Brown, Dan - Deception point
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Elle se racla la gorge.
— La NASA a fait une énorme erreur. Leur météorite est une roche océanique !
Tolland et Rachel se regardèrent sans rien dire. Ils savaient. Ils avaient deviné. Ils s‘en doutaient depuis un moment. Tous les soupçons et les doutes accumulés avaient fini par réduire en pièces l‘échafaudage de la NASA.
Tolland acquiesça, le regard triste.
— Oui, merci, Xavia.
— Mais je ne comprends pas, dit Xavia. La croûte de fusion... Le fait qu‘on l‘ait trouvée dans la glace...
— On t‘expliquera en regagnant la terre, fit Tolland. Il faut partir tout de suite.
Rachel rassembla rapidement tous les papiers et les preuves qu‘ils avaient collectés. La conclusion s‘imposait, choquante. Le cliché GPR qui montrait le puits d‘insertion dans le glacier Milne, les photos d‘un pou marin vivant ressemblant au fossile de la NASA, l‘article du professeur Pollock sur les chondres océaniques, et enfin l‘examen à la microsonde électronique des teneurs en zirconium beaucoup trop basses de la météorite.
– 443 –
La conclusion était imparable, c‘était une mystification.
Tolland regarda la liasse de papiers dans les mains de Rachel et esquissa un sourire mélancolique.
— Eh bien voilà, on peut dire que William Pickering tient sa preuve, maintenant !
Rachel acquiesça, se demandant à nouveau pourquoi son patron n‘avait pas répondu à son appel.
Tolland souleva le combiné tout proche, et le lui tendit.
— Vous voulez peut-être essayer de le rappeler ?
— Non. Il faut qu‘on y aille. J‘essaierai de le contacter de l‘hélico.
Rachel avait déjà décidé que, si elle ne pouvait contacter Pickering, elle demanderait au garde-côte de les transporter directement au NRO, à environ deux cent soixante kilomètres de là.
Tolland décrocha le téléphone et le plaqua contre son oreille. L‘air surpris, il fronça les sourcils.
— Bizarre, il n‘y a pas de tonalité...
— Comment ça, pas de tonalité ? s‘enquit Rachel, le visage tendu.
— C‘est bizarre, reprit Tolland, il n‘y a jamais de panne avec les liaisons satellites en principe...
— Monsieur Tolland ?
Le pilote de l‘hélicoptère surgit dans le labo, le visage blême.
— Qu‘y a-t-il ? demanda Rachel. Un signal radar qui approche ?
— C‘est le problème, répondit le pilote, je ne sais pas. Tous les radars et toutes les communications viennent de tomber en panne d‘un seul coup.
Rachel fourra ses papiers dans sa chemise et cria :
— Tout le monde dans l‘hélico, on quitte le bateau sur-le-champ !
– 444 –
109.
Le cœur de Gabrielle battait à tout rompre en traversant le bureau du sénateur Sexton, plongé dans l‘obscurité. La pièce était aussi vaste qu‘élégante, ornée de lambris, de tableaux de maître, de tapis persans, de confortables fauteuils de cuir, sans oublier le gigantesque bureau d‘acajou. L‘écran d‘ordinateur de Sexton répandait une étrange lueur.
Gabrielle fonça vers son bureau.
Le sénateur était un adepte du tout-numérique, et il avait une fois pour toutes refusé l‘empilement des classeurs et des dossiers, lui préférant la rationalisation et le gain de place que permettait l‘ordinateur dans lequel il enregistrait d‘infinies quantités d‘informations, notes de synthèse numérisées, articles scannés, discours, réunions de travail avec ses collaborateurs...
