Erik L'Homme - -A comme Association - Tome 8 - Le regard brûlant des étoiles
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- Название:-A comme Association - Tome 8 - Le regard brûlant des étoiles
- Автор:
- Издательство:Gallimard
- Жанр:
- Год:2012
- ISBN:9782070648832
- Рейтинг книги:4 / 5. Голосов: 1
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Que signifie être un démon, quand on n’en a ni l’apparence ni la façon de penser ? Parce que – à moins que je ne me trompe – j’ai l’impression de raisonner comme avant, brillamment souvent, lourdement parfois, humainement toujours. Seule cette présence enfouie en moi – je ne parle pas d’Ombe – me pousse à croire Ralk’.
Une présence à la fois étrangère et familière, sauvage et colérique, mais trop lointaine pour que je puisse me faire totalement à l’idée d’être un démon…
Une autre pensée me vient, portée par les précédentes. Peut-on lutter contre sa nature ? Admettons que je sois un démon. Puis-je (dois-je) me battre contre lui ? Ou le dompter – chevaucher le dragon ? C’est un concept que je comprends mieux ; depuis des années, je compose avec moi-même, je jongle avec différentes personnalités. Jasper le fils de ses parents, Jasper le joueur de cornemuse, Jasper le sorcier, Jasper l’Agent stagiaire…
Tout cela ne formant qu’un, au final.
Si je reprends mes classiques, comment interpréter Dr Jekyll et M. Hyde ? Au pied de la lettre ? De façon symbolique ? Le docteur Jekyll hébergeait-il un démon qui aurait choisi non de cohabiter avec lui, mais de mener sa vie propre ? Est-ce que c’est ce qui va m’arriver ?
– Maître ? Ça ne va pas ?
– J’ai simplement du mal à m’imaginer en démon.
– C’est normal, Maître, glousse Ralk’. Être démon, ça ne se pense pas. Ça se vit, un point c’est tout !
– J’essayerai de m’en souvenir.
Je pèse contre les planches qui cèdent dans un craquement, libérant la sortie au beau milieu d’un couloir minuscule.
Je me glisse dehors, referme l’ouverture.
Où suis-je ?
Je distingue un léger brouhaha, dans une pièce voisine. Et puis je reconnais un logo défraîchi signalant des toilettes : j’ai sous-atterri dans le café à l’angle de la rue du Horla et du passage Davy Jones ! Un endroit prédestiné aux fuites puisque j’y ai conçu un subterfuge pour me débarrasser d’un Milicien…
Je m’époussette, pénètre dans les toilettes, tire la chasse et gagne le bar comme si j’étais un client.
Je salue la patronne qui me fixe d’un œil soupçonneux et je franchis le seuil de l’établissement... Incroyable ! À l’autre bout de la rue, l’immeuble de l’Association est en place, intact, paisible. Aucun combat dans la rue, aucun bruit d’arme à feu.
À croire que j’ai rêvé !
Cependant, en regardant mieux, je m’aperçois que les passants qui empruntent la rue du Horla rebroussent chemin sans s’en rendre compte.
Mademoiselle Rose avait raison : sous l’action d’une magie puissante, un vaste périmètre leur est désormais interdit.
« Je ne regrette pas une seconde d’avoir squatté ton crâne, Jasper. Je suis aux premières loges pour assister aux trucs les plus dingues du monde.
– Tu veux mon avis, Ombe ? Un avis forgé par l’expérience de ces derniers jours ?
– Dis-moi.
– On n’a encore rien vu ! »
10
– Mademoiselle Rose !
– Ça va, Nina. Mais les mages de Fulgence sont extrêmement puissants ! Jasper met trop de temps à apporter le second bâton-foudre. Va voir ce qu’il fabrique.
– Moi ?
– Oui, toi. Il y a un problème ?
– Non, non. Enfin… Si.
– Que se passe-t-il, Nina ?
– Il se passe… Oh, mademoiselle Rose ! Jasper et moi…
– Vous vous êtes disputés ?
– C’est plus grave. Il ne… m’aime plus.
– Il te l’a dit ?
– Pas besoin. J’ai compris… Tout s’écroule ! Dehors, dedans… Oh, j’ai envie de mourir…
– Ne dis pas de bêtises, Nina. Nous faisons tous en ce moment des efforts considérables pour survivre !
