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Erik L'Homme: A Comme Association T6 - Ce qui dort dans la nuit

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J’ai l’impression qu’un temps infini s’écoule (choix judicieux du verbe…) avant d’être en mesure de reprendre la filature. Puis je cours comme un malade dans les couloirs, la besace militaire qui me tient lieu de sacoche battant contre mes reins.

Lorsque je rattrape les Agents, le train est sur le point de partir. La sonnerie annonce une fermeture imminente des portières. Je bondis dans une voiture, au hasard. Ouf, il s’en est fallu de peu. Quel idiot !

Je pioche une bouteille d’eau dans ma sacoche et bois longuement au goulot. Raisonnablement, je devrais m’abstenir d’absorber quelque liquide que ce soit pendant les prochaines vingt-quatre heures, mais boire (désolé Jack), je ne peux pas m’en empêcher.

Parce que si je ne suis pas essoufflé (tiens, c’est nouveau, ça), ma gorge, par contre, me brûle toujours autant (là, rien de changé, et ça fait seize ans que ça dure !).

Pas essoufflé. Je répète ces mots dans ma tête.

Incroyable, j’ai tenu un sprint sans m’effondrer à l’arrivée ! Je touche du bout des doigts le collier de protection que je porte et qui est sûrement (quoi d’autre ?) à l’origine de mon inattendue vitalité.

Je déboutonne mon nouveau manteau fétiche, dérobé un soir d’évasion dans le vestiaire d’un hôpital. J’ai chaud. Moi qui ai toujours froid, d’habitude !

Tiens, c’est une chose que je ferai de retour chez moi : vérifier les effets secondaires des bijoux protecteurs.

Le poids d’un regard m’arrache à mes pensées.

À quelques mètres, sur une banquette, un curieux petit homme est assis. Pas plus d’un mètre cinquante, sec comme un coup de trique, le crâne rasé, un visage buriné où luisent d’insolites yeux bleu pâle. Impossible de lui donner un âge. Il porte les mêmes vêtements, écrus, que les gens des steppes mongoles (je consacre, je le rappelle, de nombreuses heures de ma vie à regarder des films), ainsi qu’une couverture autour de la taille, pliée et tire-bouchonnée, comme unique bagage.

Le petit homme m’observe et son regard me brûle.

Je me cache derrière un passager, mal à l’aise. Bon sang, mais qui c’est, ce type ? Et pourquoi est-ce qu’il me fixe comme ça ? Au prochain arrêt, je descends et change de wagon. Tant pis pour les Agents !

Je suis à deux doigts de paniquer.

Heureusement, le petit homme se désintéresse de moi et tourne son attention sur une photo qu’il tient entre les mains.

Me laissant profondément troublé.

J’hésite sur la conduite à tenir. Descendre, pas descendre ? Tout en pesant le pour et le contre, je ne peux m’empêcher de jeter un œil sur la photo. J’ai prévenu, je suis curieux !

Ma mâchoire se décroche.

La photo ! C’est Walter… Un portrait de Walter.

— Quelles sont les probabilités pour que des Agents de l’Association se retrouvent PAR HASARD dans le même métro qu’un homme qui se promène avec une photo de leur chef dans sa poche ? je murmure pour moi (ou pour Ombe, en ce moment ça revient au même).

La réponse est : aucune. Je sais à présent quelle est leur mission. Ces Agents sont là pour lui, pour cet homme tout droit sorti d’un tournage sur les yourtes mongoles (et non pas bulgares…). Ma crise de panique trouve une explication logique : cet homme est dangereux.

Ainsi mon instinct ne m’avait pas trompé. Je me retrouve en plein cœur de l’action ! C’est ce qui, pour un jeune stagiaire normalement constitué – c’est-à-dire avide d’expériences nouvelles –, s’approche le plus du nirvana.

Pendant que mon cerveau entre en ébullition, le petit chauve (qui ne sourit pas du tout) sort un pendule de sa manche et fait quelques passes discrètes au-dessus du visage de Walter, en murmurant des paroles inaudibles.

Comme d’habitude dans le métro, quand quelqu’un a l’air bizarre, les autres passagers font semblant de ne rien voir.

