Erik L'Homme - -A comme Association - Tome 8 - Le regard brûlant des étoiles
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- Название:-A comme Association - Tome 8 - Le regard brûlant des étoiles
- Автор:
- Издательство:Gallimard
- Жанр:
- Год:2012
- ISBN:9782070648832
- Рейтинг книги:4 / 5. Голосов: 1
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Le corbeau descend en piqué vers la terrasse qui occupe le sommet de l’imposant édifice, où quelqu’un semble l’attendre.
Je sursaute.
C’est Ombe.
La Ombe de la rue Muad’Dib. La voleuse de tee-shirt. La fille déguisée en vampire.
Mon cœur s’emballe.
Elle lève la main et Fafnir se pose dessus dans un grand froissement d’ailes. Il frotte son bec dans le cou de cette Ombe improbable, frémissant de joie.
Il se passe alors un phénomène très étonnant (enfin, encore plus étonnant que ceux qui me tombent dessus depuis dix minutes !).
La fille plonge son regard dans celui du corbeau et articule distinctement :
– Jasper… Viens… J’ai besoin de toi…
Et l’image s’éteint d’un coup, comme un écran qu’on débranche.
« Tout va bien, Jasp ?
– Ça va. C’est juste que… »
Qu’est-ce que je peux dire à Ombe ?
Que Fafnir est devenu l’animal de compagnie d’une fille qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau ? Que cette fille m’a contacté par l’intermédiaire de mon sortilège-espion ? Qu’elle veut que je la rejoigne dans le quartier général des vampires ?
Certains mensonges sont nécessaires. Et ils passent d’autant mieux quand ils se cachent derrière des vérités.
« Si Ralk’ dit vrai, Ombe, et si je suis un démon, je ne veux pas mettre Nina, Walter ou mademoiselle Rose en danger. Je dois à tout prix quitter l’immeuble.
– Partir ? Alors que nous sommes en guerre contre la MAD ? C’est de la désertion !
– Appelle ça comme tu veux.
– Et tu comptes aller où… déserteur ?
– Chercher d’autres réponses, Ombe.
– Tu emmènes Ralk’ ?
– Oui. Tu viens avec nous ?
– Ah ah, très drôle. »
Oui, très drôle.
La situation est même hilarante : trois démons (un de chair, un de vent, un de verre) sont en ce moment même sous la protection d’une Association qui a voué son existence à les pourchasser.
8
« Je croyais que tu voulais quitter l’immeuble.
– C’est bien mon intention, Ombe.
– Pourquoi tu ne sors pas par la porte de l’appartement ?
– Je dois d’abord apporter son bâton à mademoiselle Rose, elle en a besoin.
– Tu es fou.
– Je sais. »
L’ascenseur n’a pas bougé. Je me glisse à l’intérieur et compose le code (morse) sur le bouton de l’armurerie : point-trait-point, trait-trait-trait, point-point-point-point. Ce qui donne « Rose ».
Évidemment.
La cabine s’ébranle et descend jusqu’à l’étage des bureaux.
J’ouvre la porte et lance le bâton-foudre de secours loin dans le couloir. Ils ne tarderont pas à le trouver. Je ne peux pas faire plus, ce serait trop risqué.
Je referme la porte, prêt à actionner le bouton pour remonter.
– Maître ?
La voix du démon surgit de ma sacoche, étouffée.
– Nous sommes dans l’ascenseur, Maître ?
– Oui, Ralk’. Pourquoi ?
– Si vous voulez vous enfuir, il existe un passage secret, dans l’armurerie, qui conduit à l’air libre.
« Comment il sait ça, lui ? »
– Oui, comment tu sais ça, toi ?
– C’est par là que je suis entré. La sorcière m’a intercepté alors que je m’apprêtais à gagner les étages.
Je ne perds pas de temps à réfléchir. J’appuie sur le bouton -2, sans composer de code. La cabine oscille à nouveau et s’enfonce dans les profondeurs du bâtiment.
« Tu n’as pas peur que Ralk’ te conduise à un piège ?
