Ménard, 1827-1887 - La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Название:La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Издательство:Paris : Delagrave
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- Год:1878
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Type et attributs de Vénus. — « Le culte syrien d'Astarté, dit Ottfried Millier, semble, en rencontrant en Grèce quelques commencements indigènes, avoir donné naissance au culte célèbre et répandu partout de Vénus Aphrodite. L'idée fondamentale de la grande déesse iNature, sur laquelle il reposait, ne se perdit jamais entièrement; l'élément humide qui formait en Orient l'empire réservé à cette divinité continua à être soumis à la puissance de Vénus Aphrodite sur les côtes et dans les ports où elle était révérée; la mer surtout, la mer tranquille et calme, réfléchissant le ciel dans le miroir uni de ses ondes, semblait, aux yeux des Grecs, une expression de sa divine nature. Lorsque l'art, dans le cycle d'Aphrodite, eut laissé loin de lui les pierres grossières et les idoles informes du culte jtrimitif, l'idée d'une déesse dont la puissance s'étend partout et à la([uelle rien ne peut résister, anima ses
VÉNUS,
ua
créations ; on aimait à la représenter assise sur un troue, tenant dans ses mains les signes symboliques d'une nature pleine de jeunesse et d'éclat, d'une luxuriante abondance ; la déesse était entièrement enveloppée dans les plis de ses vêtements (à peine si le chiton laissait voir une partie du sein gauche) qui se distinguaient par leur élégance, car précisément dans les images de Vénus, la grâce alîec-
Fig. :jt>9. — \cnus niariiie (d'après une statue aiiticiue}.
tée des draperies et des mouvements semblait appartenir au caractère même de la déesse. Dans les œuvres sorties de l'école de Phidias, ou produites sous l'influence de cette école, l'art représente dans Aphrodite le principe féminin et l'union
MARS ET VENUS.
premier qui traita le sujet d'Aphrodite avec uu enthousiasme purement sensuel, et qui divinisa, dans les représentations figurées de cette déesse, non plus seuh'nient une |»uissance a hiquelle le niond(; entier obéissait, mais plutôl liiidiN i(hialité de hi beauté féminine.»
Vénus donn(; des h)is au ciel, à la terre, aux ondes et à tcuites les créatures vivantes. « C'est elle qui fournit le germe des plantes et des arbres, c'est elle qui a rassemblé dans les liens de la société, les premiers lionunes, esj)rits féroces et barbares, c'est elle (pii apprit à chaque être à s'unir à une conipagiu'. C'est à elle qu'on doit U)s noml)rcuses espèces d'oiseaux et la multij)lication des troupeaux. Le bélier furieux
"Sf:--
Fig. 370. — Médaille d'Al)lll•odi^sias en Carie, avec les attributs de Venus (composition de Gabriel de Saint-Aubin).
lutte de la corne avec le bélier: mais il craint de blesser la brebis. Le taureau dont les longs mugissements faisaient retentir les vallons et les bois, dépose sa férocité quand il aperçoit la génisse. La même puissance entretient tout" ce qui vit sous les vastes mers et peuple les eaux de poissons sans nombre. La première, Vénus dépouilla les hommes de leur aspect farouche. C'est d'elle (pie sont venus la parure et le soin de soi-même. (Ovide.)
Vénus Céleste et Vénus Vulgaire. — Pausanias dans sa description de Thèbes signale plusieurs statues de Vénus, qui étaient
VENUS.
415
de la i>his haute antiquité, puisqu'elles avaient été faites avec le bois des vaisseaux de (ladnius, et consacrées par Harmonie elle-même. <( La première, dit-il, est Vénus Céleste, la seconde Vénus la Vulgaire, et la troisième est surnommée Préservatrice. Ce fut Harmonie elle-même qui leur imposa ces noms pour distinguer ces trois sortes d'amours: l'un céleste, c'est-à-dire chaste, l'autre vulg^aire, cest-à-dire attaché au corps, le troisième désordonné, qui porte les hommes aux unions incestueuses et abominables. C'est à la Vénus Préserva-
Fii;-. :i*l.
iii Biiiiiiiimiiiiiuiii iiiMii uiimiuiiiiiiii iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii miiiiiiiiiBl
Venus Céleste (d'après une peinture antique du musée de Xaples).
trice que l'on adressait ses vœux pour être préservé des désirs coupables. » (Pausanias.)
