Alexandre Dumas - LES COMPAGNONS DE JÉHU
Здесь есть возможность читать онлайн «Alexandre Dumas - LES COMPAGNONS DE JÉHU» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Старинная литература, на английском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:LES COMPAGNONS DE JÉHU
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 100
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
LES COMPAGNONS DE JÉHU: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «LES COMPAGNONS DE JÉHU»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
LES COMPAGNONS DE JÉHU — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «LES COMPAGNONS DE JÉHU», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
Il écouta : on n'entendait aucun bruit à l'intérieur ; à l’extérieur seulement, l’oreille d'un chasseur pouvait reconnaître toutes ces rumeurs matinales que fait le gibier dans les bois.
Roland escalada la fenêtre avec son agilité ordinaire et s'élança de la sacristie dans le chœur.
– 282 –
Un regard lui suffit pour s'assurer que non seulement le chœur, mais le vaisseau entier de la petite chapelle, était vide.
Les fantômes avaient-ils fait suivre à l’Anglais le chemin opposé à celui qu'il avait suivi lui-même ?
C'était possible.
Roland passa rapidement derrière l’autel, gagna la grille des caveaux : la grille était ouverte.
Il s'engagea dans le cimetière souterrain.
L'obscurité l'empêchait de voir dans ses profondeurs. Il appela à trois reprises sir John ; personne ne lui répondit.
Il gagna l’autre grille donnant dans le souterrain ; elle était ouverte comme la première.
Il s'engagea dans le passage voûté.
Seulement, là, comme il eût été impossible, au milieu des ténèbres, de se servir de son fusil, il le passa en bandoulière et mit le couteau de chasse à la main.
En tâtonnant, il s'enfonça toujours davantage sans rencontrer personne, et, au fur et à mesure qu'il allait en avant, l’obscurité redoublait, ce qui indiquait que la dalle de la citerne était fermée.
– 283 –
Il arriva ainsi à la première marche de l’escalier, monta jusqu'à ce qu'il touchât la dalle tournante avec sa tête, fit un effort, la dalle tourna.
Roland revit le jour.
Il s'élança dans la citerne.
La porte qui donnait sur le verger était ouverte ; Roland sortit par cette porte, traversa la partie du verger qui se trouvait entre la citerne et le corridor, à l’autre extrémité duquel il avait fait feu sur son fantôme.
Il traversa le corridor et se trouva dans le réfectoire.
Le réfectoire était vide.
Comme il avait fait dans le souterrain funèbre, Roland appela trois fois sir John.
L'écho étonné, qui semblait avoir désappris les sons de la parole humaine, lui répondit seul en balbutiant.
Il n'était point probable que sir John fût venu de ce côté ; il fallait retourner au point de départ.
Roland repassa par le même chemin et se retrouva dans le chœur de la chapelle.
C'était là que sir John avait dû passer la nuit, c'était là qu'on devait retrouver sa trace.
– 284 –
Roland s'avança dans le chœur.
À peine y fut-il, qu'un cri s'échappa de sa poitrine.
Une large tache de sang s'étendait à ses pieds et tachait les dalles du chœur.
De l'autre côté du chœur, à quatre pas de celle qui rougissait le marbre à ses pieds, il y avait une seconde tache non moins large, non mois rouge, non moins récente, et qui semblait faire le pendant de la première.
Une de ces taches était à droite, l'autre à gauche de cette es-pèce de piédestal devant lequel milord avait dit qu'il établirait son domicile.
Roland s'approcha du piédestal ; le piédestal était ruisselant de sang.
C'était là évidement que le drame s'était passé.
Le drame, s'il fallait en croire les traces qu'il avait laissées, le drame avait été terrible.
Roland, en sa double qualité de chasseur et de soldat, devait être un habile chercheur de piste.
Il avait pu calculer ce qu'a répandu de sang un homme mort, ou ce qu'en répand un homme blessé.
Cette nuit avait vu tomber trois hommes morts ou blessés.
Maintenant, quelles étaient les probabilités ?
– 285 –
Les deux taches de sang du chœur, celle de droite et celle de gauche, étaient probablement le sang de deux des antagonistes de sir John.
Le sang du piédestal, était probablement le sien.
