Brown, Dan - Deception point

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Rachel était trop faible pour lutter. Des larmes de fatigue et de douleur coulaient sur son visage. Elle ferma les yeux, tâchant d‘oublier le monde extérieur.

Finalement, les coups d‘aiguille se dissipèrent. La pluie au-dessus d‘elle cessa brusquement. Quand Rachel ouvrit les yeux, elle y voyait plus clair.

C‘est alors qu‘elle les distingua nettement.

Corky et Tolland étaient étendus à côté d‘elle, parcourus de tremblements convulsifs, à moitié nus et trempés. D‘après

– 272 –

l‘expression angoissée de leurs deux visages, Rachel comprit qu‘ils venaient d‘endurer les mêmes souffrances qu‘elle. Les yeux bruns de Michael Tolland étaient vitreux et injectés de sang. Quand il aperçut Rachel, il lui adressa un faible sourire, ses lèvres bleues tremblaient encore.

Rachel essaya de s‘asseoir, pour comprendre où elle se trouvait. Ils se trouvaient tous les trois allongés sur le sol d‘une petite salle d‘eau.

66.

Elle sentit qu‘on la soulevait. Des bras vigoureux.

On la sécha énergiquement et on l‘enveloppa dans des couvertures. Puis, on retendit sur une couchette et on lui massa les bras, les jambes et les pieds. On lui fit une autre injection dans le creux du bras.

— De l‘adrénaline, expliqua une voix.

Rachel sentit la drogue parcourir ses veines comme une énergie vitale qui régénérait ses muscles. Le froid de la glace contractait encore ses viscères, mais le sang réchauffait peu à peu tout son corps.

Ressuscitée des morts.

Elle aperçut Tolland et Corky allongés près d‘elle, tremblant dans leurs couvertures, tandis que des hommes leur prodiguaient les mêmes soins.

Rachel n‘en doutait pas : ces mystérieux individus venaient de leur sauver la vie à tous les trois. Qui étaient-ils et comment étaient-ils arrivés si vite jusqu‘à eux ? Elle n‘en savait rien.

D‘ailleurs, cela n‘avait aucune importance pour le moment.

Nous sommes en vie, songea-t-elle.

— Où... suis-je ? parvint à articuler Rachel, ce qui déclencha aussitôt une forte migraine.

– 273 –

— Vous êtes dans l‘infirmerie du sous-marin..., répondit l‘homme qui la massait.

— Sur le pont ! cria quelqu‘un.

Rachel tenta de s‘asseoir. Un des hommes en bleu l‘aida, lui soutenant le dos et ramenant la couverture autour d‘elle. Rachel se frotta les yeux et vit quelqu‘un entrer d‘un pas vif dans la petite pièce.

Le nouveau venu était un Noir, au physique avenant et dont l‘allure exprimait l‘autorité. Il était vêtu d‘un uniforme kaki.

— Repos ! ordonna-t-il, en s‘approchant de Rachel.

Il s‘arrêta à côté d‘elle et la scruta d‘un regard perçant.

— Harold Brown, se présenta-t-il, d‘une voix ferme.

Capitaine du sous-marin américain Charlotte. Et vous êtes ?

Sous-marin Charlotte, se dit Rachel. Le nom lui semblait vaguement familier.

— Sexton..., répondit-elle. Je m‘appelle Rachel Sexton.

L‘homme fut stupéfait. Il se pencha et l‘examina attentivement.

— Pas possible ! Alors c‘est vous ?

Rachel se sentit perdue. Il sait qui je suis ? se demanda-t-elle. Rachel était pourtant certaine de ne pas reconnaître cet homme, sur la poitrine duquel elle aperçut l‘emblème familier de l‘aigle serrant une ancre entourée des mots US Navy.

Elle comprit aussitôt pourquoi le nom du sous-marin, Charlotte, lui disait quelque chose.

— Bienvenue à bord, mademoiselle Sexton ! fit le capitaine.

Je vous connais parce que vous avez traité un certain nombre de rapports envoyés par ce sous-marin...

— Mais que faites-vous dans ces eaux ? bredouilla-t-elle.