Nous avons un curieux exemple de ce dernier aspect de Vénus, dans une décision du sénat romain, qui, d'après les livres Sibyllins consultés par les décemvirs, avait ordonné qu'il serait dédié une statue à Vénus Verticordia (convertissante), comme un moyen de ramener les filles débauchées à la pudeur de k'ur sexe.
(Valère Maxime.)
La tortue, emblenie (h; la chasteté des fenunes, était consacrée à Vénus Céleste, et le bouc, symbole contraire, était consacre à la Vénus Vulgaire.
MARS ET TENUS.
Les images de la déesse, qui se troiiN aient dans toutes*les maisons, étaient en outre aeeompagnées dinsei-iptions ([ui en indiquaient le earaetére. En Aoiei une qui nous est parvenue: u Cette Vénus n'est point la Vénus Populaire, c'est la Vénus Uranie. La chaste Chr\sogone l'a placée dans la maison d'Ampliiclès, à qui elle a donné plusieurs enfants, gages touchants de sa tendresse et de sa lidélité. Tous lés ans, le premier soin de ces heureux éj)0u\ est de vous invoquer, puissante déesse, et en récompense de leur ])iété, tous les ans vous ajoute/à leur bonheur, ils prospèrent toujours, les mortels qui honorent les iJieu.v. ><
(Théocrite.) Vénus Céleste est caractérisée par la rohe étoilée : nous la Noyons ligurée sur une peinture de Pompéi où elle est représentée debout avec un diadème sur la tète et un sceptre à la main (tig. 371). Le i'ameu.v
Fig. ;n2. — Voiuiri Vulgaire (d'après une pierre gravée antique, cornaline).
sculpteur Scopas avait l'ait pour la ville d'Élis une Vénus Vulgaire qu'il avait montrée assise sur un bouc : une ligure analogue se trouve sur une pierre gra\ée anti(pie ilig. 372). De nos jours, le peintre Glexre a l'ait u\i charmant tableau sur la même donnée. Cette Vénus était surtout honorée àCorinthe, ville maritime (pii fut de tout temps célèbre par ses courti-saïu's. C'est là qu'habitait la fameuse La'is, sur laquelle on lit l'épi-granune suivant*' dans VA/if/fo/of/if : « M(m. cette lière Laïs, dont la Gi'èce était le jouet et ([iii a\aisa ma poite un essaim déjeunes amants, je consacre a Vénus ce miroir, parce (pie je ne veux pas me voir telle (pie je suis, et (pie je ne peux plus nu' voir telle (pie j'étais. <>
On trouve dans le même recueil une aulrepieceencore plus curieuse :
« Mieai'èto, qui naguère tendait à son métier les lîls de la trame et sans relâche y faisait résonner la navette de Minerve, vient de consacrer à Vénus son panier à ouvrage, ses laines et ses fuseaux, tous ses instruments de travail, en les brûlant sur son autel : « Disparaissez, s'écria-t-elle, outils qui laissez mourir de faim les pauvres femmes et flétrissez la beauté des jeunes filles ! » Puis, elle prit des couronnes, un luth et se mit à mener une vie joyeuse dans les fêtes et dans les banquets. « 0 Vénus, dit-elle à la déesse, je t'apporterai la dîme de mes bénétices, procure moi de l'ouvrage dans ton intérêt et dans le mien. » (Anth.)
Pygmalion et sa statue. — L ilede Chypre était particulièrement renommée par ses courtisanes. Le sculpteur Pygmalion qui y habitait
l'"ig. o'-i. ■- Pygniulioii animant sa statue (d'après un tableau de Girodet).
fut si choqué de l'effronterie des femmes de ce pays, qu'il résolut de vivre dans le célibat. Mais comme son imagination rêvait toujours une beauté d'un caractère dilYérent, il fit une statue d'ivoire, représentant une femme ([ui joignait la chasteté de l'expression à la pureté des formes. L'image qu'il avait fabriquée était tellement à son goût, qu'il en devint amoureux ; malheureusement la vie manquait à cette beauté juidique, et si Pygmalion regardait les femmes vivantes, il y trouvait bien la beauté, mais alors la pudeur manquait. Quand arriva le jour de la fête de Vénus, ce jour qu'on célèbre avec tant de magnificence
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