Thilliez, Franck - Gataca
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— Je vous donne dix secondes pour me dire qui vous a payé pour dérober la momie.
Fécamp serra les lèvres, comme pour s’empêcher de prononcer le moindre mot. Du pied, Lucie poussa le tesson vers Chouart.
— S’il ne parle pas, tu le taillades.
Les yeux hagards, Fécamp observa le tatoué et sa tempe boursouflée. Le jeune s’empara du morceau tranchant, sans réelle conviction.
Le regard du chercheur revint vers Lucie.
— Vous êtes folle.
— Trois secondes.
Un silence. Le temps qui s’égrène. Puis les barrières qui cèdent.
— Il… Il m’a contacté à nouveau une quinzaine de jours après le vol… Pour s’assurer que… que l’enquête de police ne mènerait nulle part. Quand je lui ai dit que l’affaire était au placard, qu’ils n’avaient aucune piste, il… il m’a donné son identité. Il s’appelle Stéphane Terney. Un Parisien, d’une bonne soixantaine d’années.
Grosse bouffée de chaleur pour Lucie. Une telle révélation, c’était inespéré.
— Épelle Terney.
Il obtempéra. Lucie mémorisa le nom.
— Pourquoi il voulait la momie ?
Le chercheur secoua la tête, comme un gamin fautif. Avec ses airs de trompettiste, on aurait pu lui donner le bon Dieu sans confession. De toute évidence, ce type avait été embarqué dans une histoire qui le dépassait. Juste une victime, un rancunier séduit par le fric.
— Je l’ignore. Je vous jure que je l’ignore. Nous nous sommes vus très peu, c’est lui qui décidait de l’endroit, chaque fois.
— Et pourquoi il aurait donné son vrai nom, dans ce cas ? C’était sacrément risqué de sa part ?
— Il m’a aussi passé son numéro de téléphone. Il voulait que je serve de sentinelle. Je devais le rappeler si des gens venaient pour poser des questions sur la fresque des aurochs, sur le Cro-Magnon ou des histoires de gauchers. Et lui décrire précisément ce que les visiteurs recherchaient.
— Et c’est ce que vous avez fait quand Éva Louts vous a rendu visite. Vous l’avez rappelé, vous lui avez donné tous les renseignements la concernant. Son identité, et même son adresse, je suppose.
— Oui, oui… Je… Je ne peux pas croire qu’il… qu’il soit mêlé au meurtre.
— Pourquoi ?
— Parce que c’est un médecin et un chercheur réputé. Sur le coup, je ne l’avais pas reconnu, mais Terney, c’est le grand spécialiste des problèmes liés à la grossesse. Il a aussi écrit un bouquin qui a fait pas mal de bruit dans la communauté scientifique, il y a trois ou quatre ans.
— Quel bouquin ?
— La Clé et le Cadenas . Un livre scientifique qui parle de codes cachés dans l’ADN.
Lucie engrangea les informations. Ce Terney, vu la description qu’en faisait le rouquin, n’avait pas vraiment le profil type du délinquant. Alors pourquoi ce vol ? Et pourquoi recruter une sentinelle ?
— Que lui avez-vous raconté, précisément ?
— Qu’Éva Louts s’intéressait à ce dessin, parce qu’elle avait vu le même genre de curiosité en prison. Puis il y avait cette histoire de gauchers, aussi. Bref, j’ai répété ce que vous a probablement raconté ma chef, Dassin.
Lucie réfléchit. Peut-être un pan du mystère qui s’éclaircissait. Sans le savoir, le rouquin avait fait peser un grave danger sur les épaules de Louts en prévenant Terney. Inquiété par les recherches de la jeune femme, ce chercheur l’avait rapidement éliminée. Restaient toujours d’innombrables questions : qu’avait découvert Éva Louts qui pût avoir entraîné son assassinat ? Que représentait de si précieux le génome de ce Cro-Magnon, pour en justifier le vol ? Quels secrets renfermait-il ? Terney était-il au courant des dessins réalisés par Grégory Carnot ? Les deux hommes s’étaient-ils rencontrés ?
Lucie réclama le numéro de portable de Terney, qu’elle mémorisa également. Si elle avait été, un jour, une bonne enquêtrice, c’était aussi parce qu’elle possédait une excellente mémoire visuelle et immédiate. Si elle avait perdu sa forme de sportive, elle avait par contre conservé tous ses réflexes de flic.
