Thilliez, Franck - L'anneau de moebius

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— Liberman… Ça me dit vaguement quelque chose.

— La fille qui a travaillé sur l’exposition des gueules cassées de Lyon. La brune que tu as croisée aux Trois Parques. Chambre 6.

Stéphane encaissa le coup, plus désespéré encore.

— Tout est lié… On est comme prisonniers d’une pelote de laine, bourrée de coïncidences.

Vic se rongeait les ongles en lisant. Il lâcha le carnet, mal à l’aise.

— Les piqûres, sur ton avant-bras, dont tu parles dans ton calepin…

— Elles ne sont pas encore là. Une idée ?

— L’assassin injecte de la morphine à ses victimes sur l’avant-bras droit.

Stéphane souleva légèrement sa manche, l’air hagard.

— Ce sang sur mes mains, dans le premier cauchemar… Ça signifie qu’il a essayé de me tuer ? Que j’ai réussi à m’enfuir ?

— Il élimine des personnes en rapport avec ton univers. Celles qui exposent la monstruosité aux yeux de tous, qui l’utilisent pour servir leurs ambitions. Liberman, Leroy. Tu corresponds parfaitement au profil de ses victimes.

Stéphane devint très pâle. Vic se releva et fit quelques pas.

— Non, non. Tout ceci n’est pas possible, fit le flic. Tu ne peux pas tenir l’avenir entre tes mains, on ne peut pas connaître des événements à l’avance. Ça remet trop de choses en cause. Tu… Tu…

— Quoi ? Je suis fou ? Ou alors, je suis moi-même le meurtrier que tu recherches ? Tu penses que j’ai assassiné ces femmes ? Que j’ai voulu du mal à ton bébé, que je l’ai tué ce matin ? Et le défaut de pellicule, tu l’as dit toi-même ! Comment ? Comment aurais-je pu deviner ?

Vic ramassa un gros caillou et le jeta contre un arbre.

— Putain ! Comment c’est possible ?

— J’en sais rien, Victor. J’en sais fichtrement rien. Mais ça m’arrive, à moi. Et je te garantis que ce n’est pas le pied. Peut-être que je connais les numéros du loto du prochain tirage, mais cela ne vaut pas toute l’horreur qui s’abat à côté. Pire qu’une malédiction.

Le flic leva le carnet devant lui.

— Tu décris là-dedans le visage du tueur ! Tu relates des faits que la police est seule à savoir ! Comment as-tu pu être mêlé à tout ça ? Comment as-tu pu accéder à ces informations, même dans le futur ?

Stéphane écarta les bras.

— Mais… Ce n’est toujours pas clair pour toi ?

— Quoi ? Le fait que je discute avec un voyant puissance dix ?

— Non ! Que nous évoluons dans une boucle temporelle ! Que je me retrouve impliqué parce que… ce futur est en train de se mettre en place là, maintenant ! Parce que ces photos de scènes de crime, quoi qu’il arrive, tu vas me les donner ! Je crois que… depuis le début, en cherchant à tout éviter, je crée en fait le contenu de ces rêves. Par exemple pour le billet de musée jaune. Je l’ai vu dans mes rêves, et il a fait que je suis allé à Dupuytren. Sans lui, on ne se serait probablement jamais connus, puisque c’est grâce à ça que tu es remonté jusqu’à moi.

Stéphane observa une dernière fois la traverse de chemin de fer, l’air grave.

— Et il reste à présent environ deux jours avant que le premier cauchemar se réalise. Après-demain, dans la nuit, si on ne fait rien, alors…

Vic l’interrompit :

— Et il faudrait piger ce charabia en une journée ? En plus, tu dis qu’il manque des pages.

Les prunelles de Stéphane s’illuminèrent.

— Vous… Vous pourriez vous y mettre à plusieurs ? Quelqu’un qui surveille Hector Ariez. Un autre Mélinda. Et moi, aussi. Je ne veux pas mourir. Ni subir ce que… ce que ces pauvres filles ont subi.

— Que veux-tu que je fasse ? Que je me pointe devant mon commandant, la bouche en cœur, en lui disant que je détiens un carnet magique décrivant avec précision le meurtre de plusieurs victimes ?

Stéphane le regarda fixement.

