Thilliez, Franck - L'anneau de moebius
Здесь есть возможность читать онлайн «Thilliez, Franck - L'anneau de moebius» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Старинная литература, на английском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:L'anneau de moebius
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:3 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 60
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
L'anneau de moebius: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «L'anneau de moebius»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
L'anneau de moebius — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «L'anneau de moebius», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
Il s’avança vers un renfoncement dans la roche.
— A cet endroit précis, nous avons découvert un couteau. Certaines empreintes sur le manche sont identiques à celles retrouvées au domicile de Kismet. Avec une preuve pareille, vous auriez encore des doutes ?
— Certaines empreintes, dites-vous ? Une idée de l’origine des autres empreintes ?
— Peu importe. Quand on tiendra notre homme, il nous éclairera.
Vic était sonné. Il sortit de la carrière avec l’impression d’étouffer. Il respira un grand coup, les mains sur les genoux. Son téléphone sonna. L’écran affichait « S. Kismet ». Il s’éloigna et décrocha nerveusement.
— Stéphane ?
— Oui…
— Qu’est-ce que tu fiches, bon Dieu ? Où es-tu ? La police te recherche partout !
Faible, presque chancelant, planqué dans son hôtel, Stéphane peinait à tenir son téléphone. Il crevait de soif, de faim, et il était à deux doigts de s’endormir. Tout s’embrouillait dans sa tête, il ignorait si Stépas avait déjà rêvé, s’il allait le faire. Et Vic qui parlait, qui l’exhortait à se rendre à la police, qui lui reprochait aussi de n’avoir pas pu sauver sa femme, avec ces histoires de science foireuse, de quarante-six, de quarante-sept.
Stéphane inclina la tête, songeur. Quarante-six, quarante-sept… Les chromosomes ! Les chromosomes du caryotype humain !
A cet instant précis, au beau milieu de leur dialogue, le cœur de Stéphane s’emballa subitement : il avait déjà entendu ces paroles-là, mot pour mot. Dans un rêve passé. C’était là, maintenant ! Stépas rêvait probablement en ce moment même !
De violents coups à la porte l’empêchèrent de dire quoi que ce soit. Il raccrocha, en état de panique.
A l’autre bout de la ligne, Vic resta un temps sans réaction, le portable au bout des doigts. Derrière lui, le capitaine claquait ses chaussures pleines de boue contre la roche. Le jeune lieutenant regarda ses baskets, couvertes de boue elles aussi. Une évidence se dessina dans sa tête.
Il courut alors vers l’homme en uniforme.
— Ce gamin qui jouait avec Mélinda, Arthur !
— Oui ?
— Donnez-moi son adresse !
★
La femme qui ouvrit la porte avait une mine grave et des yeux lourds. Il flottait quelque chose de sévère, d’autoritaire dans son regard. Vic se présenta et lui demanda où se trouvait Arthur.
— Mon fils ne quitte plus sa chambre depuis la mort de Mélinda, raconta-t-elle. C’est monstrueux, j’espère qu’ils vont très vite coincer ce salaud.
— Je peux parler à votre fils deux minutes ? demanda Vic en s’avançant légèrement.
— Oui, mais rapidement alors. Il est déjà assez perturbé comme ça.
Il pénétra dans l’entrée.
— Je voudrais voir les chaussures qu’il portait hier, quand il est allé jouer dans le parc avec Mélinda.
Elle fronça les sourcils.
— Pourquoi ?
— Une petite vérification de routine.
— Ah, la police. Toujours à vérifier après coup. Vous feriez mieux d’être ailleurs, en ce moment, au lieu d’embêter mon fils.
— Peut-être, madame. Peut-être…
Elle revint avec une paire de baskets. Vic remarqua immédiatement la boue qui les couvrait. De la terre pas encore tout à fait sèche.
— Cette terre… Il n’a pourtant pas plu hier.
— Et alors ? Que voulez-vous ?
— Si je pouvais voir Arthur à présent.
— Vous pouvez, oui.
Elle l’accompagna jusqu’à la chambre du gamin. Arthur jouait avec un circuit automobile. Quand il aperçut Vic, il se courba, serra ses mains sur sa manette et fit accélérer son petit véhicule bleu sur le grand huit.
— Dis bonjour au monsieur ! s’écria la femme d’un air très dur.
Arthur leva un regard craintif. Vic se retourna.
— J’aimerais rester seul avec lui, si cela ne vous dérange pas.
