Erik L'Homme - -A comme Association - Tome 8 - Le regard brûlant des étoiles

Здесь есть возможность читать онлайн «Erik L'Homme - -A comme Association - Tome 8 - Le regard brûlant des étoiles» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Год выпуска: 2012, ISBN: 2012, Издательство: Gallimard, Жанр: Старинная литература, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

-A comme Association - Tome 8 - Le regard brûlant des étoiles: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «-A comme Association - Tome 8 - Le regard brûlant des étoiles»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

-A comme Association - Tome 8 - Le regard brûlant des étoiles — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «-A comme Association - Tome 8 - Le regard brûlant des étoiles», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Sous l’objectif des caméras extérieures, une trentaine d’hommes en tenue de commando, armés pour la guerre, se déploient autour de l’immeuble.

Par la tunique de Bilbon ! J’ignorais que l’Association disposât d’un tel dispositif de vidéo-surveillance !

– On peut remercier nos amis trolls, constate Walter sur un ton moqueur. Ils en ont décimé quelques-uns !

– Ils sont arrivés vite, relève mademoiselle Rose. Vous n’aviez pas beaucoup d’avance.

– Ils viennent peut-être jouer au bingo ? je lance pour détendre l’atmosphère.

Mademoiselle Rose m’adresse un regard réprobateur. Mais Walter semble apprécier la boutade.

– J’avais le même humour que toi, mon garçon, me confie-t-il en souriant. Il me servait à la fois d’armure et d’étendard ! Les remarques débiles, les commentaires ironiques, les jeux de mots laids, constituaient le fil rouge de mes rapports aux autres, de ma présence au monde.

– Ce n’est plus le cas ? je réponds, à la fois surpris et gêné par son commentaire qui dévoile avec justesse mes propres sentiments.

– Disons que ce n’est plus aussi flagrant. L’humour est un moyen de se défendre contre l’univers. C’est essentiel quand on est jeune et qu’on a l’univers contre soi ! L’âge apporte une forme de… sérénité. Le sens de l’humour ne se porte plus comme une cotte de mailles ou une épée, mais comme un vêtement de tous les jours.

Heureusement que Walter n’a pas dit comme une cravate.

– La MAD a mis le paquet, annonce mademoiselle Rose les yeux rivés sur l’écran, mettant un terme à notre parenté, euh, aparté.

– Les Agents du Bureau vont venir nous aider, n’est-ce pas, Walter ? demande Jules qui ignore encore que lesdits Agents n’existent pas.

– Hum, grogne le patron. Bien sûr. Ils agiront de l’extérieur.

Eh oui, c’est le risque, quand on ment ! On est amené à mentir encore plus.

– Et les autres stagiaires ?

– Ils sont, hum, hum, à l’abri, hors de la ville. C’est fini, ces questions ?

Mademoiselle Rose fronce les sourcils, comme si une idée venait de la traverser.

– Jules, dit-elle en faisant sursauter le garçon. J’ai une mission pour toi, parfaitement dans tes cordes.

Elle a retrouvé son assurance de chef de guerre. Le soulagement est palpable. « Un chef, écrivait Gaston Saint-Langers, ne doit pas forcément montrer du courage mais en inspirer. » Avec mademoiselle Rose, on a double ration (pour rester dans le vocabulaire militaire).

Elle prend dans un tiroir une caméra minuscule, qu’elle confie au stagiaire.

– Tu vas filmer la bataille, lui explique-t-elle. Ces images seront envoyées à tous les Bureaux de l’Association, afin qu’ils découvrent le vrai visage de la Milice.

– Mais… vous avez déjà des caméras qui filment ce qui se passe dehors, objecte Jules non sans pertinence.

– Des caméras fixes, en nombre limité, répond la secrétaire. Quatre sur le pourtour de l’immeuble… non, trois, ils viennent d’en détruire une, corrige-t-elle après un rapide coup d’œil sur les moniteurs. Une dans la montée d’escalier, une autre sur le palier et une dernière sur le toit.

– Alors je…

– Alors, tu vas te glisser dehors et accomplir un travail de reporter.

– Une issue de secours discrète part de mon bureau. Elle te conduira dans le terrain vague, poursuit Walter en luttant contre la transpiration à grands coups de mouchoir. Après, ce sera à toi de jouer.

– La caméra est autonome et elle est reliée à un ordinateur sécurisé, ajoute mademoiselle Rose. Tu pourras communiquer avec nous par le micro de l’appareil. La conversation sera par contre à sens unique. Tu as l’habitude de juger des situations, je te fais confiance.

