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Thilliez, Franck: L'anneau de moebius

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Thilliez, Franck L'anneau de moebius

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FRANCK THILLIEZ LANNEAU DE MOEBIUS roman A mon père Mais toi dont le - фото 1FRANCK THILLIEZ

L’ANNEAU DE MOEBIUS

roman

A mon père

Mais toi, dont le masque effroyable

Est défiguré par l’horreur,

Semblable au monstre de la fable

Dont les petits enfants ont peur.

Poème anonyme

d’une gueule cassée, 14-18

La lecture a ceci de magique qu’elle permet de remonter le temps. Rien ne vous empêche, alors que vous approchez de la fin d’un livre, de relire les premiers chapitres et de retrouver ainsi les personnages tels qu’ils étaient une heure, un mois ou des années auparavant.

La réalité est malheureusement toute différente. Ce qui est passé est passé. Normalement…

Le temps tient un rôle prépondérant dans ce récit, qui commence le jeudi 3 mai 2007, à 6 h 30 du matin, et se termine, si l’on omet l’épilogue, le mardi 15 mai 2007, aux alentours de 9 h 00. Afin d’apprécier au mieux l’histoire, il est important que vous prêtiez attention aux indications temporelles présentes à chaque début de chapitre.

Douze jours et douze nuits à traverser. Un aller simple pour l’enfer.

Bon voyage.

Franck Thilliez

LES BOUTEILLES DE VIN

1 JEUDI 3 MAI, 6 H 30

Devant ses yeux, l’image vibrait, grossissait, rapetissait. C’était à lui en faire exploser les tempes. Stéphane s’arrêta au milieu de l’escalier, se retourna brusquement, avant de continuer sa descente vers le rez-de-chaussée. Il chercha l’interrupteur du salon, l’actionna plusieurs fois. Aucune lumière, juste une traînée de sang que ses doigts abandonnèrent sur le plâtre. Il fixa un instant ses mains rouges de vie, de mort, toutes tremblantes, puis reprit sa progression rapide. Sa lampe torche découpait l’obscurité. Sa respiration le brûlait. De douleur. De terreur.

Tout s’enchaînait très vite dans son champ de vision. En face, entre deux colonnes, le portrait hiératique, venimeux, de la baronne de Reille. Puis, sur la gauche, une statuette asiatique en céramique, magnifique, qu’il fracassa d’un mouvement du coude. Enfin, sur le carrelage, des cartons déchirés, des valises empilées, un cutter à la lame déployée.

Il se précipita vers une porte, dévala huit marches qui le jetèrent au sous-sol. Dans cette partie froide de la gigantesque demeure, les rares fenêtres s’ouvraient juste au niveau du jardin, comme si le navire de pierre sombrait sous terre. Là, à cette heure, les vitres ne laissaient paraître que des ombres. Plus loin, le faisceau de lumière ricocha sur un miroir. Stéphane s’immobilisa. Ses doigts effleurèrent alors trois griffures sur son visage, avant de remonter vers son œil gauche, boursouflé, trempé de larmes.

Avec une violence sourde, son poing percuta la surface réfléchissante. Sa veste kaki de pêcheur sembla alors se fragmenter comme une grenade.

Il reprit sa course dans un couloir bordé de tuyauterie. Furtivement, le rai jaunâtre agrippa une succession de crochets de boucherie, plantés dans le plafond. Sur la droite s’entassaient des masses informes, chevelues, abandonnées à la morsure du temps.

Des têtes tranchées. Des dizaines de têtes tranchées, figées dans l’expression de leur dernier cri.

Stéphane releva le front, inquiet. Des bruits, des pas, au rez-de-chaussée. On courait. Quand il se retourna, une forme jaillit d’une gueule noirâtre et disparut tout aussi prestement, en crachant. Son chat, son propre chat ne le reconnaissait pas.

Rongé par la peur, il doubla des salles plongées dans la pénombre, à gauche, à droite. Dans l’une d’elles s’amassaient des globes oculaires. Puis, aussi, des ongles dans des bocaux, des chevelures compressées dans des sacs transparents. Dans une autre, une série d’affiches de films : La Mouche, de Cronenberg, Massacre à la tronçonneuse , de Hooper, Les Griffes de la nuit, de Wes Craven.

