Alexandre Dumas - LES COMPAGNONS DE JÉHU
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Seulement, quelques démons de plus semblèrent se mêler à cette lutte de démons.
On voyait des groupes confus luttant au milieu de cette atmosphère rouge et fumeuse, s'abaissant, se relevant, s'affaissant encore ; on entendait un hurlement de rage ou un cri d'agonie : c'était le dernier soupir d'un homme.
Le survivant cherchait un nouvel adversaire, commençait une nouvelle lutte.
Cet égorgement dura un quart d'heure, vingt minutes peut-
être.
– 852 –
Au bout de ces vingt minutes, on pouvait compter dans la grotte de Ceyzeriat vingt-deux cadavres.
Treize appartenaient aux dragons et aux gendarmes, neuf aux compagnons de Jéhu.
Cinq de ces derniers survivaient ; écrasés par le nombre, criblés de blessures, ils avaient été pris vivants.
Les gendarmes et les dragons, au nombre de vingt-cinq, les entouraient.
Le capitaine de gendarmerie avait eu le bras gauche cassé, le chef de brigade des dragons avait eu la cuisse traversée par une balle.
Seul, Roland, couvert de sang mais d'un sang qui n'était pas le sien, n'avait pas reçu une égratignure.
Deux des prisonniers étaient si grièvement blessés, qu'on renonça à les faire marcher ; il fallut les transporter sur des brancards.
On alluma des torches préparées à cet effet, et on prit le chemin de la ville.
Au moment où l'on passait de la forêt sur la grande route, on entendit le galop d'un cheval.
Ce galop se rapprochait rapidement.
– 853 –
– Continuez votre chemin, dit Roland ; je reste en arrière pour savoir ce que c'est.
C'était un cavalier qui, comme nous l’avons dit, accourait à toute bride.
– Qui vive ? cria Roland, lorsque le cavalier ne fut plus qu'à vingt pas de lui.
Et il apprêta sa carabine.
– Un prisonnier de plus, monsieur de Montrevel, répondit le cavalier ; je n'ai pas pu me trouver au combat, je veux du moins me trouver à l’échafaud. Où sont mes amis ?
– Là, monsieur, répondit Roland, qui avait reconnu, non pas la figure, mais la voix du jeune homme, voix qu'il entendait pour la troisième fois.
Et il indiqua de la main le groupe formant le centre de la petite troupe qui suivait la route de Ceyzeriat à Bourg.
– Je vois avec bonheur qu'il ne vous est rien arrivé, monsieur de Montrevel, dit le jeune homme avec une courtoisie parfaite, et ce m'est une grande joie, je vous le jure.
Et, piquant son cheval, il fut en quelques élans près des dragons et des gendarmes.
– Pardon, messieurs, dit-il en mettant pied à terre, mais je réclame une place au milieu de mes trois amis, le vicomte de Jahiat, le comte de Valensolle et le marquis de Ribier.
– 854 –
Les trois prisonniers jetèrent un cri d'admiration et tendirent les mains à leur ami.
Les deux blessés se soulevèrent sur leur brancard et murmurèrent :
– Bien, Sainte-Hermine.., bien !
– Je crois, Dieu me pardonne ! s'écria Roland, que le beau côté de l'affaire restera jusqu'au bout à ces bandits !
– 855 –
L – CADOUDAL AUX TUILERIES
Le surlendemain du jour, ou plutôt de la nuit, où s'étaient passés les événements que nous venons de raconter, deux hommes marchaient côte à côte dans le grand salon des Tuileries donnant sur le jardin.
Ils parlaient vivement ; des deux côtés, les paroles étaient accompagnées de gestes rapides et animés.
Ces deux hommes, c'étaient le premier consul Bonaparte et Georges Cadoudal.
Georges Cadoudal, touché des malheurs que pouvait entraî-
ner pour la Bretagne une plus longue résistance, venait de signer la paix avec Brune.
C'était après la signature de cette paix qu'il avait délié de leur serment les compagnons de Jéhu.
Par malheur, le congé qu'il leur donnait était arrivé, comme nous l'avons vu, vingt-quatre heures trop tard.
En traitant avec Brune, Georges Cadoudal n'avait rien stipu-lé pour lui-même, que la liberté de passer immédiatement en Angleterre.
Mais Brune avait tant insisté, que le chef vendéen avait consenti à une entrevue avec le premier consul.