– Ton rôle est d’une importance extrême, martèle Walter.

– Merci, dit simplement Jules en redressant la tête. Je ne vous décevrai pas.

Même si le rôle de l’espion lui va comme un gant – rapport à son pouvoir de discrétion –, je dois avouer que Jules montre un certain panache.

Dans un geste spontané, je lui tends la main.

– Bonne chance, Jules, je dis en hochant la tête.

Il rougit de plaisir.

Continuant à m’ignorer, Nina s’approche à son tour et l’embrasse sur la joue, un peu plus près des lèvres que nécessaire.

– Fais bien attention à toi, lui souffle-t-elle, avant que Walter entraîne Jules en direction de son bureau.

Une idée stupide me traverse la tête. Nina aurait-elle quelque sentiment pour Jules ? Ce serait la configuration idéale pour m’éviter d’autres mélodrames ! Je crois bon d’en rajouter.

– Jules est vachement courageux, je lance à Nina, mine de rien. Et puis, il est beau gosse, non ? Je ne comprends pas pourquoi il n’a pas de copine !

Le regard indigné, puis douloureux de Nina, douche mon enthousiasme. Elle se retient pour ne pas se remettre à pleurer et quitte la bibliothèque.

« Clap, clap, clap.

– Je ne comprends pas…

– Tu viens de rompre avec elle et tu lui colles un autre garçon dans les bras. La classe !

– Mais… Tu as bien vu comme elle disait au revoir à Jules !

– C’était pour te rendre jaloux. Ce n’est pas possible d’être aussi borné ! »

4

Le bruit d’une fusillade éclate dans les haut-parleurs. Je me précipite vers l’écran de contrôle.

– Ils tirent contre quoi ? je m’étonne en voyant les hommes de la MAD vider des chargeurs contre un conteneur à déchets, de l’autre côté de la rue.

– Les Agents auxiliaires, répond mademoiselle Rose. Je les ai déployés autour de l’immeuble.

– La police va débarquer dans la minute, avec ce vacarme ! je m’exclame.

– Non, Jasper. Il y a vraiment des mages dans la Milice. L’un d’eux a pris soin d’isoler le périmètre. Regarde : le rideau d’illusion n’est pas encore très stable ; on distingue des zones floues en arrière-plan.

– Jules est dehors ! annonce Walter en réapparaissant.

Mademoiselle Rose pianote sur l’ordinateur relié à la caméra.

– Il émet déjà, annonce-t-elle.

À travers les yeux de notre camarade, l’échange de tirs devient plus réel, plus violent. Jules bouge, s’aplatit au sol, se redresse. C’est un véritable film d’action auquel il nous convie.

– Mademoiselle Rose ?

Sa voix sort des haut-parleurs, rauque et étouffée. Il a oublié que personne ne peut lui répondre.

– Ça barde, ici ! Nos Agents se font amocher !

– Évidemment, gronde Walter. Ils sont neuf contre plusieurs dizaines en face !

Jules, qui n’entend rien, continue son rapport :

– Je vois Fulgence ! Il se tient au milieu de la rue. Il y a cinq types avec lui, habillés bizarrement.

La caméra du stagiaire zoome sur les personnages en question.

– C’est bien Fulgence, confirme mademoiselle Rose. En compagnie de cinq mages.

« Qu’est-ce qu’ils font, Jasp ?

– Ils rassemblent des énergies.

– Et ?

– Ça risque de chauffer ! »

L’aura qui les entoure se transforme en brume épaisse. Les sorciers psalmodient une incantation, cachés sous leur cape. Cette magie-là n’est pas bonne.

Ah ! c’est vrai. J’ai dit que la magie n’était ni bonne ni mauvaise et qu’il n’existait que des bonnes ou des mauvaises intentions…

Alors, dans ce cas, leurs intentions à tous les cinq sont abjectes !

Sous l’œil tremblotant de la caméra de Jules, d’épaisses vrilles noires jaillissent de la brume et fondent sur l’immeuble.

– Une attaque mystique ! hurle mademoiselle Rose en se précipitant vers la porte, après avoir récupéré son bâton de pouvoir posé contre le mur.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «-A comme Association - Tome 8 - Le regard brûlant des étoiles»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «-A comme Association - Tome 8 - Le regard brûlant des étoiles» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «-A comme Association - Tome 8 - Le regard brûlant des étoiles»

Обсуждение, отзывы о книге «-A comme Association - Tome 8 - Le regard brûlant des étoiles» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x