Charles Dickens - Les conteurs à la ronde

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– Quelle est cette statue? demanda Carl à un passant.

Le passant répondit dans un dialecte étranger, qui fut pourtant compris de Carl:

– C'est la statue de notre rivière.

– Et comment nomme-t-on votre rivière?

– Le «Geber» (Le Bienfaiteur), parce qu'elle enrichit la ville et lui permet de trafiquer avec beaucoup de grandes cités.

– Et pourquoi cette statue a-t-elle la tête nue et les pieds cachés?

– Parce que nous savons où la rivière prend sa source; mais tout le monde ignore où elle aboutit.

– Ne peut-on savoir où aboutit le courant?

– C'est une entreprise dangereuse. Le courant devient très impétueux; resserré longtemps entre des rochers escarpés; il finit par se précipiter dans une profonde caverne où il se perd.

– C'est bien étrange, pensa Carl, que cette, ville ressemble sous tant de rapports à la mienne.»

Il n'était pas au bout de ses surprises.

Un peu plus loin, dans une rue étroite, il aperçut, une maison de bois avec un petit tonneau suspendu au-dessus de la porte en guise d'enseigne. Cette maison ressemblait tellement à celle de Jacob Elsen, que si les mots Peter Schonfuss, tonnelier du Duc, n'avaient pas été inscrits au-dessus de la porte, il aurait cru qu'il y avait de la magie.

Carl frappa, et une jeune femme vint ouvrir. Ici finissait la ressemblance, car il suffit d'un regard pour voir que Marguerite était cent fois plus belle.

– Je ne sais pas si mon père a besoin d'ouvriers, dit la jeune femme, mais si vous êtes un voyageur, vous pouvez vous reposer et vous rafraîchir en l'attendant.»

Carl la remercia et entra. La cuisine, au plafond très bas comme celle de Jacob Elsen, ne l'étonna point, car la plupart des maisons étaient ainsi bâties à cette époque. La fille du tonnelier mit une nappe blanche, lui donna de la viande et du pain, et lui apporta de l'eau pour se laver; mais tandis qu'il mangeait, elle lui fit beaucoup de questions sur le lieu d'où il venait et sur ceux qu'il avait déjà parcourus. Jamais elle n'avait entendu parler de Stromthal, et elle ne savait rien du pays situé au-delà du Himmelgebirge. Quand son père entra, Carl vit qu'il était beaucoup plus vieux que Jacob Elsen.

– Ainsi donc vous cherchez du travail? demanda le père.

Carl, qui se tenait debout le bonnet à la main, s'inclina.

En ce cas, suivez-moi. Le vieillard marcha devant lui et le fit entrer dans un atelier au fond duquel une, porte entr'ouverte laissait voir la rivière. Il mit les outils dans les mains de Carl, et lui dit de continuer une tonne à moitié faite. Carl maniait si habilement ces outils, que Peter Schonfuss le reconnut tout de suite pour un bon ouvrier, et lui offrit de meilleurs gages qu'il n'en avait eu jusqu'alors.

Carl resta chez son nouveau maître jusqu'à l'expiration des trois années; mais un jour il dit à Bertha Schonfuss:

– Mon temps est fini, Berthe; demain je retournerai dans mon pays.

– Je prierai Dieu de vous accorder un bon voyage, répondit Bertha, et de vous faire trouver la joie au logis.

– Voyez-vous, Bertha, dit Carl, j'ai épargné soixante-dix florins d'or; sans cette somme, je n'aurais jamais pu retourner au pays et épouser Marguerite, dont je vous ai tant parlé. Sans vous, je n'aurais pas gagné cela. Ne dois-je pas en être reconnaissant toute ma vie?

– Et revenir nous voir un jour, reprit Bertha; cela va sans dire.

– Sûrement, dit Carl, en nouant son argent dans le coin de son mouchoir.

– Attendez! S'écria Bertha. Il y a du danger à porter beaucoup d'argent sur soi dans cette partie du pays; les routes sont infestées de voleurs.

– Je fabriquerai une boîte pour mettre l'argent, dit Carl.