– 856 –
Il était, en conséquence, parti pour Paris.
Le matin même de son arrivée, il s'était présenté aux Tuileries, s'était nommé et avait été reçu.
C'était Rapp qui, en l'absence de Roland, l’avait introduit.
En se retirant, l'aide de camp avait laissé les deux portes ouvertes, afin de tout voir du cabinet de Bourrienne, et de porter secours au premier consul, s'il était besoin.
Mais Bonaparte, qui avait compris l'intention de Rapp, avait été fermer la porte.
Puis, revenant vivement vers Cadoudal :
– Ah ! c'est vous, enfin ! lui avait-il dit ; je suis bien aise de vous voir ; un de vos ennemis, mon aide de camp, Roland de Montrevel, m'a dit le plus grand bien de vous.
– Cela ne m'étonne point, avait répondu Cadoudal ; pendant le peu de temps que j'ai vu M. de Montrevel, j'ai cru reconnaître en lui les sentiments les plus chevaleresques.
– Oui, et cela vous a touché ? répondit le premier consul.
Puis, fixant sur le chef royaliste son œil de faucon :
– Écoutez, Georges, reprit-il, j'ai besoin d'hommes énergiques pour accomplir l’œuvre que j'entreprends. Voulez-vous être des miens ? Je vous ai fait offrir le grade de colonel ; vous
– 857 –
valez mieux que cela : je vous offre le grade de général de division.
– Je vous remercie du plus profond de mon cœur, citoyen premier consul, répondit Georges ; mais vous me mépriseriez si j'acceptais.
– Pourquoi cela ? demanda vivement Bonaparte.
– Parce que j'ai prêté serment à la maison de Bourbon, et que je lui resterai fidèle, quand même.
– Voyons, reprit le premier consul, n'y a-t-il aucun moyen de vous rallier à moi ?
– Général, répondit l'officier royaliste, m'est-il permis de vous répéter ce que l'on ma dit ?
– Et pourquoi pas ?
– C'est que cela touche aux plus profonds arcanes de la politique.
– Bon ! quelque niaiserie, fit le premier consul avec un sourire inquiet.
Cadoudal s'arrêta et regarda fixement son interlocuteur.
– On dit qu'il y a eu un accord fait à Alexandrie, entre vous et le commodore Sidney Smith ; que cet accord avait pour objet de vous laisser le retour libre en France, à la condition, acceptée par vous, de relever le trône de nos anciens rois.
– 858 –
Bonaparte éclata de rire.
– Que vous êtes étonnants, vous autres plébéiens, dit-il, avec votre amour pour vos anciens rois ! Supposez que je rétablisse ce trône – chose dont je n'ai nulle envie, je vous le déclare
– que vous en reviendra-t-il, à vous qui avez versé votre sang pour le rétablissement de ce trône ? Pas même la confirmation du grade que vous avez conquis, colonel ! Et où avez-vous vu dans les armées royales un colonel qui ne fût pas noble ? Avez-vous jamais entendu dire que, près de ces gens-là, un homme se soit élevé par son propre mérite ? Tandis qu'auprès de moi, Georges, vous pouvez atteindre à tout, puisque plus je m'élèverai, plus j'élèverai avec moi ceux qui m'entoureront. Quant à me voir jouer le rôle de Monk, n'y comptez pas ; Monk vivait dans un siècle où les préjugés que nous avons combattus et renversés en 1789 avaient toute leur vigueur ; Monk eût voulu se faire roi, qu'il ne l'eût pas pu ; dictateur, pas davantage ! Il fallait être Cromwell pour cela. Richard n'y a pas pu tenir ; il est vrai que c'était un véritable fils de grand homme, c'est-à-dire un sot. Si j'eusse voulu me faire roi, rien ne m'en eût empêché, et, si l'envie m'en prend jamais, rien ne m'en empêchera. Voyons, vous avez quelque chose à répondre ! Répondez.
– Vous dites, citoyen premier consul, que la situation n'est point la même en France en 1800 qu'en Angleterre en 1660 ; je n'y vois moi aucune différence. Charles Ier avait été décapité en 1649, Louis XVI l’a été en 1793 ; onze ans se sont écoulés en Angleterre entre la mort du père et la restauration du fils ; sept ans se sont déjà écoulés en France depuis la mort de Louis XVI…
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