Thilliez, Franck - L'anneau de moebius
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— Non ! Tu me parleras, tu entends ? Tu dois me parler !
— Tu as beau me dire ce que tu veux, que puis-je y faire ?
Vic se tira les cheveux.
— C’est une histoire de dingues !
— J’ai été ce Stéphane du passé, j’ai ressenti ce qu’il ressent en ce moment face aux rêves. De la peur, de l’incompréhension, l’impression de sombrer dans la folie. Il ne te dira rien dans la voiture, même avec toutes ces informations personnelles que tu as notées. Parce que tu le suspectes, et qu’il se sent piégé. La meilleure solution aurait été de glisser une lettre anonyme chez toi, ça aurait pu…
— On n’a pas le temps, je ne suis jamais chez moi ! Il faut le coincer à l’usine, coûte que coûte ! Ça va fonctionner. À partir de maintenant, essaie de te détendre et de te préparer. Il va falloir que tu sois concentré.
Et il s’assit, sans plus bouger, prêt pour une longue, longue attente.
Quatre heures plus tard, vers minuit, Vic secouait la tête pour ne pas s’endormir. Stéphane avait lui aussi parfois l’impression de sombrer, mais il se battait pour garder ses yeux ouverts.
Plus tard encore, à l’étage du dessous, les deux hommes entendirent de brusques mouvements de chaises. Une vitre se brisa. Puis des cris : « Au feu ! Sortez ! »
Le flic se retourna subitement, paniqué. Derrière les persiennes, des lueurs rouges s’agitaient déjà. De la fumée roulait sous la porte. Il se leva, ouvrit, et un épais nuage gris pénétra dans la pièce.
— Merde ! C’est pas vrai ! Ça crame !
Il se protégea le nez avec sa manche, en toussant.
— Suis-moi !
Stéphane ne se leva pas de sa chaise.
— Non, je reste. C’était ça, dans le rêve ! Cette image de gris omniprésente ! Stépas va bientôt rêver ! On courait dans le couloir et…
Vic revint vers lui et lui agrippa le bras.
— Si tu restes, tu vas crever !
Il l’arracha de son siège et le tira vers la porte. Dans le couloir, la chaleur grimpa instantanément. Ils enjambèrent des câbles électriques qui traînaient sur le sol. En toussant, les deux hommes bifurquèrent dans un escalier. Les nuées grises mordaient les globes oculaires, torturaient les poumons. Ils croisèrent d’autres types, dont on ne voyait plus que les rangers noirs. Stéphane eut une impression de déjà-vu ultraviolente, il avait déjà repéré ces grosses chaussures dans son rêve ! Cette fumée, ces flammes ! Stépas était sans doute en train de rêver, maintenant !
Il fit brusquement demi-tour. Lorsqu’il voulut pénétrer dans la salle d’interrogatoire, Vic l’empoigna par le col.
— Qu’est-ce que tu fous ! On dégage, merde !
Stéphane se retourna. Tout se brouillait. On ne distinguait quasiment plus rien.
— Quelques minutes ! s’écria-t-il. Juste quelques minutes à l’intérieur ! Il doit savoir ! On doit lui expliquer !
— Dans quelques minutes, il sera trop tard ! Tu vas brûler vif ! On n’a pas le temps ! Allez !
— Non !
— Allez !
Une énorme flambée attaqua la porte. Les éléments se déchaînaient. Stéphane se débattit et finit par se libérer de l’étreinte.
— Regarde ! hurla-t-il. Le destin fait tout pour m’empêcher d’entrer ! Mais cette fois, il ne m’aura pas ! Plutôt crever !
Il pénétra à l’intérieur. Titubant, il s’enferma à double tour. La fumée opaque lui attaquait les yeux et les narines. À tâtons, il avança jusqu’au miroir, alors que Vic tambourinait contre la porte. Il n’y voyait plus rien, ni les objets, ni les inscriptions.