– Non, mettez-le plutôt dans le manche creux d'un de vos outils. Il est tout naturel, pour un ouvrier, de porter des outils; personne ne songera à y regarder.

– Aucun manche ne serait assez grand pour les contenir, répliqua Carl, Je vais fabriquer un maillet creux, et je les mettrai dans le corps du maillet.

– C'est une bonne idée, s'écria Bertha.

Carl se mit à l'oeuvre le lendemain et fit un large maillet, dans lequel il pratiqua un trou, bouché par une cheville, où il enferma cinquante pièces d'or. Le reste de son trésor lui sembla bon à garder pour les dépenses du voyage et l'achat d'habits et d'autres objets; car il pouvait maintenant se permettre quelques prodigalités. Quand tout fut prêt, il loua un bateau pour descendre la rivière et faire ainsi une partie de son voyage. Le vieillard lui dit adieu affectueusement sur le petit embarcadère de sa boutique; Carl embrassa Bertha, et Bertha lui recommanda d'avoir bien soin de son maillet.

Le batelier qui devait le conduire était bien le plus laid garçon qu'on puisse imaginer. Il avait les jambes très courtes et une très large carrure. On ne lui voyait guère de cou, mais ce cou portait une tête volumineuse, et sa grande figure ronde était percée de deux petits yeux étincelants. Ses cheveux étaient noirs et hérissés; ses bras très longs, comme ceux d'un singe. Carl n'aimait pas son air quand il avait fait marché avec lui, et il était sur le point d'en choisir un autre dans la foule des bateliers sur le port; mais, réfléchissant à l'injustice qu' il y aurait de refuser du travail au pauvre diable à cause de sa laideur, il retourna sur ses pas et loua son bateau.

Carl s'était assis près du gouvernail; le batelier se mit à ramer. Tour à tour il se penchait tellement en avant, que son visage touchait presque ses pieds; et il se rejetait presque à plat sur son dos, donnant de telles poussées aux rames avec ses longs bras, que le bateau volait comme un corbeau. Carl ne s'en plaignait pas, car il lui tardait d'arriver à Stromthal; mais la licence enhardissait l'étrange batelier: Tantôt il faisait de si horribles grimaces en passant près d'autres bateaux, que ses confrères lui jetaient toutes sortes de projectiles; tantôt il levait ses rames pour frapper un poisson jouant à la surface, et chaque fois Carl voyait monter sur l'eau le poisson mort et renversé sur le dos. En vain ordonnait-il au hideux garçon de ramer tranquillement, le drôle lui répliquait dans un langage bizarre, à peine compréhensible, et le moment d'après il recommençait ses tours. Une fois, Carl le vit, à son grand étonnement, s'élancer de sa place et courir le long de l'étroit rebord du bateau, comme s'il avait les pieds palmés.

– Continuez de ramer, vilain singe! s'écria Carl en lui donnant un léger coup.

L'étrange batelier s'assit d'un air sombre, se remit à ramer et ne fit plus de mauvais tours ce jour là. Carl chanta une des chansons inspirées par la «Klar,» pendant que le bateau poursuivait sa route à travers des prairies dont les rives étaient bordées de joncs, et souvent autour de petites îles, jusqu'à ce que la brume descendît du ciel. La surface de la rivière brillait d'une faible lueur blanchâtre; les arbres du bord devenaient de plus en plus sombres, et les étoiles se montraient à l'ouest. Carl regardait les poissons, qui faisaient des cercles dans le courant et, laissant pendre sa main au-dessus du bord, il sentait avec plaisir l'eau glisser rapidement entre ses doigts. La fatigue finit par le gagner; il s'enveloppa dans son manteau, plaça son maillet à côté de lui, s'étendit sur l'arrière du bateau et s'endormit. La ville où ils devaient s'arrêter cette nuit-là était plus loin qu'ils ne l'avaient cru. Carl dormit longtemps et eut un rêve; dans son sommeil, il entendit un bruit tout près de sa tête, comme le bruit d'un corps qui fait rejaillir l'eau en tombant, et il s'éveilla. D'abord il crut que c'était le batelier qui venait de tomber à la rivière, mais il le vit debout au milieu du bateau.

– Qu'y a-t-il donc? demanda Carl.

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