La mère hocha la tête puis ferma la porte.
— Arthur, je suis policier, et si je me trouve ici, avec toi, c’est pour comprendre ce qu’il s’est vraiment passé, hier.
Le garçon se replia plus encore sur son circuit. Il ne répondit pas.
— Arthur ? Tu as joué dans le parc avec Mélinda, hier ?
— Oui, répondit-il sans relever la tête.
— C’était ta meilleure amie, Mélinda ?
— Ma meilleure…
Vic s’accroupit. Il regarda le véhicule tourner en rond, indéfiniment, sur le huit formé par le circuit.
— Tu sais qu’un homme risque d’aller en prison, parce qu’on croit qu’il a fait du mal à ton amie ?
— C’est bien fait.
— Cet homme, je le connais, c’est une personne très gentille, extraordinaire, et jamais il ne ferait de mal à un enfant. Alors, tu sais pourquoi il aurait fait du mal à Mélinda ?
— Non.
Vic arracha la voiture électrique de son circuit. Arthur releva ses yeux bleus.
— Tu es allé à la carrière Hennocque avec Mélinda, hier, n’est-ce pas ?
Le garçon lança un œil vers la porte fermée. Ses lèvres se crispèrent.
— Non, c’est pas vrai, protesta-t-il d’une voix volontairement basse. Maman m’a interdit d’aller là-bas ! Jamais je ne désobéirais à maman !
Vic se retourna, fixa la porte et considéra de nouveau Arthur.
— Et ta mère te disputerait si tu y allais ? Tu serais sévèrement puni, hein ?
Le garçon se tortilla les doigts.
— Oui. Je suis pas allé là-bas. J’ai pas le droit.
De plus en plus, Vic saisissait l’ampleur du malentendu. C’était horrible, impensable.
— Regarde ma carte de police… Regarde-la.
Vic attrapa les mains d’Arthur et les serra dans les siennes.
— Je te promets que personne ne te punira. Personne, d’accord ?
Arthur fit un léger mouvement de la tête. Vic se mit à parler.
— Alors voici ce que moi, je crois : c’est Mélinda qui t’a parlé de la carrière Hennocque. Elle t’a dit qu’elle était allée là-bas il n’y a pas longtemps, qu’il s’agissait d’un endroit magnifique, et qu’elle savait comment entrer à l’intérieur. Alors, elle a voulu te montrer, elle t’a convaincu, et tu l’as suivie. Une sacrée aventure, hein ? Tous les deux, vous avez traversé le parc, vous êtes passés sous le grillage, vous avez pénétré dans le tunnel interdit. Elle avait sûrement emporté une lampe avec elle. Là-bas, dans la grotte, je pense même que Mélinda t’a montré un couteau, pour t’impressionner. Tu l’as touché, ce couteau.
Vic poursuivit lentement, alors que, face à lui, Arthur se décomposait :
— Ensuite, vous avez encore avancé, jusqu’à cette grande pente, et là, elle a glissé. Elle s’est cogné la tête et elle est tombée quelques mètres plus bas, dans l’eau. Alors toi, tu as paniqué, tu as eu peur et tu as fui. Tu es revenu t’enfermer dans ta chambre, et tu as gardé ce secret pour toi. Voilà, Arthur. Et maintenant…
Vie posa sa main à plat sous le menton de l’enfant.
— … tu vas me dire si tout ceci est vrai.
Il fallut dix, peut-être vingt secondes, avant que l’enfant ouvre sa bouche.
— Vous jurez de ne rien raconter à maman ?
★
Vic avait réussi à joindre à nouveau Stéphane et l’avait convaincu de se rendre à la brigade de police. Les preuves de son innocence allaient être établies par le témoignage du petit Arthur, dont les empreintes digitales se trouvaient sur le couteau avec celles de Mélinda. On ne l’accusait plus de meurtre.
En sortant de la gendarmerie, Vic prit la mesure de ce qu’il s’était passé : en voulant sauver Mélinda, Stéphane Kismet avait assemblé le puzzle de sa mort. Si elle était retournée dans cette carrière, c’était parce que lui-même l’y avait amenée.
Il l’avait tuée de la même manière qu’il avait tué Gaëlle Montieux dans ce fameux virage de la N16, Ludivine Coquelle sur la voie de chemin de fer, ou ces passagers du train en 98 : en faisant tout pour éviter leur mort.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «L'anneau de moebius»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «L'anneau de moebius» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «L'anneau de moebius» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.