Brown, Dan - Deception point

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Sortant son téléphone cellulaire, elle appela le sénateur. Il devait se demander ce qui l‘avait tant retardée.

La ligne était occupée. Gabrielle regarda le compteur et fronça les sourcils. Les voitures autour d‘eux commençaient à faire demi-tour et à emprunter des ruelles adjacentes pour contourner le site de l‘accident.

Le chauffeur se tourna.

— Vous voulez attendre ? C‘est votre fric après tout.

Gabrielle aperçut d‘autres véhicules officiels qui arrivaient.

— Non, on n‘a qu‘à contourner.

Le chauffeur approuva en grognant et commença à manœuvrer autour du rond-point en escaladant le trottoir.

Gabrielle appela à nouveau Sexton. Toujours occupé.

Quelques minutes plus tard, après avoir effectué un grand détour, le taxi remontait la rue C. Gabrielle aperçut l‘immeuble sénatorial. Au départ, elle avait l‘intention de se rendre directement à son appartement, mais comme elle passait devant son bureau...

– 414 –

— Arrêtez, lança-t-elle au chauffeur. Juste ici, merci.

Le taxi stoppa.

Gabrielle paya et ajouta dix dollars au montant inscrit au compteur.

— Pouvez-vous attendre dix minutes ?

Le chauffeur regarda le billet de dix dollars, puis sa montre.

— OK pour dix minutes, mais pas une de plus.

Gabrielle se dépêcha. Je serai sortie dans cinq, se dit-elle.

A cette heure, les couloirs de marbre déserts de l‘immeuble sénatorial paraissaient presque sépulcraux. Les muscles de Gabrielle étaient contractés tandis qu‘elle avançait d‘un pas rapide entre les austères statues qui bordaient le salon d‘accueil du troisième étage. Leurs yeux de pierre semblaient la surveiller comme des sentinelles silencieuses.

Arrivée devant la porte de la suite du sénateur Sexton, Gabrielle glissa sa carte dans le lecteur.

Le bureau de la secrétaire était à peine éclairé. Gabrielle remonta le couloir jusqu‘à son propre bureau. Elle entra, alluma et se dirigea droit vers ses classeurs.

Elle avait un dossier entièrement consacré au financement du système d‘observation de la terre EOS par la NASA, dossier dans lequel on trouvait une multitude d‘informations sur PODS.

Sexton allait certainement vouloir les consulter dès qu‘elle lui aurait rapporté son entretien avec Harper.

La NASA a menti au sujet de PODS, se dit-elle.

Alors que Gabrielle compulsait ses dossiers, son téléphone cellulaire sonna.

— Sénateur ? demanda-t-elle.

— Non, Gabrielle, c‘est Yolanda.

La voix de son amie était inhabituellement tendue.

— Tu es toujours à la NASA ?

— Non, je suis au bureau.

— Tu as trouvé quelque chose là-bas ?

Tu n‘imagines même pas ! songea-t-elle. Il n‘était pas question de dire quoi que ce soit à Yolanda avant d‘avoir parlé à Sexton. Le sénateur aurait une idée très précise de l‘usage qu‘il ferait de cette information.

– 415 –

— Je t‘expliquerai tout après avoir parlé à Sexton. Je vais directement chez lui maintenant.

Yolanda ménagea un silence.

— Gabrielle, tu sais, ce que tu me racontais tout à l‘heure sur le financement de la campagne de Sexton et la SFF ?

— Mais je t‘ai dit que j‘avais tort et...

— Je viens de mettre la main sur deux de nos reporters. Ils travaillent sur un sujet qui ressemble beaucoup à ce que tu m‘as raconté.

Gabrielle resta bouche bée.

— Qu‘est-ce que ça veut dire ?

— Je ne sais pas trop, mais ces journalistes sont de bons professionnels et ils paraissent convaincus que Sexton touche des pots-de-vin de la Space Frontier Foundation. J‘ai pensé que je devais t‘appeler. Tout à l‘heure, je trouvais cette idée complètement débile, imaginer que Marjorie Tench ait pu te rencarder, mais mes copains semblaient très sûrs de leur coup...

Je ne sais pas, peut-être que tu devrais leur parler avant de rencontrer le sénateur.