Et maintenant, que faire de ces deux lascars ? Lucie était autant illégitime qu’eux. Elle se faisait passer pour un flic, se promenait avec un flingue chargé, agressait à tout va. De quoi se causer de sérieux problèmes et mettre sans nul doute en danger sa relation avec Juliette. À ce moment précis, elle se rendit réellement compte qu’elle était allée trop loin. Elle essaya pourtant de jouer son rôle jusqu’au bout sans se dégonfler :
— J’ai vos noms, vos adresses. On a un contrat, tous les trois, vous savez comment ça se passe. Je vais aller voir ce Terney, régler mes comptes personnels et essayer de vous garder loin de toute cette crasse. J’ai dit essayer . Je ne vous conseille surtout pas de le prévenir. À la moindre connerie, attendez-vous à passer une paire d’années en taule.
Elle donna des coups de semelle dans les cuisses du chercheur.
— Allez, fichez le camp ! Retrouvez votre laboratoire, allez analyser vos dents d’ours des cavernes ou de je ne sais quoi, et faites comme si cela n’avait jamais existé.
Fécamp ne demanda pas son reste. Un peu titubant, il mit les voiles sans se retourner. Lucie se baissa, ramassa son médaillon, ne put s’empêcher de regarder la photo de sa fille avant de le rempocher.
Puis, à son tour, elle disparut à reculons, refermant doucement la porte derrière elle.
Avec une seule idée en tête.
Stéphane Terney…
22
Avec la thèse, les dates dont il disposait, les conclusions qui s’imposaient lentement, Sharko, aidé de Levallois, avait passé l’après-midi à tenter de retracer le parcours de l’étudiante, les mois précédant sa mort, et avait fait le point pour toute l’équipe Bellanger, dans un petit bureau exigu du 36.
L’été 2009, sous la houlette d’Olivier Solers, son directeur de thèse, Éva Louts entame un travail censé durer plus d’une année. L’un des sujets : étudier la latéralité chez les grands singes, dont prioritairement l’homme. Faire des observations, remplir des tableaux, tirer, si possible, des conclusions. Banal travail d’une étudiante en fin de cycle de biologie évolutive.
Les deux premières années semblent se passer sans problème. Tranquillement installée chez elle, Louts fait des rappels sur les théories évolutionnistes et la sélection naturelle. Elle cite des exemples clairs et facilement compréhensibles d’Évolution : le large thorax des Indiens des Andes, qui augmente leur capacité pulmonaire et leur permet d’extraire plus facilement l’oxygène raréfié. La morphologie longiligne des Soudanais du Sud adaptée à la dissipation de chaleur, celle, ramassée, des Inuits pour sa conservation. Les yeux bridés des Nord-Asiatiques, qui protègent leurs yeux du froid et de l’éblouissement provoqué par les rayons de soleil sur la neige…
Elle parle ensuite des comportements humains, de la latéralisation du cerveau, avec les hémisphères droit et gauche. Elle relate les difficultés à déterminer la latéralisation d’un individu : influences culturelles, faux droitiers, ambidextres, sans oublier ceux qui écrivent de la main droite et mangent de la gauche. Elle expose également les cas déjà observés chez les animaux : crapauds, poussins, rats, chats, poissons, têtards. Chiffres, données mathématiques, de quoi noircir des pages et satisfaire les professeurs pendant de longs mois.
Puis elle va sur le terrain. Louts fait, au début, le tour d’une centaine d’écoles maternelles, pour établir de pures statistiques : depuis plus de trente ans, les instituteurs dressent systématiquement des fiches de compétence par élève, qu’ils archivent ensuite. Ils y notent, notamment, la latéralité apparente de l’enfant. Un terreau intéressant pour l’étudiante, car si l’éducation et la pression parentale peuvent forcer l’enfant à changer de latéralité, cela ne peut se faire que quelques années après la petite classe de maternelle. Dans ses toutes premières années d’existence, le gamin est davantage sollicité par les gènes que par l’éducation. Ce qui permet d’avoir les données les plus fiables sur la véritable latéralité de l’individu. Éva Louts en tire un chiffre ; il y a près de 10 % de gauchers dans la population française.
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