Brown, Dan - Deception point

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Le ton de Yolanda se durcit brusquement.

— Mais es-tu certaine que c‘est bien ce qu‘il fait ? En es-tu suffisamment sûre pour faire une annonce sur une chaîne de télé nationale ? Réfléchis bien, ma chérie. Il faut de puissants soutiens pour monter une campagne comme celle-là, et le financement électoral est quelque chose de très compliqué.

Peut-être la réunion de Sexton était-elle parfaitement légale.

— Il a enfreint la loi, fit Gabrielle. Tu ne crois pas ?

— En tout cas, c‘est bien ce que Marjorie Tench a voulu que tu croies, toi. Tous les candidats acceptent des dons non déclarés de la part des grandes entreprises. Ce n‘est peut-être pas très joli, mais ce n‘est pas forcément illégal. En fait, la

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plupart des problèmes ne concernent pas tant la provenance de l‘argent que la façon dont le candidat choisit de le dépenser.

Gabrielle ne savait plus à quel saint se vouer.

— Gabrielle, la Maison Blanche a essayé de te bluffer cet après-midi. Ils ont voulu te retourner contre ton candidat, et jusque-là tu as marché. À ta place, je crois que je continuerais avec Sexton. Mais, surtout, j‘hésiterais longtemps avant de me fier à quelqu‘un comme Marjorie Tench.

Le téléphone de Yolanda sonna. Elle répondit, hocha la tête, émettant des grognements approbateurs, prenant des notes.

— Intéressant, conclut-elle. J‘arrive tout de suite. Merci.

Yolanda raccrocha et se tourna vers Gabrielle, les sourcils froncés.

— Gabrielle, on dirait que tu es un peu à côté de la plaque.

Exactement comme je l‘avais prédit.

— Que se passe-t-il ?

— Je n‘ai pas encore les détails, mais je peux t‘affirmer en tout cas ceci : la conférence de presse du Président n‘a rien à voir avec un quelconque scandale sexuel ou des financements illicites.

Gabrielle reprit espoir.

— Comment le sais-tu ?

— Quelqu‘un de la Maison Blanche vient juste de me prévenir que le Président allait parler de la NASA.

Gabrielle se redressa brusquement.

— La NASA ?

Yolanda lui fit un clin d‘œil.

— C‘est peut-être ton jour de chance, ma petite Gabrielle. À

mon avis, Herney est soumis à une telle pression de la part du sénateur Sexton qu‘il a décidé que la Maison Blanche n‘avait d‘autre choix que de tirer le rideau sur la station spatiale internationale. Ce qui explique évidemment la couverture médiatique mondiale de son allocution.

Une conférence de presse pour annoncer la fin de la station spatiale ? Gabrielle n‘en crut pas un mot.

Yolanda se leva.

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— Pour en revenir à la Tench et à son cinéma de cet après-midi, c‘était sans doute seulement une ultime tentative pour fermer le clapet de Sexton avant que le Président rende publique la mauvaise nouvelle. Rien de tel qu‘un scandale sexuel pour distraire l‘attention d‘un autre flop présidentiel.

Quoi qu‘il en soit, Gabrielle, j‘ai du boulot qui m‘attend. En ce qui te concerne, je te conseille d‘aller te chercher une tasse de café, de rester assise dans ce fauteuil, et de regarder bien sagement la conférence de presse à la télé. On a vingt minutes avant l‘heure H, et je peux te certifier que le Président ne va pas parler de ton affaire avec Sexton. Le monde entier aura les yeux rivés sur lui. Quelle que soit son annonce, il faudra que ce soit quelque chose d‘important.

Elle lui adressa un nouveau petit clin d‘œil rassurant.

— Maintenant, donne-moi l‘enveloppe.

— Quoi ?

Yolanda tendit une main impérieuse.

— Ces photos vont rester enfermées dans un tiroir de mon bureau jusqu‘à ce que tout soit fini. Je veux m‘assurer que tu ne feras rien de stupide.

À regret, Gabrielle lui tendit l‘enveloppe.

Yolanda verrouilla son tiroir soigneusement et fourra les clés dans sa poche.

— Tu me remercieras, Gabrielle, je te le promets, dit-elle en passant tendrement une main dans la chevelure de la jeune femme avant de sortir. Reste assise et détends-toi, ma chérie, je suis sûre que ce seront de bonnes nouvelles.

