Alexandre Dumas - LES COMPAGNONS DE JÉHU
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– 819 –
Jacques n'avait pas d'autre réponse à faire que la réponse déjà faite :
– Je cherche un affût.
L'homme alors lui avait montré du doigt la lisière de la fo-rêt, et, d'un ton presque menaçant, lui avait dit :
– Si j'ai un conseil à vous donner, mon jeune ami, c'est d'aller là-bas ; je crois qu'il fait meilleur là-bas qu'ici.
Jacques avait suivi le conseil, ou du moins avait fait semblant de le suivre ; car, arrivé à l'endroit indiqué, il s'était glissé le long du fossé, et, convaincu de l'impossibilité de retrouver, en ce moment du moins, la piste de M. de Valensolle, il avait gagné au large, avait rejoint la grande route à travers champs et était revenu vers le cabaret, où il espérait retrouver son père et où il l'avait retrouvé en effet.
Ils étaient arrivés tous deux au château des Noires-Fontaines, on le sait déjà, au moment où les premiers rayons du jour pénétraient à travers les volets.
Tout ce que nous venons de dire fut raconté à Roland avec une foule de détails que nous omettons, et qui n'eurent pour résultat que de convaincre le jeune officier que les deux hommes armés de fusils qui s'étaient levés à l'approche de Jacques, n'étaient autres, tout braconniers qu'ils semblaient être, que des compagnons de Jéhu.
Mais quel pouvait être ce repaire ? Il n'y avait de ce côté-là ni couvent abandonné, ni ruines.
– 820 –
Tout à coup, Roland se frappa la tête.
– Oh ! bélître que je suis ! comment n'avais-je point songé à cela ?
Un sourire de triomphe passa sur ses lèvres, et, s'adressant aux deux hommes, désespérés de ne point lui apporter de nouvelles plus précises :
– Mes enfants, dit-il, je sais tout ce que je voulais savoir.
Couchez-vous et dormez tranquilles ; vous l'avez, pardieu, bien mérité.
Et, de son côté, donnant l'exemple, Roland dormit en homme qui vient de résoudre un problème de la plus haute importance, qu'il a longtemps creusé inutilement.
L'idée lui était venue que les compagnons de Jéhu avaient abandonné la chartreuse de Seillon pour les grottes de Ceyzeriat et en même temps il s'était rappelé la communication souterraine qui existait entre cette grotte et l'église de Brou.
– 821 –
XLVII – UNE RECONNAISSANCE
Le même jour, usant de la permission qui lui avait été accordée la veille, sir John se présenta entre midi et une heure chez mademoiselle de Montrevel.
Tout se passa, comme l'avait désiré Morgan. Sir John fut re-
çu comme un ami de la famille, lord Tanlay fut reçu comme un prétendant dont la recherche honorait.
Amélie n'opposa aux désirs de son frère et de sa mère, aux ordres du premier consul, que l’état de sa santé ; c'était demander du temps. Lord Tanlay s'inclina ; il obtenait autant qu'il avait espéré obtenir, il était agréé.
Cependant il comprit que sa présence trop prolongée à Bourg serait inconvenante, Amélie se trouvant éloignée, toujours par ce prétexte de santé, de sa mère et de son frère.
En conséquence, il annonça à Amélie une seconde visite pour le lendemain et son départ pour la même soirée.
Il attendrait, pour la revoir, ou qu'Amélie vînt à Paris, ou que madame de Montrevel revînt à Bourg. Cette seconde circonstance était la plus probable, Amélie disant qu'elle avait besoin du printemps et de l'air natal pour aider au retour de sa santé.
– 822 –
Grâce à la délicatesse parfaite de sir John, les désirs d'Amé-
lie et de Morgan étaient accomplis, les deux amants avaient devant eux du temps et de la solitude.
Michel sut ces détails de Charlotte, et Roland les sut de Michel.
Roland résolut de laisser partir sir John avant de rien tenter.
Mais cela ne l’empêcha point de lever un dernier doute.