– Je souffre tant…
– Plaie d’amour n’est pas mortelle ; ça ne l’empêche pas d’être douloureuse ! Jasper éprouve des sentiments pour toi. Mais il se sent prisonnier.
– Vous ne pouvez pas dire ça ! Je l’aime ! L’amour n’a jamais emprisonné personne !
– La différence est infime entre une cage et un écrin.
– Je suis si malheureuse, mademoiselle Rose…
– J’ai été amoureuse, moi aussi, une fois dans ma vie. De deux hommes en même temps.
– Vous ?!
– Les adolescents sont toujours surpris que les adultes aient pu être jeunes !
– Deux hommes… Et qu’est-ce que vous avez fait ?
– Rien.
– Rien ?
– Je n’ai pas pu me résoudre à choisir. Alors, au lieu de rendre une seule personne malheureuse, j’en ai irrémédiablement blessé trois. Ce non-choix me semblait le seul possible. Il n’était pas forcément bon, mais il me correspondait.
– Que cherchez-vous à me dire, mademoiselle Rose ?
– Aucun choix, même s’il nous paraît aberrant ou cruel, n’est bon ou mauvais dans l’absolu.
– Je ne comprends pas.
– C’est normal, je remplace par des mots les expériences qu’il te faut vivre. En attendant, arrête de t’apitoyer sur ton sort et concentre-toi sur le présent ! On a un combat à gagner. Maintenant, tu veux bien aller voir ce que fabrique Jasper ?
– J’y vais tout de suite, mademoiselle Rose !
– Vérifie l’ascenseur, il est peut-être bloqué.
– Eh bien, Rose, vous aviez l’air en grande discussion avec Nina.
– Jasper a rompu avec elle. Je vous fais un résumé, Walter ?
– Oh ! Non, je m’en passerai volontiers.
– Où est Jules ? Toujours opérationnel ?
– Oui, Rose. Les images de sa caméra continuent de nous parvenir. L’Agent Deglu tient l’entrée de l’immeuble, mais les Auxiliaires se font décimer.
– C’était inévitable. Ils ont prêté le serment de défendre l’Association…
– … jusqu’à la mort…
– … si nécessaire ! Ils ne seront pas les premiers à tomber.
– Contre d’autres membres de l’Association, Rose ?
– Peu importe. Nous agissons en notre âme et conscience. Nos hommes ont confiance dans notre jugement. Ils savent que ce que nous leur demandons, nous en sommes capables nous aussi.
– Il n’y a donc pas d’autre alternative ? Gagner et survivre, ou perdre et mourir ?
– Il y a souvent une troisième option, Walter. J’espère qu’elle se dessinera avant qu’il ne soit trop tard…
– Mademoiselle Rose ?
– Oui, Nina ?
– L’ascenseur était bloqué. Au niveau de l’armurerie.
– L’armurerie ?
– Oui, Walter. Et j’ai trouvé le bâton dans le couloir.
– Qu’est-ce que Jasper manigance ? Vous avez une idée, Rose ?
– Il cherche peut-être une arme secrète sur les étagères du Sphinx, ou des plantes pour fabriquer un sortilège ! Que sais-je ? Ce garçon me rendra folle !
IV. Si vous faites la guerre,
faites aussi l’amour !
Car amour vient d’ amor
– qui point ne meurt.
(Gaston Saint-Langers)
1
Les Abattoirs. À cause de leur allure de château (le côté désuet de l’espèce) et du caractère défendable de l’ensemble, les vampires se sont très tôt approprié l’endroit. Leur roi (un titre honorifique) y réside. Un certain Eusèbe, si ma mémoire est bonne.
« Tu ne veux pas me dire ce qu’on vient chercher, Jasper ?
– Je te l’ai dit, Ombe. Des réponses.
– Chez les vampires ?
– Chez les vampires. Je peux me concentrer, maintenant ? Merci ! »
J’ai décidé de lui en dire le moins possible. Elle découvrira assez vite la raison de ma présence ici…
– Je suis impatient de vous voir occir les inconscients qui se mettront en travers de votre route, Maître !
– Tais-toi, Ralk’. Tu veux me faire repérer ?
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