Andreas Eschbach - Station solaire
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Sa voix se brisa et il s’interrompit en secouant la tête, les larmes aux yeux. Nous restâmes silencieux, interdits. Tanaka se mordillait la lèvre inférieure, les paupières secouées par un tic nerveux qu’il ne semblait pas avoir remarqué. Le regard perdu dans le vide, je tentai pour ma part de donner un nom au sentiment profond que j’avais senti affluer en moi en entendant Moriyama. Jusqu’au moment où je compris que c’était tout simplement de l’affection, de l’affection pour cet homme accablé de chagrin, grisonnant, cet homme qui m’était tellement étranger et en même temps si proche. Nos conversations s’étaient toujours limitées aux broutilles du quotidien – calendrier des tâches ménagères, menus, réparations urgentes, stocks et inventaires –, jamais nous n’avions abordé de sujets aussi fondamentaux. La force avec laquelle il venait de le faire me surprit et me toucha tout à la fois.
Un vacarme provenant de l’extérieur nous tira de notre torpeur. Quelqu’un se mit à bricoler contre la cloison, on entendit racler, gratter ; puis on perçut le sifflement de l’air à haute pression qui s’échappe par un orifice étroit, et les panneaux coulissants s’écartèrent lentement.
Ralf flottait dehors, le revolver braqué sur un Jayakar nerveux et agité.
Sans attendre l’ordre du gangster, le cybernéticien se glissa dans notre cellule, et la porte se referma aussi péniblement qu’elle s’était ouverte. Visiblement, le verrouillage ne lui réussissait pas.
Jay nous regarda à peine.
— Pardon, excusez-moi… bredouilla-t-il.
Et, saisissant la barre d’appui immédiatement à sa portée, il se fraya un chemin entre nous et disparut précipitamment aux toilettes.
Lorsqu’il refit son entrée, il avait l’air nettement plus à l’aise. Il dévisagea chacune des personnes présentes.
— J’aurais quelques petites questions, j’espère que vous pourrez y répondre. Par exemple, ces types, là, ils viennent d’où au juste ? Qu’est-ce que j’ai loupé ? La première rencontre avec des monstres extraterrestres ?
Moriyama lui rapporta brièvement ce qui s’était passé. Puis, revenant sur l’incarcération quelque peu précipitée du Britannique, il souhaita lui présenter ses plus humbles excuses – ce qui, compte tenu de la richesse infinie des formules de contrition dictées par le savoir-vivre japonais, aurait pu durer un bon petit moment –, mais Jay y coupa court d’un geste de la main :
— Ça va, ça va, lâcha-t-il avant d’ajouter d’une voix pleine de rancœur : Sakai, donc… ce cabot sournois. Quand il s’est agi de me mettre en cage, il tenait encore bien son rôle : la probité faite homme, hein ?… (Il claqua dans ses mains avec entrain.) Bon, apparemment, il va falloir qu’on trouve un moyen pour coincer ces gaillards. Les connexions informatiques marchent encore dans les cabines ?
— Mimasen deshu’ta, répondit Moriyama, mais même l’interphone ne fonctionne plus.
— Ce sont deux circuits différents, rétorqua Jay d’un ton entreprenant, ça ne veut rien dire. On n’a qu’à regarder…
Il se glissa vers l’arrière du module et nous le suivîmes, curieux. En tout cas, son optimisme débordant était communicatif. Lorsqu’on arriva devant la porte de sa cabine, il avait déjà allumé le terminal et la page d’accès s’affichait normalement sur l’écran, comme si rien ne s’était passé – un croquis de la station et, à côté, l’inscription Réseau local Nippon, rev. 7.104 – Veuillez introduire votre mot de passe.
Jay éclata d’un rire triomphant.
— Ils n’y ont pas pensé ! s’écria-t-il. C’est le système le plus important de toute la station, et ils n’y ont pas pensé !
Il se mit à taper son code secret. On le regarda faire, les yeux rivés sur ses doigts. En temps normal, ça l’aurait fait bondir, mais cette fois il ne protesta pas.
