Erik L'Homme - -A comme Association - Tome 8 - Le regard brûlant des étoiles

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– Hein ?

– Il est venu avec sa propre armée, il se bat d’égal à égal avec les vampires.

– Tu peux faire pencher la balance ! Jasper, s’il te plaît !

– Non.

– Maudit soit ce démon avec ses conseils !

– J’ai peur que Ralk’ ne soit maudit depuis longtemps.

– Jasper, pour l’amour de m…

– Stop ! Arrête ça ! J’ai répondu aux attentes de la reine, dans la cave, pour l’amour de toi et parce que tu avais raison. Mes hésitations étaient purement égoïstes. Maintenant, la situation est inversée. Je ne me jetterai pas dans la bataille pour tes beaux yeux, ou plutôt pour ceux de ton garou.

– Jasper…

– L’inimitié entre lycans et nosferatus est ancienne, Ombe. La bataille de Nacelnik n’est pas la mienne. Je suis peut-être un démon, mais j’ai choisi mon camp dans la ruelle où le Sphinx est mort. Fulgence en a choisi un autre. Je dois venir en aide à mes amis et affronter ce monstre ! »

Ombe n’est pas en état de répondre. Elle suffoque de colère et tout mon être le ressent.

Tant pis, elle se calmera.

Il faut savoir écouter notre conscience, quelles qu’en soient les conséquences.

Je m’empresse de quitter le lieu de l’affrontement.

Occupés à se battre, ni les vampires ni les garous ne se sont aperçus de ma présence.

10

– Mademoiselle Rose…

– Oui, Nina ?

– Mme Deglu… Elle est… Elle a…

– Thérèse a succombé !

– Elle était… si… courageuse !

– Viens là, ma fille, contre moi. Chuuut ! C’est ça, calme-toi.

– Oh, mademoiselle Rose ! Je regrette tant… de ne pas avoir pu… mieux l’aider !

– Tu as fait ce que tu pouvais, Nina.

– Parlez-moi d’elle…J’aurais voulu… la connaître… avant !

– Thérèse a toujours été attachée au Bureau de Paris. Elle était là quand je suis arrivée. C’était un bon Agent, pas très doué pour les enquêtes mais redoutable les armes à la main. Walter l’a mise à la retraite quand il a pris la direction du Bureau. Elle s’est très vite ennuyée et elle a harcelé Walter pour qu’il revienne sur sa décision. Plutôt que de la renvoyer sur le terrain, il l’a nommée gardienne et lui a confié la sécurité de l’immeuble. Elle n’était pas bavarde mais directe. Elle était aussi très… maternelle avec nous trois, le Sphinx, Walter et moi.

– Mademoiselle Rose… À vous entendre, ça ne vous touche pas vraiment. Vous ne ressentez rien pour elle ?

– Crois-tu, jeune fille, que je peux m’offrir le luxe du chagrin, là, maintenant ?

– Je…

– Crois-tu que je n’ai pas pleuré la mort du Sphinx, et que celle de Thérèse ne remplit pas mon cœur de douleur et de colère ?

– Ce n’est pas ce que…

– Avant de penser aux morts, Nina, mon devoir est de m’occuper des vivants.

– Dites-moi ce que je dois faire !

– Reprends ton poste. Garde le contact avec Jules et…

– Mademoiselle Rose ! Les bâtons ! Ils deviennent incandescents !

– Nos défenses sont en train de céder. La charge mystique est trop forte ! Walter, venez m’aider !

– Voilà, Rose, voilà !

– Walter ! Mademoiselle Rose ! Je ne veux pas mourir ! S’il vous plaît !

– Inutile d’utiliser ton pouvoir, Nina. La situation n’est plus entre nos mains.

– On pourrait rejoindre Jasper et se réfugier dans l’armurerie. Qu’en pensez-vous, Rose ?

– C’est trop dangereux, Walter. L’immeuble risque de s’effondrer d’un moment à l’autre. Imaginez que ça nous arrive dans l’ascenseur ! Mieux vaut rester près de la porte, elle reste notre meilleure défense.

