Charles Dickens - Les conteurs à la ronde

Здесь есть возможность читать онлайн «Charles Dickens - Les conteurs à la ronde» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: foreign_antique, foreign_prose, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les conteurs à la ronde: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les conteurs à la ronde»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Les conteurs à la ronde — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les conteurs à la ronde», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

– J'ai laissé tomber votre maillet dans le courant, répondit le batelier.

– Misérable! s'écria Carl en s'élançant sur lui, qu'as-tu fait là?

– Épargnez-moi, maître, répondit le batelier avec une affreuse grimace; votre maillet s'est échappé de ma main au moment où je voulais frapper une chauve-souris qui volait autour de ma tête» Carl, furieux, porta plusieurs coups au batelier; mais celui-ci les évita, et, glissant sous son bras, il se mit de nouveau à courir sur le rebord du bateau. De plus en plus furieux, Carl finit par l'atteindre et par se jeter sur lui si violemment, que le bateau chavira et qu'ils tombèrent tous deux dans la rivière. S'apercevant alors que le batelier ne savait pas nager, Carl oublia son maillet pour saisir le pauvre diable et gagner la rive avec lui. Le courant était si fort, qu'il les entraîna bien plus loin; mais ils finirent par arriver à terre. On pouvait alors apercevoir les lumières de la ville, qui était proche. Carl se mit en marche, le coeur triste, après avoir ordonné au batelier de le suivre. Mais quand, arrivé près des portes, il se retourna, le batelier avait disparu. Il l'appela à haute voix et revint un peu sur ses pas pour l'appeler encore, sans recevoir aucune réponse. À la fin il se décida à gagner la ville, et il n'entendit plus jamais parler du batelier.

Comme on le pense bien, Carl ne ferma pas l'oeil cette nuit-là. Au point du jour, il offrit presque tout l'argent qui lui restait pour un bateau, et il descendit seul la rivière. Il pensait que son maillet avait pu flotter sur l'eau, malgré le poids des pièces d'or, et il espérait encore le rattraper. Mais il eut beau regarder de tous côtés et ramer tout le jour sans prendre de repos, il ne découvrit rien. Le Geber baignait maintenant des îles plus nombreuses. Ses deux rives prenaient un aspect tout-à-fait solitaire et désolé. Le vent tomba. L'eau devenait aussi noire que si le ciel était couvert d'une nuée orageuse, et la rivière courait toujours plus rapide, serpentant, comme la «Klar,» entre des rochers. Ces murailles grisâtres devenaient de plus en plus hautes, et le bateau allait de plus en plus vite, en sorte que Carl semblait descendre dans l'intérieur de la terre, quand il aperçut l'entrée de la caverne dont l'étranger lui avait parlé. Au même moment, il vit son maillet flottant à quelques brasses devant lui. Mais le bateau commençait à tournoyer dans un tourbillon. Carl sentait sa tête et son coeur tourner aussi. Cependant le maillet entrait dans la caverne et le bateau approchait de son embouchure. Alors, l'instinct de sa propre conservation l'emportant, Carl s'accrocha aux anfractuosités des rochers et s'arrêta. Plongeant les yeux dans les ténèbres, il vit plusieurs petites flammes flotter et reluire dans l'obscurité, mais il ne voyait rien de plus, et il entendait les eaux se précipiter, comme une cascade, avec de grands mugissements. Ce n'était pas tout de renoncer à la poursuite de son maillet, il fallait remonter le courant, et la tâche était difficile, les rames ne pouvant plus lui être d'aucun secours pour cela. Il serra cependant la rive où le courant était le plus faible, et, se cramponnant aux saillies des rochers, il parvint à rebrousser chemin. Durant toute la nuit il avança ainsi lentement, et un peu avant l'aube du jour il se trouva hors des murailles de pierre. Harassé de fatigue, il amarra son bateau, descendit sur la rive, se coucha sur la terre nue et s'endormit. À son réveil, il mangea un petit pain dont il s'était muni, et il poursuivit son voyage.

Durant bien des jours, Carl erra dans des régions désolées; il parcourut bien des forêts, traversa bien des rivières, et ses souliers étaient usés avant qu'il eût retrouvé le bon chemin de Stromthal. Un moment il fut tenté de retourner travailler huit ans chez Peter Schonfuss, mais il ne put se décider à rebrousser chemin sans avoir vu Marguerite. D'ailleurs; pensait-il, Jacob Elsen est un brave homme; quand il saura que j'ai travaillé et gagné les cinquante florins d'or, quoique je ne les aie plus, il me donnera sa fille.