La nuit venue, il prit un costume de chasseur, jeta sur ce costume la blouse de Michel, abrita son visage sous un large chapeau, passa une paire de pistolets dans le ceinturon de son couteau de chasse, caché comme ses pistolets sous sa blouse, et se hasarda sur la route des Noires-Fontaines à Bourg.
Il s'arrêta à la caserne de gendarmerie et demanda à parler au capitaine.
Le capitaine était dans sa chambre ; Roland monta et se fit reconnaître ; puis, comme il n'était que huit heures du soir et qu'il pouvait être reconnu par quelque passant, il éteignit la lampe.
Les deux hommes restèrent dans l'obscurité.
Le capitaine savait déjà ce qui s'était passé, trois jours auparavant, sur la route de Lyon, et, certain que Roland n'avait pas été tué, il s'attendait à sa visite.
– 823 –
À son grand étonnement, Roland ne venait lui demander qu'une seule chose, ou plutôt que deux choses : la clef de l'église de Bourg et une pince.
Le capitaine lui remit les deux objets demandés et offrit à Roland de l’accompagner dans son excursion ; mais Roland refusa : il était évident qu'il avait été trahi par quelqu'un lors de son expédition de la Maison-Blanche ; il ne voulait pas s'exposer à un second échec.
Aussi recommanda-t-il au capitaine de ne parler à personne de sa présence et d'attendre son retour, quand même ce retour tarderait d'une heure ou deux.
Le capitaine s'y engagea.
Roland, sa clef à la main droite, sa pince à la main gauche, gagna sans bruit la porte latérale de l'église, l'ouvrit, la referma et se trouva en face de la muraille de fourrage.
Il écouta : le plus profond silence régnait dans l’église solitaire.
Il rappela ses souvenirs de jeunesse, s'orienta, mit la clef dans sa poche, et escalada la muraille de foin, qui avait une quinzaine de pieds de haut, et formait une espèce de plate-forme ; puis, comme on descend d'un rempart au moyen d'un talus, par une espèce de talus il se laissa glisser jusqu'au sol, tout pavé de dalles mortuaires.
Le chœur était vide, grâce au jubé qui le protégeait d'un cô-
té, et grâce aux murailles qui l'enceignaient à droite et à gauche.
– 824 –
La porte du jubé était ouverte : Roland pénétra donc sans difficulté dans le chœur.
Il se trouva en face du monument de Philibert le Beau.
À la tête du prince se trouvait une grande dalle carrée : c'était celle par laquelle on descendait dans les caveaux souterrains.
Roland connaissait ce passage ; car, arrivé près de la dalle, il s'agenouilla, cherchant avec sa main la jointure de la pierre.
Il la trouva, se releva, introduisit la pince dans la rainure et souleva la dalle.
D'une main, il la soutint au-dessus de sa tête, tandis qu'il descendait dans le caveau.
Puis lentement il la laissa retomber.
On eût dit que, volontairement, le visiteur nocturne se séparait du monde des vivants et descendait dans le monde des morts.
Et ce qui devait paraître étrange à celui qui voit dans le jour et dans les ténèbres, sur la terre comme dessous, c'était l’impassibilité de cet homme qui côtoyait les morts pour découvrir les vivants, et qui, malgré l’obscurité, la solitude, le silence, ne frissonnait même pas au contact des marbres funèbres.
Il alla, tâtonnant au milieu des tombes, jusqu'à ce qu'il eût reconnu la grille qui donnait dans le souterrain.
– 825 –
Il explora la serrure ; elle était fermée au pêne seulement. Il introduisit l’extrémité de sa pince entre le pêne et la gâche, et poussa légèrement.
La grille s'ouvrit.
Il tira la porte, mais sans la fermer, afin de pouvoir revenir sur ses pas, et dressa la pince dans son angle.
Puis, l’oreille tendue, la pupille dilatée, tous les sens surex-cités par le désir d'entendre, le besoin de respirer, l'impossibilité de voir, il s'avança lentement, un pistolet tout armé d'une main, et s'appuyant, de l’autre, à la paroi de la muraille.
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