— Franchement, mademoiselle Sexton, j‘étais sur le point de vous retourner la question, répliqua le capitaine d‘un ton qui se durcit.

Tolland s‘assit lentement, et ouvrit la bouche pour parler.

Rachel le fit taire d‘un ferme hochement de tête. Pas ici. Pas maintenant. Elle savait bien que la première chose dont Tolland et Corky allaient vouloir parler était la météorite et l‘agression dont ils avaient été victimes, mais ce n‘était certainement pas un

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sujet à aborder devant l‘équipage d‘un sous-marin américain.

Dans le monde du renseignement, quelle que soit la situation, le secret reste le mot clé. Le problème de la météorite était un sujet classé top secret et seules les personnes habilitées pouvaient en être informées.

— Il faut absolument que je parle à William Pickering, le directeur du NRO, expliqua-t-elle au capitaine. En privé et immédiatement, ajouta-t-elle.

Harold Brown haussa les sourcils, apparemment peu habitué à recevoir des ordres sur son propre navire.

— J‘ai des informations que je dois absolument lui transmettre tout de suite, reprit Rachel d‘un ton sans réplique.

L‘officier l‘examina un moment.

— Il faut d‘abord que votre température corporelle redevienne normale, et ensuite je pourrai vous mettre en contact avec le directeur du NRO.

— C‘est urgent, capitaine. Je... Rachel s‘arrêta net, elle venait d‘apercevoir une horloge sur le mur du petit local.

19 h 51.

Elle cligna les yeux.

— Est-ce que... est-ce que cette horloge est à l‘heure ?

— Vous êtes sur un navire de la marine, madame, toutes nos horloges sont à l‘heure.

— Est-ce que c‘est l‘heure de la côte Est ?

— 19 h 51, heure de la côte Est, absolument.

Mon Dieu ! pensa-t-elle, stupéfaite. Il n‘est que 19 h 51 ?

Rachel avait l‘impression qu‘il s‘était écoulé tant d‘heures depuis son évanouissement...

Le Président n‘a pas encore fait son allocution sur la météorite ! J‘ai encore le temps de l‘arrêter ! pensa-t-elle. Elle sauta au bas de sa couchette, la couverture toujours étroitement drapée autour d‘elle. Ses jambes tremblaient.

— Il faut absolument que je parle au Président tout de suite.

Le capitaine eut l‘air interloqué.

— Le Président de quoi ?

— Des États-Unis !

— Je croyais que vous vouliez parler à William Pickering...

– 275 –

— Je n‘ai pas le temps. Il faut que je parle au Président.

Le capitaine demeura immobile, sa large poitrine barrant toujours le passage.

— D‘après ce que je sais, le Président est sur le point de donner une très importante conférence de presse en direct. Je doute fort qu‘il prenne des appels personnels en ce moment.

Rachel se dressa sur ses jambes encore incertaines, et planta ses yeux dans ceux du capitaine.

— Capitaine, vous n‘êtes pas habilité à en connaître la raison, mais le Président est sur le point de commettre une terrible erreur. J‘ai des informations qui doivent absolument lui être communiquées. C‘est une question de vie ou de mort. Tout de suite. Vous devez me croire !

Le capitaine la scruta longuement. Il fronça les sourcils et vérifia à nouveau l‘heure.

— Neuf minutes ? Je ne peux pas vous assurer une connexion sécurisée avec la Maison Blanche en un temps si bref.

Tout ce que je peux vous offrir, c‘est un radiotéléphone. Ce n‘est pas une communication sécurisée et il faudrait que nous plongions pour pouvoir émettre dans de bonnes conditions, ce qui prendra quelque...

— Faites-le ! Tout de suite !

67.

Trois standardistes travaillaient en permanence au standard téléphonique de la Maison Blanche, situé au rez-de-chaussée de l‘aile est. Mais, pour l‘instant, seules deux d‘entre elles étaient assises devant la console, la troisième sprintait vers la salle de presse. Elle tenait un téléphone sans fil à la main. Elle avait essayé de passer l‘appel dans le bureau Ovale, mais le Président était déjà parti pour sa conférence de presse. Elle avait tenté de joindre les assistants sur leurs cellulaires, mais

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