Alexandre Dumas - LES COMPAGNONS DE JÉHU

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Sans rien dire, Roland passa sa main dans l’anneau, s'arc-bouta sur ses pieds et tira à lui.

La dalle tourna sur son pivot avec une facilité qui indiquait qu'elle opérait souvent la même manœuvre.

En tournant, elle découvrit l’entrée du souterrain.

– Ah ! fit Roland, voici le passage de mon spectre.

Et il descendit dans l’ouverture béante.

Sir John le suivit.

– 275 –

Ils firent le même trajet qu'avait fait Morgan lorsqu'il était revenu rendre compte de son expédition ; au bout du souterrain, ils trouvèrent la grille donnant sur les caveaux funéraires.

Roland secoua la grille ; la grille n'était point fermée, elle céda.

Ils traversèrent le cimetière souterrain et atteignirent l'autre grille ; comme la première, elle était ouverte.

Roland marchant toujours le premier, ils montèrent quelques marches et se trouvèrent dans le chœur de la chapelle où s'était passée la scène que nous avons racontée entre Morgan et les compagnons de Jéhu.

Seulement, les stalles étaient vides, le chœur était solitaire, et l'autel, dégradé par l'abandon du culte, n'avait plus ni ses cierges flamboyants, ni sa nappe sainte.

Il était évident pour Roland que là avait abouti la course du faux fantôme, que sir John s'obstinait à croire véritable.

Mais, que le fantôme fût vrai ou faux, sir John avouait que c'était là en effet que sa course avait dû aboutir.

Il réfléchit un instant, puis, après cet instant de réflexion :

– Eh bien, dit l’Anglais, puisque c'est à mon tour à veiller ce soir, puisque j'ai le droit de choisir la place où je veillerai, je veillerai là, dit-il.

– 276 –

Et il montra une espèce de table formée au milieu du chœur par le pied de chêne qui supportait autrefois l'aile du lutrin.

– En effet, dit Roland avec la même insouciance que s'il se fût agi de lui-même, vous ne serez pas mal là ; seulement, comme ce soir vous pourriez trouver la pierre scellée et les deux grilles fermées, nous allons chercher une issue qui vous conduise, directement ici.

Au bout de cinq minutes, l'issue était trouvée.

La porte d'une ancienne sacristie s'ouvrait sur le chœur, et, de cette sacristie, une fenêtre dégradée donnait passage dans la forêt.

Les deux hommes sortirent par la fenêtre et se trouvèrent dans le plus épais du bois, juste à vingt pas de l'endroit où ils avaient tué le sanglier.

– Voilà notre affaire, dit Roland ; seulement, mon cher lord, comme vous ne vous retrouveriez pas de nuit dans cette forêt où l'on a déjà assez de mal à se retrouver de jour, je vous accompa-gnerai jusqu'ici.

– Oui, mais, moi entré, vous vous retirez aussitôt, dit l'Anglais ; je me souviens de ce que vous m'avez dit touchant la sus-ceptibilité des fantômes : vous sachant à quelques pas de moi, ils pourraient hésiter à apparaître, et, puisque vous en avez vu un, je veux aussi en voir un au moins.

– Je me retirerai, répondit Roland, soyez tranquille ; seulement, ajouta-t-il en riant, je n'ai qu'une peur.

– 277 –

– Laquelle ?

– C'est qu'en votre qualité d'Anglais et d'hérétique ; ils ne soient mal à l’aise avec vous.

– Oh ! dit sir John gravement, quel malheur que je n'aie pas le temps d'abjurer d'ici à ce soir !

Les deux amis avaient vu tout ce qu'ils avaient à voir : en conséquence, ils revinrent au château.

Personne, pas même Amélie, n'avait paru soupçonner dans leur promenade autre chose qu'une promenade ordinaire.

La journée se passa donc sans questions et même sans inquiétudes apparentes : d'ailleurs, au retour des deux amis, elle était déjà bien avancée.

On se mit à table, et, à la grande joie d'Édouard, on projeta une nouvelle chasse.

