Brown, Dan - Deception point

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— OK ! On se retrouve dans une heure par liaison satellite.

Et je vous promets qu‘on parlera pendant longtemps de nous dans les chaumières.

— C‘est clair, monsieur le Président.

— Lawrence ?

La voix d‘Herney baissa d‘un ton et se fit plus solennelle.

— Vous avez fait un sacré travail, vous savez. Je ne l‘oublierai jamais.

À quelques centaines de mètres de la station arctique, sous une bourrasque qui menaçait à tout instant de le renverser, Delta 3 s‘échinait à remettre d‘aplomb le traîneau de Norah Mangor et à remballer son équipement. Une fois qu‘il eut empilé ses divers appareils, il rabattit la bâche en vinyle sur le

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cadavre de la glaciologue, qu‘il attacha solidement en travers du traîneau.

Alors qu‘il se préparait à tirer celui-ci dans un recoin isolé pour le faire disparaître, ses deux compagnons grimpèrent la pente du glacier à sa rencontre.

— Changement de plan ! cria Delta 1. Les trois autres sont passés par-dessus bord.

Delta 3 ne manifesta aucune surprise. Il comprit aussitôt la signification de cette phrase. Le plan du commando, qui était de mettre en scène un accident en disposant les quatre cadavres dans les parages, n‘était plus une option tenable. La découverte d‘un corps isolé soulèverait inévitablement toutes sortes de questions.

— On nettoie la zone ? demanda-t-il.

Delta 1 acquiesça.

— Je vais récupérer les fusées. Pendant ce temps-là, débarrasse-toi du traîneau.

Tandis que Delta 1 retournait sur les traces des trois fuyards, ramassant tous les indices sans exception, Delta 3 et son compagnon redescendirent la pente du glacier, remorquant le traîneau chargé de son équipement. Ils lui firent escalader non sans peine les congères, et atteignirent finalement le précipice à l‘extrémité de la plateforme glaciaire. Après une dernière poussée des deux hommes, Norah Mangor et son matériel glissèrent silencieusement dans le vide et plongèrent dans l‘Arctique.

Un nettoyage impeccable, songea Delta 3. En rentrant à la base, les trois hommes constatèrent avec plaisir que la bourrasque effaçait les empreintes de leurs skis.

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61.

Le sous-marin nucléaire Charlotte était stationné dans l‘océan Arctique depuis cinq jours. Sa présence à cet endroit était top secret.

Submersible de la classe Los Angeles, c‘est-à-dire créé à l‘origine pour lutter contre les sous-marins soviétiques, le Charlotte était conçu pour « entendre sans être entendu ».

Ses turbines de quarante-deux tonnes étaient calées sur des ressorts pour étouffer toute vibration. Malgré leur caractère

« furtif », les sous-marins de type LA figurent parmi les plus grands sous-marins de reconnaissance.

Mesurant plus de cent mètres de la proue à la poupe, il faisait sept fois la longueur de la première classe de sous-marins de la marine américaine – la classe Hollande. Le Charlotte déplaçait 6 927 tonnes d‘eau quand il était complètement immergé, et sa vitesse de croisière pouvait atteindre trente-cinq nœuds.

La profondeur normale à laquelle il croisait se situait juste au-dessous de la thermocline, la zone de gradient maximal de température située approximativement entre cinquante et neuf cents mètres. Dans cette zone, les échos sonar étaient distordus et rendaient le sous-marin indétectable aux radars de surface.

Avec un équipage de cent cinquante-huit hommes et une profondeur maximum de plongée de plus de cinq cents mètres, le Charlotte, le nec plus ultra du sous-marin, était en quelque sorte la bête de somme de la marine américaine pour les fonds marins. Son système d‘oxygénation par électrolyse et évaporation, ses deux réacteurs nucléaires et les provisions embarquées lui donnaient la capacité de tourner vingt et une fois autour du globe sans refaire surface.

Le technicien assis devant l‘écran de l‘oscillateur dans la chambre du sonar était l‘un des meilleurs au monde. Sa mémoire était une formidable base de données remplie de sons et d‘ondulations. Il pouvait distinguer entre les sons de plusieurs dizaines de moteurs de sous-marins russes, des

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centaines d‘animaux sous-marins et même repérer des éruptions sous-marines à dix mille kilomètres de distance.

Pour le moment, cependant, il écoutait un écho assourdi et répété. Ces sons, bien que faciles à distinguer, étaient tout à fait inattendus.

— Tu ne vas pas en croire tes oreilles ! déclara-t-il à son second en lui tendant ses écouteurs.

L‘assistant enfila les écouteurs et lui jeta un regard incrédule.

— Mon Dieu ! C‘est clair comme le jour... Qu‘est-ce qu‘on fait ?

Le sonariste était en train de téléphoner au capitaine quand ce dernier arriva.

Le technicien lui fit écouter une séquence en branchant les haut-parleurs. Le capitaine prêta l‘oreille, le visage impassible.

Bong. Bong. Bong.

Bong... Bong... Bong...

La cadence ralentissait. De plus en plus. Les bongs se faisaient de plus en plus aléatoires et assourdis.

— Quelles sont les coordonnées ?

Le technicien se racla la gorge.

— En fait, monsieur, le bruit provient de la surface, à environ cinq kilomètres à tribord.

62.

Dans le couloir sombre qui donnait sur le salon du sénateur Sexton, les jambes de Gabrielle Ashe tremblaient. Pas tant parce qu‘elle était restée debout sans bouger pendant de longues minutes qu‘à cause de l‘immense déception qu‘elle éprouvait. La réunion dans la pièce voisine se poursuivait, mais

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Gabrielle ne voulait pas entendre un mot de plus. La vérité lui apparaissait, douloureusement évidente.

Le sénateur Sexton accepte des pots-de-vin de sociétés spatiales privées, en conclut-elle.

Ce que Marjorie Tench lui avait dit était vrai.

Gabrielle se sentait trahie, d‘où le dégoût qu‘elle éprouvait.

Elle avait vraiment cru en Sexton. Elle s‘était battue pour lui.

Comment peut-il me faire une chose pareille ? se répétait-elle.

Gabrielle avait vu le sénateur mentir publiquement pour protéger sa vie privée, mais il s‘agissait là de cuisine politicienne banale. Rien à voir avec la forfaiture dont il était désormais coupable.

Il n‘est même pas élu qu‘il brade déjà la Maison Blanche !

ironisa-t-elle.

Gabrielle comprit qu‘il lui était impossible désormais d‘apporter son soutien au sénateur. Promettre à ces patrons de faire voter la loi de privatisation de la NASA supposait un mépris total du système démocratique. Même si le sénateur croyait vraiment qu‘une telle position était dans l‘intérêt général, monnayer cette décision par avance revenait à court-circuiter le travail régulier du gouvernement, à ignorer les arguments des représentants au Congrès, de ses conseillers, des électeurs, des lobbies. Plus important encore, en assurant à ses sponsors la privatisation de la NASA, Sexton ouvrait la porte à une série de délits d‘initiés, ceux de la Bourse étant les plus probables, et favorisait sans vergogne les riches entrepreneurs qui avaient leurs entrées à la Maison Blanche au détriment des petits investisseurs publics.

Complètement écœurée, Gabrielle se demandait quoi faire.

Un téléphone se mit à sonner derrière elle, brisant brusquement le silence du couloir. Surprise, Gabrielle pivota sur elle-même. Le bruit venait du placard de l‘entrée – un mobile dans la poche d‘un manteau.

— Excusez-moi, mes amis, fit la voix à l‘accent texan dans le salon. C‘est mon portable qui sonne.

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