aux philosophes anciens: Invenissent forsitan necessaria nisi et superflua quœsissent .
Il faudroit commencer par les matières que l’on jugera les plus belles et utiles, dont on pourra distribuer plusieurs à la fois à autant de personnes de ceux qui composent l’assemblée qui toutes les semaines y feront le rapport et lecture de ce qu’ils auront recueilli, et ce sera ainsi une occupation réglée, dont le fruit sera indubitablement très grand.
HUYGHENS.Cette note date de 1666, époque à laquelle Colbert proposa à Louis XIV la fondation de l’Académie des sciences. C’est cette même année que Huyghens, appelé par le grand ministre et doté d’une pension considérable, vint se fixer à Paris.
Picard commença immédiatement avec Auzout et Huyghens une série d’observations astronomiques, et, en proposant de construire pour les planètes des tables plus complètes que celles de Kepler, il disait ses motifs d’espérer ses succès.
«On a, dit-il, quantité de nouvelles observations qui ont été faites très-exactement en divers lieux, lesquelles, jointes et comparées à celles des années précédentes, donnent une connaissance de l’astronomie bien plus particulière que celle qu’on a eue par le passé. La géométrie n’avait pas encore été poussée au point où elle est présentement; on a pour observer des instruments beaucoup meilleurs que ceux dont se sont servis les anciens. A peine avait-on, du temps de Kepler, de grandes lunettes de six ou sept pieds. On en fait aujourd’hui de soixante pieds. La méthode dont lui et ceux qui l’ont précédé se sont servis pour mesurer le temps est fort incertaine, et très-éloignée de la précision que nous donnent les horloges à pendule, qui marquent les minutes et même les secondes avec beaucoup plus d’exactitude que les horloges communes ne marquaient les heures et les demi-heures, et elles sont d’une si grande utilité que l’on peut, par leur moyen, non-seulement rectifier les heures des étoiles fixes sans aucun instrument, mais encore faire plusieurs observations qui sans cela seraient impossibles. Que si, à tous ces avantages, on ajoute les secours qu’il plaît à Sa Majesté de promettre à cette science si nécessaire dans l’usage de la vie, et par laquelle on puisse espérer de bons et grands instruments avec un lieu propre et tel qu’on le souhaite pour observer, on aura tout lieu de se promettre de bons résultats.»
Le ciel sembla favoriser la compagnie naissante: deux éclipses, aussi rapprochées qu’elles puissent l’être, se succédèrent à quinze jours d’intervalle. La première surtout présenta un spectacle curieux et une instruction importante. Quand la lune s’éclipsa à l’horizon, le soleil lui-même n’était pas encore caché. Ce singulier phénomène avait été observé déjà par Pline et par Moestlin, le maître de Kepler. Les académiciens, qui ne l’ignoraient pas, y prirent cependant un grand intérêt; en voyant en effet la lune s’obscurcir lorsque rien en apparence n’intercepte pour elle les rayons du soleil, on demeure assuré, sans recourir à aucune autre preuve, que les astres relevés par la réfraction ne sont pas où ils semblent être. L’Académie, plaçant au nombre de ses travaux astronomiques l’étude immédiate de la réfraction, résolut d’approfondir une théorie aussi indispensable à l’exactitude de toutes les autres. Huyghens proposa plusieurs méthodes qui furent suivies et perfectionnées, et l’Académie contribua à faire disparaître une erreur grave presque universellement admise jusqu’alors. La réfraction, qui diminue avec l’élévation de l’astre observé, ne devient nulle qu’au zénith; les observateurs, qui l’avaient négligée pour les hauteurs plus grandes que 45°, s’étaient trompés par là de plus d’une minute sur la latitude de Paris, base nécessaire de tous les travaux de l’Observatoire.
Les mathématiciens eux-mêmes entreprirent une œuvre collective. Un traité de mécanique, composé par eux, devait être l’une des premières productions de l’Académie. Chaque géomètre, à tour de rôle, composait un chapitre et, comme on disait alors, était député pour penser à une question . Plusieurs séances étaient consacrées ensuite à lire son travail et à le discuter. Descartes, que le plus grand nombre des académiciens reconnaissaient pour leur maître, avait dit cependant: «On voit souvent qu’il n’y a pas autant de perfection dans les ouvrages composés de plusieurs pièces et faits de la main de plusieurs maîtres qu’en ceux auxquels un seul a travaillé.» Le nouveau traité ne démentit pas ce jugement, et si le temps qu’on y a consacré lui donne une place dans l’histoire de l’Académie, il n’en occupe aucune dans celle des progrès de la science.
L’Académie, qui devait composer en même temps et qui composa en effet un traité sur l’histoire des animaux, en amassait confusément les matériaux, en suivant, sans ordre régulier et sans dessein prémédité, le seul hasard des occasions: un renard, un blaireau, une fouine, une civette, un putois, une belette, plusieurs salamandres, un caméléon, une gazelle, un sapajou, un ours, un hérisson, une cigogne, une tigresse, un dromadaire, une chouette, un esturgeon et une oie vivante dont on examina les organes respiratoires, se succédèrent dans les séances du samedi sur la table de dissection. Mais la plus éclatante et la plus mémorable de toutes les dissections fut celle d’un éléphant de la ménagerie de Versailles. Le roi y assista; l’opération eut lieu à Versailles. Elle était commencée depuis quelque temps, lorsque le roi, sans s’être fait annoncer, entra tout à coup dans la salle et demanda où était l’anatomiste qu’il ne voyait point. Duverney, le scalpel à la main, s’éleva alors des flancs de l’animal où il était englouti et fit devant lui l’histoire des principaux organes, en y mêlant sans doute quelque ingénieuse flatterie. L’œil, apporté à Paris, fut étudié avec grand soin; la trompe occupa deux séances; la chair, le cerveau, l’ivoire et la liqueur du péricarde furent analysés par les chimistes, c’est-à-dire successivement soumis à une distillation qui détruit les principes sans en révéler la nature.
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