Cette chasse fit les frais de la conversation pendant le dîner et pendant une partie de la soirée.

À dix heures, comme d'habitude, chacun était rentré dans sa chambre, seulement Roland était dans celle de sir John.

La différence des caractères éclatait visiblement dans les préparatifs : Roland avait fait les siens joyeusement, comme pour une partie de plaisir ; sir John faisait les siens gravement, comme pour un duel.

– 278 –

Les pistolets furent chargés avec le plus grand soin et passés à la ceinture de l'Anglais, et, au lieu d'un manteau qui pouvait gêner ses mouvements, ce fut une grande redingote à collet qu'il endossa par-dessus son habit.

À dix heures et demie, tous deux sortirent avec les mêmes précautions que Roland avait prises pour lui tout seul.

À onze heures moins cinq minutes, ils étaient au pied de la fenêtre dégradée, mais à laquelle des pierres tombées de la voûte pouvaient servir de marchepied.

Là, ils devaient, selon leurs conventions, se séparer.

Sir John rappela ces conditions à Roland :

– Oui, dit le jeune homme, avec moi, milord, une fois pour toutes, ce qui est convenu est convenu ; seulement, à mon tour, une recommandation.

– Laquelle ?

– Je n'ai pas retrouvé les balles parce que l’on est venu les enlever ; on est venu les enlever pour que je ne visse pas l’empreinte qu'elles avaient conservée sans doute.

– Et, dans votre opinion, quelle empreinte eussent-elles conservée ?

– Celle des chaînons d'une cotte de mailles ; mon fantôme était un homme cuirassé.

– Tant pis, dit sir John, j'aimais fort le fantôme, moi.

– 279 –

Puis, après un moment de silence où un soupir de l’Anglais exprimait son regret profond d'être forcé de renoncer au spectre :

– Et votre recommandation ? dit-il.

– Tirez au visage.

L'Anglais fit un signe d'assentiment, serra la main du jeune officier, escalada les pierres, entra dans la sacristie, et disparut.

– Bonne nuit ! lui cria Roland.

Et, avec cette insouciance du danger qu'en général un soldat a pour lui-même et pour ses compagnons, Roland, comme il l’avait promis à sir John, reprit le chemin du château des Noires-Fontaines.

– 280 –

XVIII – LE JUGEMENT

Le lendemain, Roland, qui n'était parvenu à s'endormir que vers deux heures du matin, s'éveilla à sept heures.

En s'éveillant, il réunit ses souvenirs épars, se rappela ce qui s'était passé la veille, entre lui et sir John, et s'étonna qu'à son retour l'Anglais ne l’eût point éveillé.

Il s'habilla vivement et alla, au risque de le réveiller au milieu de son premier sommeil, frapper à la porte de la chambre de sir John.

Mais sir John ne répondit point.

Roland frappa plus fort.

Même silence.

Cette fois, un peu d'inquiétude se mêlait à la curiosité de Roland.

La clef était en dehors ; le jeune officier ouvrit la porte et plongea dans la chambre un regard rapide.

Sir John n'était point dans la chambre, sir John n'était point rentré.

Le lit était intact.

– 281 –

Qu'était-il donc arrivé ?

Il n'y avait pas un instant à perdre, et, avec la rapidité de ré-

solution que nous connaissons à Roland, on devine qu'il ne perdit pas un instant.

Il s'élança dans sa chambre, acheva de s'habiller, mit son couteau de chasse à sa ceinture, son fusil en bandoulière, et sortit.

Personne n'était encore éveillé, sinon la femme de chambre.

Roland la rencontra sur l’escalier :

– Vous direz à madame de Montrevel, dit-il, que je suis sorti pour faire un tour dans la forêt de Seillon avec mon fusil ; qu'on ne soit pas inquiet si milord et moi ne rentrions pas précisément à l’heure du déjeuner.

Et Roland s'élança rapidement hors du château.

Dix minutes après, il était près de la fenêtre où, la veille, à onze heures du soir, il avait quitté lord Tanlay.

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