Voilà, il y était. L’avant-dernière pièce du fond. Après avoir enjambé des câbles, des boulets de charbon, des briques en morceaux, il fonça en direction des bouteilles de vin. Autour de lui, tout le reste disparut : la fuite, la mort, le sang. Rien ne revêtait à présent plus d’importance que la position des bouteilles de vin.

Stéphane se figea devant ce mur d’alcool. Son faisceau de lumière s’arrêta sur la première rangée, et plus particulièrement le bordeaux 96. Sur la deuxième, un autre grand cru : un bourgogne de 99.

Le bordeaux au-dessus, le bourgogne en dessous.

Impossible.

Il vérifia encore. Bordeaux au-dessus, bourgogne en dessous.

Alors, il lâcha sa lampe. En chutant sur le sol, celle-ci éclaira les traces de piqûres sur son avant-bras droit. L’une des marques était violacée, presque noire. Une aiguille avait dû se casser net dans la chair.

Désespéré, il se laissa tomber sur les genoux, dans un gémissement de bête acculée. Et il pleura, le front contre le sol, le nez dans la poussière, la poussière dans la bouche, avant que la colère le fasse se redresser.

Stéphane se précipita vers le tas de charbon, sur lequel était posé un morceau de craie. Il se mit à noter à l’aveugle sur les briques du mur. Des mots, des phrases. Encore, et encore.

— Quand ? Quand liras-tu tout cela ?

La craie se brisa contre le mur à trois reprises. A la fin, il semblait presque écrire avec ses doigts.

Il ne vit, n’entendit qu’au dernier moment la forme épaisse, derrière lui, qui pointait un pistolet dans sa direction.

Le cycle reprenait.

2. JEUDI 3 MAI, 6 H 32

Vic Marchal rabattit le clapet de son téléphone portable, les mâchoires serrées. Au fond de la petite chambre, il s’empara à l’aveugle de sa chemise, son jean noir, son ceinturon Levi’s et son holster en cuir, suspendu au bras d’un rameur pneumatique. Il ouvrit la porte qui donnait sur le hall, un baiser de clarté embrassa le linoléum. Boulogne-Billancourt se réveillait sous le soleil.

— C’était Mortier, dit-il en entendant le lit grincer.

— Et ?

— Tu veux connaître ses derniers mots, à ce con ?

Il rendit sa voix plus grave, plus sèche :

— « Tu te magnes, V8, on a du lourd. Mais avant, je te conseille d’avaler un bon petit déjeuner. »

— V8 ?

Dans la pénombre,Vic enfila son pantalon.

— Je ne t’ai pas dit ?

— Tu es rentré tard, hier…

— Leur dernière trouvaille. Un moteur V8, c’est plein de pistons.

Céline alluma une veilleuse, s’assit sur le lit en bâillant et chassa sa longue chevelure noire sur le côté. Vic la regarda avec envie. Il aimait ce geste féminin, cet imperceptible mouvement de tête qui la rendait toujours aussi désirable. La jeune femme s’étira comme un chat, les paumes de ses mains offertes au plafond.

— Ça va aller ?

Vic enjamba le carton d’une poussette encore emballée, contourna une table d’échecs en marbre et se posa à ses côtés.

— Hormis l’ambiance pourrie ?

— Hormis l’ambiance pourrie.

— C’est le grand jour. Ils me branchent sur une affaire. Un vrai crime de sang à Saint-Ouen. Il paraît que…

Quand il perçut le regard inquiet de sa femme, il préféra changer de sujet.

— Tu sais où se trouvent mes baskets ?

— Tes baskets ?

— Ils portent tous des baskets, dans l’équipe. Ils n’arrêtent pas de me charrier, mon surnom oscille entre V8 et Mulder.

— Tu ne dois pas changer pour eux, mon amour.

— Je cherche juste à m’intégrer, c’est tout.

Il se pencha et caressa le ventre de Céline.

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