— Au moins, à présent, je ne suis plus seul. Ce n’est pas anodin si on se retrouve sur ces rails, tous les deux, aujourd’hui. Ils sont parallèles, comme nos destins… ils restent unis, ils dépendent l’un de l’autre. Nous étions faits pour nous rencontrer.

— Merci du cadeau.

Stéphane désigna le carnet.

— Relis tout. Toi, tu comprendras des choses qui ne me disent rien. L’enquête, c’est ton métier, non ? Cherche, cherche là-dedans ! Ça vaut bien le coup de se griller les neurones !

Vic tourna les pages. La plupart se détachaient de la reliure, il prit garde à ne pas les mélanger.

— Ce tatouage bizarre, sur ta hanche… Tu l’as vraiment fait ?

Stéphane releva son tee-shirt.

— D’accord. Si on en croit tes notes, ça signifie que ce tueur… on n’est pas près de l’attraper, puisqu’on court encore après, dans le futur.

— A moins que tu réussisses à saisir le sens de ce baragouin.

Vic serra les lèvres et poursuivit sa lecture.

Quelques minutes plus tard, Stéphane remarqua qu’il fronçait les sourcils.

— Tu as une piste ?

Vic sortit un papier de sa poche. L’adresse que lui avait fournie Achille Delsart à Dupuytren.

— Bon Dieu ! Tu as écrit là-dedans « Noël Siriel » ! Tu sais qui c’est Noël Siriel ?

— Non, ça ne me dit rien.

— C’est lui qui finance Dupuytren !

Vic déplia le clapet de son portable.

— Je préviens la brigade.

Stéphane se précipita et l’empêcha de téléphoner.

— Non, non, tu ne préviens personne. Tu l’as dit toi-même, tu… tu n’as pas d’explications cohérentes à donner.

— Quoi ? Je devrais y aller seul ? Et si je me mets dans le pétrin à cause de toi ?

— Tu n’auras pas d’ennuis. Je t’accompagne.

Vic plaqua une main ferme sur son torse.

— Non, toi, tu essaies de dormir.

— Je veux t’aider ! Je veux attraper ce fumier, je…

Vic le dévisagea.

— Tu n’as toujours pas compris que c’est en dormant que tu pourras m’apporter la plus grande aide ?

Il tendit le carnet devant lui.

— Je le garde un peu, j’en ai besoin. Tu as tout en tête, toi.

— Plus vraiment. Tu sais, en ce moment, tout se mélange très vite…

— Je te le rends bientôt. Et surtout, surtout, à partir de maintenant, tu ne parles ni de Siriel, ni de notre rencontre, ni de tes visions à personne d’autre que moi. On sort du cadre de la loi, de tout ce qu’on m’a appris à l’école. On… On n’est même plus dans un monde logique.

Il ajouta, tout en s’éloignant :

— Céline et moi, on se surprenait à rêver, à chaque fois qu’on passait devant un vieux manoir à vendre, à côté d’Avignon. Je viens de perdre mon enfant, le destin me l’a volé. J’ai peur de détester mon métier. Ces numéros de loto, dans ton carnet. Je pense que je vais les jouer. Même si je ne suis pas encore vraiment sûr d’y croire…

51. LUNDI 7 MAI, 18 H 39

Seul à présent, Vic avançait dans l’épaisse forêt d’Halatte, au nord de Paris. Il avait quitté l’autoroute pour rejoindre une nationale, puis de la nationale il était passé sur une départementale. D’après l’adresse fournie par le conservateur de Dupuytren et les indications du GPS, il arriverait chez Noël Siriel dans quelques kilomètres.

Vic regarda sa montre. La mère de Céline venait probablement d’arriver à l’hôpital, moins de trois heures après son départ d’Avignon. Par téléphone, Vic lui avait expliqué que Céline dormirait encore longtemps, et qu’il comptait la rejoindre dès que possible. Il n’avait pas donné les raisons de son absence, il n’en avait pas eu le temps. La batterie de son portable l’avait lâché, et il se trouvait de nouveau injoignable.

Un profond nid-de-poule le ramena à la réalité. Les essieux claquèrent un bon coup, le véhicule décrivit un léger écart avant que Vic parvienne à redresser le volant. Au-dessus de lui, le soleil s’effaçait : la forêt était particulièrement dense, comme prête à l’écraser. Fallait-il y voir un quelconque avertissement ? En bordure de route, le nombre de propriétés diminuait.

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