– Il est aussi pressé que nous de quitter cet endroit. Ne t’inquiète pas, il est de notre côté. Pour l’instant en tout cas. »
Je dis pour l’instant parce que en matière d’avenir, j’ai compris que rien, mais alors rien n’était acquis, sinon la certitude de voir ses certitudes bouleversées.
La cabine stoppe sa course dans un bruit inquiétant. Mais si tout va bien (ou si tout va mal), je n’aurai plus à l’utiliser.
Je bataille pour ouvrir la porte et me retrouve dans un des lieux les plus bizarres au monde (je ne compte pas le château virtuel de Siyah qui, de toute manière, est parti en poussière) : l’armurerie de l’Association.
Une faible lumière éclaire de vastes caves voûtées, des rangées d’étagères surchargées et des placards pleins à craquer, le long d’allées biscornues. On dirait que les grimoires, les potions, les ingrédients dégoûtants s’entassent là depuis des siècles. Si j’avais du temps devant moi (et une grande brouette au lieu de cette sacoche déjà remplie), je pillerais allégrement les rayonnages.
Je repère un peu plus loin le bureau du Sphinx, encombré de vieux papiers et d’alambics.
Romu…
Pourquoi as-tu fait ça ? Et qui es-tu vraiment ?
Dire que j’ai passé tant de bons moments avec un imposteur, un mage dangereux caché sous les traits d’un paisible lycéen, capable d’assassiner un homme de sang-froid et de faire porter le chapeau à son meilleur ami…
– L’entrée du passage se trouve au fond de l’allée qui sent le millepertuis, dit Ralk’ en m’arrachant à mes sombres pensées. Ça serait plus facile pour moi de vous aider si vous me sortiez de ce miroir, Maître !
« Je te l’avais bien dit !
– Ça ne prouve rien, Ombe. De toute façon, je vais le laisser où il est. »
Les plantes, c’est l’allée B.
Je me rends d’un pas alerte de l’autre côté de la salle.
– Derrière le coffre, Maître, continue Ralk’.
Je m’arc-boute et déplace en ahanant le gigantesque coffre métallique bourré de flacons vides. Caché derrière, en effet, commence un tunnel dans lequel on ne peut progresser qu’à quatre pattes.
– Difficile à bouger, ce truc, je grogne. C’est grippé.
– Il existe un mécanisme, Maître… Un bouton sur lequel il suffit d’appuyer.
Un bouton. Pas le temps de chercher. Je m’engouffre dans l’issue de secours creusée dans la roche.
– C’est plein de toiles d’araignées, je proteste. On ne doit pas l’utiliser souvent !
– Personne ne connaît ce passage, Maître.
– Personne ? Même pas le Sphinx ?
– Avant d’abriter l’Association, Maître, cet immeuble était utilisé pour la contrebande d’absinthe.
– Tu as réponse à tout, Ralk’ !
– J’avais préparé sérieusement mon infiltration, Maître.
Tiens, même un démon se vexe. Je change de sujet :
– Où va-t-on déboucher, Ralk’ ? Je n’aimerais pas tomber nez à nez avec un gros bras de la MAD !
– La MAD ! Beurk ! Maudite ! Ne craignez rien, Maître. Le passage nous conduira loin d’ici.
Rassuré, je jette un dernier regard en arrière puis m’enfonce résolument dans la galerie.
« La lumière que tu aperçois au bout d’un tunnel, petit, signifie dans tous les cas la fin de ton calvaire. »
Merci, Gaston Saint-Langers, de me remonter le moral.
9
En fait de lumière, celle que j’aperçois tout au long de l’interminable trajet (mais qui a pu avoir l’idée débile de construire un tunnel dans lequel on ne progresse qu’en rampant ?) provient des fentes d’une cloison en bois.
Maîtrisant mon impatience, je tends l’oreille. Personne de l’autre côté. Je m’autorise quelques minutes pour réfléchir.
Que suis-je devenu en choisissant de quitter l’immeuble de l’Association ? Un déserteur, comme le pense Ombe ? Un fugitif, puisque c’est moi que la MAD traque depuis le début ? Un démon en cavale ? J’ai beau essayer, je n’arrive pas à accepter les révélations de Ralk’.
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