Gabrielle resta seule dans le bureau vitré, s‘efforçant de croire aux encouragements de Yolanda. Pourtant, elle ne parvenait pas à chasser de son esprit le sourire cynique et satisfait de Marjorie Tench. Gabrielle se demandait bien ce que le Président allait pouvoir déclarer au monde... Quoi qu‘il en soit, cela n‘augurait rien de bon pour le sénateur Sexton.

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65.

Rachel Sexton avait l‘impression de brûler vive.

Il pleut des flammes ! se dit-elle.

Elle essayait d‘ouvrir les yeux, mais ne percevait que des formes confuses et une lumière. Il pleuvait de grosses gouttes brûlantes sur sa chair nue. On l‘aspergeait d‘eau chaude et elle souffrait atrocement. Elle était allongée sur le côté, sur des carreaux également brûlants. Elle se recroquevilla encore un peu plus en position fœtale, tâchant de se protéger contre le liquide brûlant dont on l‘arrosait. Elle sentit des odeurs de produits chimiques. Du chlore, peut-être. Elle tenta de ramper pour se libérer, en vain. Des mains puissantes appuyées sur ses épaules l‘empêchaient de bouger.

Instinctivement, elle lutta pour fuir, mais on la plaqua sur place.

— Restez où vous êtes ! ordonna une voix d‘homme, avec un accent américain. Ce sera bientôt fini.

Qu‘est-ce qui sera fini ? se demanda Rachel. La douleur ?

Ma vie ? Elle essaya à nouveau d‘accommoder. Les lumières étaient violentes. Elle se trouvait dans une pièce exiguë, basse de plafond.

— Ça fait mal, ça brûle ! cria Rachel, mais son cri n‘était qu‘une plainte rauque.

— Ne vous inquiétez pas, fit la voix. Ce n‘est que de l‘eau tiède. Vous pouvez me croire.

Rachel réalisa qu‘elle était presque nue. On ne lui avait laissé que ses sous-vêtements. Elle n‘en ressentit aucune confusion ; son esprit était ailleurs.

À présent, les souvenirs revenaient, en masse. La banquise.

Le GPR. L‘agression. Elle tenta de rassembler les pièces du puzzle mais son cerveau encore engourdi était incapable de fonctionner normalement. Michael et Corky..., songea-t-elle soudain. Où sont-ils ?

Rachel essaya de discerner ce qui l‘entourait, mais elle ne vit que les hommes debout au-dessus d‘elle, portant tous les

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mêmes salopettes bleues. Elle voulut parler mais sa bouche refusait d‘articuler le moindre mot. La sensation de brûlure sur sa peau avait cédé la place à des tremblements qui parcouraient ses muscles comme des décharges électriques.

— Laissez faire, lui conseilla l‘homme penché sur elle. Il est nécessaire que le sang irrigue à nouveau vos muscles.

Il parlait comme un médecin.

— Essayez de remuer vos membres autant que vous le pouvez.

La douleur était insoutenable, Rachel avait l‘impression qu‘on la frappait à grands coups de marteau. Étendue sur cette surface dure, la poitrine contractée, elle pouvait à peine respirer.

— Remuez vos bras et vos jambes, insistait l‘homme. Même si cela vous fait mal.

Chaque fois qu‘elle esquissait un mouvement, c‘était comme si on lui enfonçait un poignard dans les articulations.

Puis les jets d‘eau redevinrent plus chauds. La brûlure était revenue, la douleur était atroce. À l‘instant précis où elle pensait avoir dépassé son seuil de tolérance, Rachel sentit qu‘on lui faisait une injection. La douleur décrut pour devenir supportable. Ses frémissements s‘apaisèrent, elle sentit qu‘elle respirait à nouveau.

De nouvelles sensations apparurent : on lui enfonçait des dizaines d‘aiguilles sur tout le corps. Des centaines, des milliers de petits coups d‘épingle qui s‘intensifiaient à chaque mouvement qu‘elle esquissait. Elle essaya de rester immobile mais les jets d‘eau continuaient de pleuvoir dru. Maintenant, l‘homme au-dessus d‘elle lui manipulait les bras.

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