L‘ordinateur de Sexton était son sanctuaire et il prenait grand soin de toujours verrouiller son bureau pour le protéger. Il refusait même de se connecter à Internet de peur que des pirates n‘infiltrent son antre intime et sacré. Un an plus tôt, Gabrielle n‘aurait jamais cru un homme politique assez stupide pour conserver des copies de documents susceptibles d‘être utilisés contre lui, mais à Washington elle avait beaucoup appris. Gabrielle avait découvert à sa grande surprise que les hauts responsables qui acceptaient des dons illicites en gardaient très souvent les preuves, lettres, relevés de banque, reçus, fichiers, etc., tous déposés en lieu sûr. Cette tactique anti-chantage était appelée par euphémisme à Washington l‘« assurance siamoise ». Elle protégeait les candidats des donateurs que leur générosité intéressée aurait conduits à exercer des pressions politiques abusives sur un candidat. Pour peu qu‘un contributeur devienne trop exigeant, le candidat n‘avait plus qu‘à lui mettre sous le nez la preuve de ses donations illégales pour lui rappeler qu‘il avait enfreint la loi.
Cela garantissait une relative tranquillité aux deux parties : candidats et donateurs étaient indissociables, attachés ensemble pour toujours, comme des frères siamois.
– 445 –
Gabrielle se glissa derrière le bureau du sénateur et s‘assit.
Elle inspira profondément et examina l‘ordinateur.
Si le sénateur accepte des pots-de-vin de la SFF, toutes les preuves sont là-dedans.
L‘économiseur d‘écran de Sexton était un diaporama de la Maison Blanche et de ses jardins, créé pour lui par l‘un de ses collaborateurs qui excellait dans la visualisation et la « pensée positive ».
Tout autour de l‘écran défilait une bande de téléscripteur sur laquelle on pouvait lire, indéfiniment répété : Président des États-Unis Sedgewick Sexton.
Gabrielle fit bouger la souris et une fenêtre de sécurité s‘afficha.
SAISIR LE MOT DE PASSE.
Elle s‘y attendait. Ça ne devait pas poser de problème.
La semaine précédente, Gabrielle était arrivée juste au moment où le sénateur était en train d‘entrer son mot de passe.
Elle l‘avait vu taper trois touches en succession rapide.
— C‘est ça votre mot de passe ? lui avait-elle lancé.
Sexton avait tourné la tête.
— Quoi ?
— Et moi qui croyais que la sécurité vous inquiétait ! lui avait jeté Gabrielle d‘un ton enjoué. Votre mot de passe ne comporte que trois signes ? Je vous rappelle que les techniciens conseillent toujours d‘en utiliser au moins six.
— Les techniciens sont des adolescents. Ils devraient essayer de se rappeler ces codes une fois passé la quarantaine.
En plus, la porte est équipée d‘une alarme. Personne ne peut entrer.
Gabrielle s‘était approchée de lui en souriant.
— Et si quelqu‘un se glissait ici pendant que vous êtes aux toilettes ?
— Et essayait toutes les combinaisons possibles ?
Il était parti d‘un petit rire sceptique.
— Je prends mon temps aux toilettes, mais pas à ce point-là quand même.
– 446 –
— Un dîner chez Nico‘s si j‘arrive à deviner votre mot de passe en dix secondes.
Sexton eut l‘air intrigué et amusé.
— Vous ne pouvez pas vous payer Nico‘s, Gabrielle.
— Alors vous vous dégonflez ?
Sexton parut presque désolé pour elle en acceptant le défi.
— Dix secondes ?
Il annula son mot de passe et fit signe à Gabrielle de venir s‘asseoir à côté de lui pour essayer.
— Vous savez que je ne commande que des saltimbocca chez Nico‘s, et ils ne sont pas donnés...
Elle haussa les épaules en s‘asseyant.
— C‘est votre argent, sénateur.
SAISIR LE MOT DE PASSE.
— Dix secondes, lui rappela Sexton.
Gabrielle faillit éclater de rire. Elle n‘aurait besoin que de deux secondes. Du seuil du bureau, elle avait vu Sexton taper son mot de passe sur une même touche répétée très rapidement trois fois de l‘index. Pas très malin. Elle avait aussi vu que sa main était placée tout à fait à gauche du clavier. Ce qui réduisait le choix à neuf lettres. L‘équation était donc enfantine. Sexton avait toujours adoré la triple allitération de son titre et de son nom accolés : Sénateur Sedgewick Sexton.
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