Attaqué de deux côtés, à droite et à gauche, il avait fait feu des deux mains et avait tué ou blessé un homme de chaque coup.
De là les deux taches de sang qui rougissaient le pavé.
Attaqué à son tour lui-même, il avait été frappé près du pié-
destal, et sur le piédestal son sang avait rejailli.
Au bout de cinq secondes d'examen, Roland était aussi sûr de ce que nous venons de dire, que s'il avait vu la lutte de ses propres yeux.
Maintenant qu'avait-on fait des deux autres corps et du corps de sir John ?
Ce qu'on avait fait des deux autres corps, Roland s'en inquiétait assez peu.
Mais il tenait fort à savoir ce qu'était devenu celui de sir John.
Une trace de sang partait du piédestal et allait jusqu’à la porte.
– 286 –
Le corps de sir John avait été porté dehors.
Roland secoua la porte massive ; elle n'était fermée qu'au pêne.
Sous son premier effort elle s'ouvrit : de l'autre côté du seuil, il retrouva les traces de sang.
Puis, à travers les broussailles, le chemin qu'avaient suivi les gens qui emportaient le corps.
Les branches brisées, les herbes foulées conduisirent Roland jusqu'à la lisière de la forêt donnant sur le chemin de Pont-d'Ain à Bourg.
Là, vivant ou mort, le corps semblait avoir été déposé le long du talus du fossé.
Après quoi, plus rien.
Un homme passa, venant du côté du château des Noires-Fontaines ; Roland alla à lui.
– N'avez-vous rien vu sur votre chemin ? n'avez-vous rencontré personne ? demanda-t-il.
– Si fait, répondit l'homme, j'ai vu deux paysans qui portaient un corps sur une civière.
– Ah ! s'écria Roland, et ce corps était celui d'un homme vivant ?
– 287 –
– L'homme était pâle et sans mouvement, et il avait bien l'air d'être mort.
– Le sang coulait-il ?
– J'en ai vu des gouttes sur le chemin.
– En ce cas, il vit.
Alors, tirant un louis de sa poche :
– Voilà un louis, dit-il ; cours chez le docteur Milliet, à Bourg ; dis-lui de monter à cheval et de se rendre à franc étrier au château des Noires-Fontaines ; ajoute, qu'il y a un homme en danger de mort.
Et, tandis que le paysan, stimulé par la récompense reçue, pressait sa course vers Bourg, Roland, bondissant sur son jarret de fer, pressait la sienne vers le château.
Et maintenant, comme notre lecteur est selon toute probabilité, aussi curieux que Roland de savoir ce qui est arrivé à sir John, nous allons le mettre au courant des événements de la nuit.
Sir John, comme on l’a vu, était entré à onze heures moins quelques minutes dans ce que l'on avait coutume d'appeler la Correrie ou le pavillon de la chartreuse, et qui n'était rien autre chose qu'une chapelle élevée au milieu du bois.
De la sacristie, il avait passé dans le chœur.
– 288 –
Le chœur était vide et paraissait solitaire. Une lune assez brillante, mais qui cependant disparaissait de temps en temps voilée par les nuages, infiltrait son rayon bleuâtre à travers les fenêtres en ogive et les vitraux de couleur à moitié brisés de la chapelle.
Sir John pénétra jusqu'au milieu du chœur, s'arrêta devant le piédestal et s'y tint debout.
Les minutes s'écoulèrent ; mais, cette fois, ce ne fut point l'horloge de la chartreuse qui donna la mesure du temps, ce fut l'église de Péronnaz, c'est-à-dire du village le plus proche de la chapelle où sir John attendait.
Tout se passa, jusqu'à minuit, comme tout s'était passé pour Roland, c'est-à-dire que sir John ne fut distrait que par de vagues rumeurs et par des bruits passagers.
Minuit sonna : c'était le moment qu'attendait avec impatience sir John, car c'était celui où l'événement devait se produire, si un événement quelconque se produisait.
Au dernier coup, il lui sembla entendre des pas souterrains et voir une lumière apparaître du côté de la grille qui communiquait aux tombeaux.
Toute son attention se porta donc de ce côté.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «LES COMPAGNONS DE JÉHU»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «LES COMPAGNONS DE JÉHU» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «LES COMPAGNONS DE JÉHU» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.