— Finie la plaisanterie ! Je vais les réduire en bouillie…
Un court instant, une lueur d’espoir germa en moi et je retins ma respiration. Jusqu’à ce que je me dise que, si Khalid avait réellement oublié de jeter un coup d’œil aux terminaux, c’est que je ne comprendrais décidément jamais rien aux hommes…
Jay, toujours jubilant, appuya férocement sur la touche d’entrée. La déconvenue fut sévère – pour un fana d’informatique comme lui, l’amputation d’un bras ou d’une jambe n’aurait sans doute pas été pire. Un message apparut sur l’écran dans un rectangle rouge : Terminal inadapté – Accès non autorisé.
Le cybernéticien s’effondra littéralement. Son ricanement plein d’assurance se figea en une grimace. D’un geste saccadé, il refit quelques tentatives, incrédule. Mais il laissa finalement retomber ses mains sur ses genoux, anéanti.
— Ça alors…
— Il n’y a pas un moyen de contourner ? demanda vainement Tanaka.
Jay se contenta de secouer la tête.
— Si c’était le code qui clochait, ça irait. Le bidouiller, ce serait facile. Mais il nous a débranchés, c’est aussi simple que ça. Rien à faire, c’est imparable.
Il éteignit l’appareil d’un geste véhément comme si sa seule vue lui était devenue insupportable.
On resta un moment plantés dans le couloir devant la cabine, perplexes et apathiques. Moriyama soufflait bruyamment, le visage grisâtre, l’air malade.
— Il y a encore une chose qui m’intrigue, lâcha soudain Jay, les yeux fixés sur l’écran noir devant lui. Le type qui m’a sorti de la cage, celui avec une tronche à faire dresser les cheveux sur la tête – il s’appelle comment, déjà ? Ah oui, Ralf. Quand il m’a amené ici, il a demandé par radio à Sakai de venir lui ouvrir la porte. Finalement c’est le blond qui est venu, le Monsieur Muscle suédois. Et, avant que le sas de la salle de contrôle se referme, j’ai entendu notre ancien collègue : il était en liaison avec Hawaii.
— Avec Hawaii ? (Je tendis l’oreille.)
— Oui. Il expliquait que, suite à certains problèmes techniques, les expériences de transfert énergétique seraient interrompues jusqu’à nouvel ordre. Et il a ajouté que le commandant n’était pas disponible pour le moment, mais qu’il transmettrait.
Moriyama fronça le sourcil.
— Qu’il transmettrait ? Qu’il transmettrait quoi ?
Jay balaya la question d’un revers de main :
— Ça, je n’ai pas compris. Mais vous ne trouvez pas cela étonnant ? Je veux dire, après tout ce que le dénommé Khalid vous a raconté, on pouvait supposer qu’il n’aurait rien eu de plus pressé que d’aller claironner ses exigences aux quatre coins du monde, non ? Au lieu de quoi, il essaye manifestement de faire croire que tout est parfaitement normal dans la station.
Jayakar nous dévisagea les uns après les autres.
— Je me demande bien pourquoi.
CHAPITRE XIX
TANAKA se remit à se triturer la lèvre.
— Comment ça ? Vous pensez que c’est important ?
— Un peu, mon neveu ! s’exclama Jayakar. Car ça signifie, primo, que Khalid a vu ses plans contrariés par le retard dans le lancement de la navette et, secundo, qu’il vous a menti.
— Menti ? répéta Tanaka, décidément long à la détente.
Il commençait à m’énerver sérieusement.
— Khalid attend la navette, expliquai-je avec une colère difficilement contenue, il avait tout combiné pour faire irruption ici juste avant son arrivée. Il prévoyait d’occuper la station et de s’arranger ensuite pour maîtriser l’équipage de l’appareil dès qu’il serait là. Mais les choses ne se sont pas déroulées comme prévu, et maintenant il doit à tout prix éviter que les hommes de la base ne se mettent à soupçonner quelque chose, jusqu’à ce que le piège ait fonctionné et que la navette soit tombée entre ses mains.
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