Il aspira une gorgée de dioxyde de carbone, cracha, et réussit à énoncer :
— Femme de… Victor… Empêche l’amniocentèse… Si… Sinon, son bébé… va mourir… Elle va… te mentir… Empêche-la… coûte que coûte…
Sa tête lui tournait, il se plia en deux, à la limite de s’effondrer. Autour de lui, le feu s’acharnait. Mais il devait se battre. À tout prix. C’était maintenant. La bascule. La lutte contre le destin. Il articula encore péniblement :
— Usine d’équarrissage… Saint-Denis… samedi 5 mai, à… 22 h 00. Tue l’homme qui passera… par le trou… du grillage… L’assassin… Tue-le !
Il succombait à présent, à genoux, une main sur la poitrine, l’autre en direction de la poignée de porte. Il tenta, dans un ultime effort, de se relever. En vain. Il se sentait agoniser. Le destin cherchait à l’éliminer.
Alors, il entendit une vitre exploser, puis sentit une main puissante le lever de terre, et le précipiter vers le cœur du brasier.
Et tandis que Vic le transportait, il sut qu’il avait réussi. Que Stépas, celui qui rêvait de lui en ce moment même, allait recevoir son message.
Il avait déjoué le destin. Il avait déjoué cet abominable lanceur de dés.
Quelques secondes plus tard, à peine dehors, Vic et Stéphane s’évanouirent exactement au même moment et chutèrent lourdement sur le sol, avec l’impression d’avoir été percutés violemment en plein visage.
À l’hôpital, Vic relata cette étrange sensation de choc, mais les médecins expliquèrent cette perte de connaissance par une intoxication au monoxyde de carbone due à l’inhalation des fumées.
Pourtant, les examens sanguins ne révélèrent rien de vraiment probant.
SIX JOURS ET VINGT HEURES PLUS TÔT…
68. SAMEDI 05 MAI, 04 H12
Stéphane se réveilla, recroquevillé sur le sol à côté de son lit. Avec sa biture de la veille, après son passage aux Trois Parques et sa discussion chez Jacky, le physicien, il avait un peu mal au crâne, mais des mots claquaient encore au fond de sa tête. Des mots horribles.
« Assassin. Tue-le. Samedi 5 mai. 22 h 00. Usine d’équarrissage. Saint-Denis. »
Que signifiait ce charabia ? Le Stéphane de son rêve, agonisant, parlait aussi d’un certain Victor. De son épouse enceinte. D’une amniocentèse à empêcher. Ce Victor devait être le même Victor avec qui il avait discuté au téléphone dans son cauchemar précédent, aux Trois Parques. Le Victor qui parlait de ces nombres incompréhensibles, quarante-six, quarante-sept. Qui était-il ? Comment le joindre sans connaître son nom de famille ?
— Crétin de Stéfur ! Qu’est-ce que tu fichais à quatre pattes, au milieu de toute cette fumée ?
Il se leva, manqua de perdre l’équilibre et s’appuya sur son matelas. Encore embrumé par l’alcool, il ne se souvenait que de vagues bribes de son cauchemar, mais les mots, ses propres mots, restaient en lui avec précision. « Assassin. Équarrissage. Tue-le. »
Tuer ? Qui ? Et pourquoi ?
Devant lui, sur les draps du lit, traînait la photo Polaroid de Sylvie, avec les cheveux coupés. Seul dans la grande chambre, Stéphane considéra son tatouage tout frais de la veille, « Parle-moi de Mélinda. Mes messages sont sur les murs de la chambre 6. Les Trois Parques. Laisses-y les tiens ». Il enfila son pantalon et descendit dans Darkland. Alors, il se jeta sur son carnet de rêves, aux pages détachées. C’était le quatrième rêve étrange. Les précédents l’avaient amené à aller enquêter à Dupuytren, puis aux Parques, la veille, où il avait inscrit les messages sur la tapisserie bleue. Cette fois-ci, il s’était vu agoniser sur le sol, avec beaucoup de difficultés pour parler, pour respirer. Où cela pouvait-il bien être ? Apparemment, dans le rêve, s’étalaient des phrases notées sur une grande feuille. Mais il n’avait pu les lire, à cause de la fumée. Il s’agissait certainement d’un message que Stéfur voulait lui adresser.
Que s’était-il passé ? Comment cet idiot de Stéfur avait-il pu se retrouver dans une situation pareille ?
Stéphane maudit le personnage de ses rêves. Si seulement Stéfur pouvait donner des informations claires et cohérentes !
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