Il rôda longtemps dans les rues et rencontra beaucoup de ses anciennes connaissances, qui l'avaient oublié. À la fin, il entra hardiment dans la rue où habitait Jacob et frappa à la vieille maison. Jacob vint lui-même ouvrir la porte.

– Le Wanderbusche est revenu! s'écria Jacob en l'embrassant; le coeur de Marguerite sera joyeux.»

Carl suivait le tonnelier en silence et la tête basse, comme s'il eût été coupable d'une mauvaise action. À peine osait-il commencer l'histoire de son maillet perdu.

– Comme vous êtes pâle, et comme vous avez maigri, dit Jacob. J'espère pourtant que vous avez mené une vie honnête? Les beaux habits! mais ils ne conviennent guère à un jeune ouvrier. Sûrement vous avez trouvé un trésor?

– Non, répondit Carl, j'ai tout perdu, même les cinquante florins d'or que j'avais gagnés par le travail de mes mains.»

Le front du vieillard s'obscurcit. Le regard inquiet et égaré de Carl, ses habits élégants souillés par le voyage, sa confusion et son silence, éveillaient les soupçons du prudent Jacob Elsen, et quand le jeune homme raconta son histoire, elle lui parut si étrange et si improbable qu'il hocha la tête.

– Carl, dit-il, vous avez habité de mauvaises villes. Mieux vaudrait être mort lorsque vous appreniez à raboter une douve, que de vivre pour devenir menteur!»

Carl ne répondit rien; mais il regagna la rue. Sur le seuil, il trouva Marguerite et, au grand étonnement de la jeune fille, il passa près d'elle sans lui parler. Durant toute la nuit, il rôda dans les rues de la ville. L'envie ne lui manquait pas de retourner dans la maison du vieux Peter Schonfuss et de sa fille Bertha; mais l'orgueil l'en empêchait; Il résolut donc de partir et d'aller chercher du travail ailleurs. Cependant, la froideur de sa conduite avec Marguerite pesait sur sa conscience. Il voulait la revoir avant de s'éloigner. Dans ce dessein, il se tint dans la rue, après le lever du soleil, jusqu'à ce qu'elle ouvrît la porte. Alors il s'avança vers elle.

– Ô Carl! lui dit Marguerite, est-ce là ce qui m'était réservé après trois années d'attente?

– Écoutez-moi, chère Marguerite! répliqua Carl.

– Je n'ose, dit Marguerite, mon père me l'a défendu. Je ne puis que vous dire adieu et prier le ciel pour que mon père reconnaisse un jour qu'il a tort.

– Je lui ai dit l'exacte vérité, s'écria Carl; mais Marguerite rentra et le laissa sur le seuil. Carl attendit un moment, et résolut de la suivre pour la convaincre au moins de son innocence avant son départ. Il leva donc le loquet, entra dans la maison et passa dans la cour en traversant la cuisine. Marguerite n'y était pas. Il entra alors dans l'atelier où il se trouva également seul, les compagnons n'étant pas encore venus; Marguerite était toujours la première personne levée dans la maison. Les malheurs de Carl et l'injustice qu'il avait éprouvée, lui venaient à l'esprit, et il lui semblait qu'une voix murmurait à son oreille:» Le monde entier est contre toi. C'est plus que je n'en puis supporter, dit-il, mieux vaut mourir!»

Il leva le loquet de la porte de bois qui donnait sur la rivière, et ouvrit cette porte toute grande à la clarté du jour qui se répandit dans l'atelier. C'était une belle et fraîche matinée; la Klar, grossie par les pluies de la veille, coulait à pleins bords. «De toutes mes espérances, de ma longue patience, de mon industrie, de mon ardeur au travail, de tout ce que j'ai souffert et de mon profond amour pour Marguerite, voilà donc la misérable fin! s'écria Carl en s'avançant vers la rivière.

Mais il s'arrêta soudain, son regard venait de saisir un objet arrêté entre les pieux de bouleaux et la rive. «Chose étrange, dit-il, c'est un maillet et il ressemble beaucoup à celui que j'ai perdu! Sûrement, l'un ou l'autre des compagnons de Jacob Elsen l'aura laissé tomber là.»

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les conteurs à la ronde»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les conteurs à la ronde» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les conteurs à la ronde»

Обсуждение, отзывы о книге «Les conteurs à la ronde» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x