Ménard, 1827-1887 - La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Название:La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Издательство:Paris : Delagrave
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- Год:1878
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'il8 MAHS ET VENUS.
dans l'île de Ghypic, Pygmalion se rendit au temple de la déesse, qu'il trouva tout parfumé de leneens qu'on y brûlait, et entouré de j2:énisscs blanches dont on a\ait doré les cornes avant de les immoler, « Grande déesse, s'écria-t-il^ en embrassant l'autel, fais que je devienne l'époux d'une femme aussi accomplie que ma statue ! »
Il paraît ([u'il n'était pas au pouvoir de la déesses de trouver dans Chypre une femme pour\ue de la chaste beauté que l'artiste rêvait, car Vénus, pour l'exaucer, préféra avoir recours au miracle. En effet, ({uand le scul[)teur fut de retour, il alla embrasser sa statue, et vit SCS joues rougir ({uand elle se sentit embrasser : l'ivoire s'amollit et la statue s'anima. Pygmalion, ravi, remercia la déesse, qui voulut assister en personne à son hymen.
L'histoire de Pygmalion forme le sujet du dernier tableau peint par Girodet. Il a figuré au salon de 1819. On n'imagine pas la quantité de brochures qui parurent alors pour louer ou critiquer le peintre. Le plus curieux, c'est que les médecins ont cru devoir se mêler à la discussion, et e\aminer, avec un sérieux comique, la question de savoir si l'artiste avait eu raison d'animer d'abord la tête de sa statue, dont les jambes sont encore en ivoire, et s'il n'eut pas été plus convenable de faire commencer la vie par la poitrine, qui renferme le cœur et les poumons.
La statue animée par Pygmalion, étant devenue sa femme, lui doqna un fils qui fut le fondateur de Paphos, ville de Chypre, célèbre par le culte ({u'on y rendait à Vénus.
Vénus de Gnide. — On n'avait pas dans l'origine l'habitude de représenter Vénus, au moment oi^i elle sort de l'écume de la mer, c'est-tà-dire entièrement nue. Aussi l'œuvre de Praxitèle fut regardée ' comme une nouveauté et la déesse elle-même témoigne, par la bouche (Vun auteur ancien, l'étonnement oùelle est de se voir ainsi dépourvue de ses vêtements : « Je me suis fait voira Paris, à Anchise et à Adonis : mais Pratixèlc, oii m'a-t-il vue? » [Anthologio.)
Pline raconte que Pralixèle, à qui les habitants de Cos avaient commandé une Vénus, leur donna le choix entre deux statues, dont l'une était vêtue, tandis que l'autre était nue. Ils préférèrent la première, et Pratixèle vendit la seconde aux habitants de Cnide qui se félicitèrent de l'avoir achetée, car elle fit la réputation et la fortune du pays. La Vénus de Cnide paraît avoir été le type de la plupart des statues de la déesse, (piand on la représentait au moment de sa naissance. Le Jupiter de Phidias et la Vénus de Cnide par Praxitèle étaient regardés, dans des genres ditîérents, comme les deux productions les plus parfaites de la statuaire. On connaît ce mot de Pline: « De toutes les parties de la terre, on navigue sers Cnide, pour y voir la statue de Vénus. » Le roi Nicomède oflVit aux Cuidiens, s'ils voulaient la lui céder, d'acquitter
VÉNUS.
4I'J
en échange la totalité de leurs dettes, qui élaient considérables. Ils refusèrent cette proposition et avec raison, ajoute Pline, car ce chef-d'œuvre fait la splendeur de leur ville. Une foule d'écrivains de rantiquité nous ont laissé des marques de l'admiration que leur inspir;iitce chef-d'œuvre pour lequel on avait fait cette inscription : « A l'aspect de la Vénus de Cnide^ Minerve et Junon se dirent l'une à l'autre: N'accusons plus Paris. »
Fig. 374. — Médailles de Cnide (composition de Gabriel de Saint-Aubin).