Ah bravo, de mieux en mieux ! Un sorcier… Un sorcier en train de jeter un sort.

Non. Regarde mieux, Jasper, concentre-toi (je me parle beaucoup, à voix basse ou haute ; encore une constante jaspérienne, flippante ou rassurante selon la partie qu’on choisit de la fameuse bouteille à moitié vide ou à moitié pleine). Pour une malédiction, on utilise des aiguilles. Avec un pendule, on s’oriente et on trouve des sources. L’homme des steppes ne lance aucun sort à Walter : il essaye de le localiser…

— Tu en penses quoi, Ombe ? Ça sent le plan pourri, hein ?

Pas de réponse. Ça ne coûte rien d’essayer ! Bon, j’ai de nouveau un sorcier sur le dos. Et à juger de ses sentiments par le regard qu’il m’a lancé, je mise à cent contre un qu’on ne sera pas copains !

À propos de copains… Est-ce qu’il pourrait s’agir d’un acolyte du magicien noir ? Ce ne serait vraiment pas de pot. Un sorcier sur la liste de mes ennemis intimes, c’est suffisant !

Il n’y a qu’une façon de le savoir : prendre mon courage à deux mains et filer.

Je veux dire, le filer.

Le sorcier mongol finit par ranger pendule et photo en secouant la tête. Une ride de contrariété (d’inquiétude ?) plisse son front buriné. Bien ! On dirait qu’il n’a pas obtenu ce qu’il voulait. Un Agent se serait approché pour lui demander des explications. Mais le souvenir de son regard me fait frissonner.

Il était d’une incroyable dureté.

Le genre de regard capable d’arrêter un yack en pleine course.

D’ailleurs, les trois Agents non plus ne semblent pas pressés de l’affronter.

Je m’en tiens donc à mon plan et me contente de suivre (à bonne distance, il ne s’agirait pas de gêner !) les Agents qui emboîtent le pas au sorcier (c’est marrant, ça ! Ça fait un peu genre « À la queue leu leu » !) quand il quitte la rame et s’engage dans les couloirs du métro…

Lettre à moi-même

Chère Arglaë,

Je ne sais pas si c’est la coutume, chez les trolls, d’écrire à ceux qu’on aime. En tout cas, c’en est une chez les humains.

Je pense à toi tout le temps et, étrangement, tu t’éloignes. Ton image devient floue. Les détails de ton visage, ton apparence, disparaissent peu à peu de ma mémoire. Je conserve seulement, de façon précise, le souvenir de ton odeur. « Loin du corps reste le cœur », a dit Gaston Saint-Langers, le Hiéronymus de chez nous. Sans doute a-t-il raison (je confesse un certain manque d’expérience dans le domaine)…

Je voulais te dire que tu me manques.

J’aimerais être près de toi en ce moment. Hélas, ce n’est pas possible. Parce que je ne sais pas où tu es. Et parce que j’ai une mission à remplir…

Je t’ai parlé d’Ombe, ma collègue de travail ? Non, évidemment. C’est elle qui m’a empêché de… enfin, de… Bref pour être exact, je me suis abrité derrière les sentiments que j’éprouvais pour elle. Trop lâche pour t’avouer que j’avais peur de ce qu’on allait, euh, peut-être faire…

Eh bien, Ombe est morte. On lui a tiré dessus.

J’ai retrouvé son meurtrier et je l’ai tué à mon tour. Ça ne m’a apporté aucune joie. Juste du soulagement (j’étais le prochain sur sa liste !). Comment est-ce que vous auriez réglé ça, vous, les trolls ? De la même façon, j’imagine. En plus brutal. Et en vous posant moins de questions.

J’ai brûlé Séverin, un maître vampire trafiquant de drogue ; j’ai crevé l’œil de Siyah, le magicien noir qui avait soumis ton frère ; j’ai détruit Ernest Dryden, le meurtrier d’Ombe. Tous les trois en voulaient à ma vie, je n’ai pas eu le choix. Mais est-ce normal, quand on a seize ans, de se faire autant d’ennemis ? De les affronter de façon si… sauvage ?

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