— S‘ils sont si convaincus, pourquoi n‘ont-ils pas éventé l‘affaire ?

Gabrielle trouva son ton plus véhément qu‘elle ne l‘aurait voulu.

— Ils n‘ont pas de preuve absolue. Le sénateur est apparemment très malin pour brouiller les pistes.

— Ils ne trouveront rien, Yolanda. Sexton a reconnu accepter des dons de la SFF, mais ils sont tous en dessous de la limite légale.

— Je sais bien que c‘est ce qu‘il t‘a soutenu, Gabrielle, et franchement j‘ignore ce qui est vrai ou faux en l‘occurrence.

Mais je suis obligée de t‘appeler parce que je t‘avais dit de ne pas croire Marjorie Tench, et je découvre maintenant qu‘elle n‘est pas la seule à penser que le sénateur pourrait être compromis. C‘est tout.

— Qui sont ces journalistes ?

Gabrielle sentait monter la colère.

— Pas de noms. Tu peux les rencontrer si tu veux, j‘arrangerai ça. Ce sont des pros. Ils connaissent parfaitement le

– 416 –

financement des campagnes électorales... (Yolanda hésita.) En fait, ces types croient que Sexton a désespérément besoin d‘argent. Il serait en faillite, apparemment.

Dans le silence de son bureau, Gabrielle entendait les accusations et la voix éraillée de Marjorie Tench.

« Après la mort de Katherine, le sénateur a dilapidé l‘essentiel de son héritage en investissements calamiteux... il a surtout mis le paquet pour obtenir une victoire certaine aux primaires de son parti.

» ... Il y a six mois, votre candidat était en faillite. »

— Mes copains seraient sûrement très heureux de te parler, reprit Yolanda.

Tu m‘étonnes, songea Gabrielle.

— Je te rappellerai.

— Tu as l‘air excédée, Gab...

— Je n‘ai rien contre toi, Yolanda. Jamais. Merci.

Gabrielle raccrocha.

Somnolent sur un fauteuil devant l‘appartement du sénateur, le cerbère fut réveillé en sursaut par la sonnerie de son portable. Il bondit sur sa chaise, se frotta les yeux et sortit son téléphone de la poche de son blazer.

— Oui ?

— Owen, c‘est Gabrielle.

Il avait reconnu sa voix.

— Oui, hello !

— Il faut que je parle au sénateur. Pouvez-vous frapper à sa porte s‘il vous plaît ? Son téléphone est occupé.

— Mais c‘est qu‘il est tard...

— Il est réveillé, j‘en suis sûre.

Gabrielle semblait anxieuse.

— C‘est une urgence !

— Encore une urgence ?

— C‘est la même. Il faut que je l‘aie au téléphone, Owen. Il y a quelque chose dont je dois vraiment lui parler.

Le garde du corps soupira et se leva.

— Très bien, très bien, je vais frapper.

Il s‘étira.

– 417 –

— Mais je le fais uniquement parce qu‘il était content que je vous aie laissé entrer tout à l‘heure.

À contrecœur, il leva son poing pour frapper à la porte.

— Qu‘est-ce que vous venez de dire ? demanda Gabrielle.

Le bras du garde resta suspendu en l‘air.

— J‘ai dit que le sénateur était content que je vous aie laissé entrer tout à l‘heure. Vous aviez raison. Ce n‘était pas du tout un problème.

— Vous en avez parlé avec le sénateur ?

Gabrielle avait l‘air stupéfaite.

— Oui, et pourquoi ?

— Non, je me demandais juste...

— En fait, c‘était assez bizarre. Le sénateur a eu besoin de quelques secondes pour se rappeler qu‘il vous avait vue. Je crois que lui et ses copains avaient pas mal picolé...

— Quand est-ce que vous en avez parlé tous les deux, Owen ?

— Juste après votre départ. Quelque chose qui cloche ?

Un silence.

— Non... Non, rien. Écoutez, maintenant que j‘y pense, je préfère ne pas le déranger pour l‘instant. Je vais continuer à appeler son fixe et, si je n‘ai vraiment pas de chance, je vous rappellerai et vous n‘aurez qu‘à frapper...

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