Dans un de ses dialogues, Lucien met les paroles suiNantes daus la bouche d'un des interlocuteurs: «Après avoir considéré kmgte.mjts et avec plaisir les plantes et les arbustes qui bordent les avenues du temple de Cnide, nous y sommes entrés; au milieu s'élève la statue de la déesse, ouvrage admirable, exécuté en marbre de Paros; un douv sourire est sur ses lèvres; nul vêtement ne voile ses charmes, ils sont tous à découvert; seulement elle cache d'une main par un mouvement naturel ce que la pudeur ne permet ni de montrer ni de nommer. L'art a fait disparaître la dureté de la matière; dans toutes les parties de ce i)eau corps, le marbre a la souplesse et le sentiment de la chair. »
MAHS ET VENUS.
Si nous insistons si lon;.iiieni(Mit sur la W'mius do C.mâo, c'est que ce clief-d'œuM'c, qu'a tant admiré l'antiquité, et qui nexistc plus, a servi de modèle à la plupart des Vénus nues dont on voit tant de reproductions dans nos musées. Mais le document le plus important que nous connaissions est la figure représentée sur les monnaies des Cnidiens, qui rap[telait très-certainement, bien qu'avec de légères variantes, la statue originale. Un médaillon de Caracalla IVajqM'' à (Inide. o\ hih' monnaie
Fig. ."îT.'j. — Médaille de Titus avec les attributs de Venus et l'Anioui' .'composition de Gabriel de Saint-\ubiii).
(le la même ville, où la déesse est associée à Esculape, nous montrent une femme nue, tournant légèrement la tcte de côté, et tenant d'une main une légère draperie élevée au-dessus d'un vase. Ces deux monuments ont été réunis dans un gracieux cul-de-lampe de Gabriel de Saint-Aubin (fig. 374). L'artiste a suspendu le médaillon au-dessus d'une table couverte de fleurs, de pierreries, d'ornements précieux, de vases de formes différentes et de divers instruments du luxe le plus recherché. Il a voulu par ces objets de toilette faire allusion à la ccdèbre courtisane Phryné qui avait, dit on, servi de modèle à Praxitèle.
On comprend toutefois que la gravure en médaille a des exigences différentes de celles de la statuaire, et qu'il serait difficile d'admettre qu'une monnaie pût être la reproduction littérale d'une statue. Ainsi le bras qui soutient la draperie au-dessus du vase, produit par son éloi-gnement du corps un vide très-acceptable dans un bas-relief, mais qui serait pitoyable dans une statue. Aussi, dans la plupart des statues qui passent pour des imitations de la Vénus de Cnide, nous voyons le
VENUS.
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inouvemenf des membres supérieurs différer sensiblement de celui qu'offrent les monnaies : presque toujours un des deux bras est replié SU!' la poitrine de manière que la main se trouve reportée devant le sein. Dans la Venus du Capitoie, par exemple, ce mouvement est très-accenlué et le vase à parfums recouvert d'une draperie qui est placé près de la déesse, est complètement séparé du bras, mais plus ra])proché de la statue de manière à la consolider.
Fig. 37(). — \ émis du Capilul
Parmi les statues fort nombreuses qui peuvent se rattacher à la même série, la plus célèbre est la Vénus de Médicis; qui est placée dans la tribune de la Galerie de Florence. Voici la description qu'en donnait le catalogue du Louvre où elle a ligure pendant quinze ans : « La déesse des amours vient de sortir de l'écume de la mer, où elle a pris naissance ; sa beauté virginale paraît, sur le rivage enchanté de Cythère, sans autre \oile que l'attitude de la pudeur. Si sa chevelure n'est pas flottante sur ses épaules divines, ce sont les Heures qui, de leurs mains célestes, viennent de l'arranger (Hymne homérique). Un dauphin groupé avec une coquille est à ses ))ieds : ce sont des symboles de la mer, élément natal de Véiuis. Les deu\ amours qui le surmontent ne sont [)as les enfants
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MARS ET VENUS.
de la déesse : Tiin d'eux est cet Amour primitif (Eros) qui débrouilla le Chaos: l'autre est le Désir (Iliméros), qui avait paru dans le monde en même temps que le premier des èlies sensibles. Tous les deux la virent naître et ils ne s'écartèrent jamais de ses pas (Théogonie dTlÉsioDE). La Vénus de Médicis a les oreilles percées, comme on l'a déjà observé sur d'autres statues de la luéme déesse ; sans doute des boucles précieuses y
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