– Vous avez raison. Mais dans ce cas, Rose, il faut abandonner les bâtons-foudres et se tourner vers d’autres artefacts !

– Vous pensez à quoi, Walter ?

– À des porte-bonheur ! Je vous suggère de vous agripper à ce qui vous est le plus cher.

– Votre façon de voir, Walter, n’est pas très optimiste.

– Ma vie entière, pourtant, illustre le fameux adage « L’espoir fait vivre ». Vous ne croyez pas, Rose ?

– Oui, Walter, sûrement. Allez, je vais m’agripper à la porte !

– Et toi, Nina ?

– À la gourmette que m’a donnée Jasper.

– Et vous Walter, à quoi allez-vous vous confier ?

– En ce qui me concerne, Rose, ne le prenez pas mal, mais je vais m’agripper à vous !

V. Les obstacles sont faits

pour être élevés…

(Gaston Saint-Langers)

1

Depuis les Abattoirs jusqu’à la rue du Horla, il faut presque une heure en marchant et pas loin de quarante minutes en métro.

C’est pourquoi, une fois quittée la frontière semi-brumeuse pour un monde plus stable, je décide de courir.

Ma besace battant contre la hanche, mon manteau flottant derrière moi dans le vent de la course, je m’abandonne au plaisir des foulées que je déroule sur le trottoir.

J’aspire goulûment l’air froid de la nuit.

Mon cœur s’est mis en mode métronome et ma respiration reste régulière.

Fulgence.

Comment un démon a-t-il pu devenir le grand patron de l’Association, dont la raison d’être est de lutter contre les démons ?

Et pourquoi veut-il m’éliminer si je suis comme lui ?

Cette histoire me dépasse. Elle nous dépasse tous. Elle abrite un secret. Une conspiration dont je ne saisis ni les tenants ni les aboutissants.

Mais l’essentiel, c’est que ma nature démoniaque ne m’interdise pas de choisir mon camp. C’est l’Association que je sers. Je sais qui je dois combattre – et protéger.

Ma course se nimbe de rouge.

Loin de m’épuiser, l’effort m’électrise.

Des images naissent sous mon crâne. Des lambeaux de rêves.

Non, pas de rêves, de souvenirs.

Les souvenirs d’une existence que je n’ai jamais vécue.

Je laisse derrière moi des empreintes profondes.

Ces images ne m’effrayent plus.

Peut-on être entier en refusant une part de soi ?

« Accepte-toi toi-même et deviens celui que tu veux », écrivait ce cher Saint-Langers.

Les rares passants que je croise se meuvent au ralenti.

Mes sens sont exacerbés.

Je devine avant de voir, j’entends sans avoir à écouter ; mille odeurs se bousculent dans mes narines.

Nacelnik va-t-il s’en sortir contre les vampires ? Je l’espère. Pourtant, je ressens une sorte d’indifférence.

Chacun doit accomplir son destin.

Le mien n’est plus derrière, il est devant.

2

À l’approche de l’esplanade Hervé Jubert, fréquentée l’été par de nombreux vagabonds et encombrée l’hiver par les stigmates de travaux chaotiques, je ralentis.

Je ressens l’imminence d’un danger.

Des vampires ?

Peu importe. Lorsque deux silhouettes surgissent d’un tas de gravats, je suis prêt.

Enfin, presque…

– Romu ?

C’est bien lui.

Mon ami, camarade de classe et bassiste du groupe rock Alamanyar , se tient devant moi, habillé comme un métalleux, les cheveux longs tenus en arrière par un lacet de cuir, le regard brillant, un sourire méprisant aux lèvres.

À côté de lui, moulée dans une tenue de motarde, une blonde sculpturale que je n’ai aucun mal à reconnaître : Lucile, l’ancienne colocataire d’Ombe.

Les deux assassins du Sphinx.

« Après les vampires, les faux camarades…

– Je donnerais cher pour savoir ce qui était sincère ou non dans le comportement de Romu. Ça me paraît tellement dingue, ce double jeu ! Bon sang, on a partagé des trucs hyper forts !

– Jasper ?

– Oui, Ombe ?

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