Erik L'Homme - -A comme Association - Tome 8 - Le regard brûlant des étoiles

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Un coup de boutoir fait trembler l’immeuble.

La secrétaire colle le bâton-foudre contre le chambranle et murmure les premiers mots d’un contre-sortilège. Lorsque les quatre autres vrilles frappent à leur tour, la porte a retrouvé sa solidité.

– Ils sont beaucoup plus forts que je ne le pensais, murmure mademoiselle Rose avec un soupçon d’admiration dans la voix. Comment ai-je pu sous-estimer Fulgence à ce point ? Walter, venez m’aider !

Notre chef-très-chef s’exécute sans discuter. Il la rejoint et agrippe le bâton. Son quenya, parfait (moi qui l’écorche à chaque phrase…), s’enchevêtre à celui de mademoiselle Rose.

– Jasper ! commande l’ancienne secrétaire sans même tourner la tête. Nous avons besoin d’un second bâton de pouvoir ! Il y en a un autre à l’étage ! Il est moins puissant mais il fera l’affaire !

J’en reste comme deux ronds de flan.

– À l’étage ? je hasarde. Chez les gens du Club philatéliste ?

– Il n’y a pas de philatélistes dans l’immeuble, c’est une couverture… Bon, tu vas le chercher ou on attend que la Milice y aille ?

– Comment… Comment on fait ? je demande.

– L’ascenseur. Tu donnes sur le bouton de l’armurerie un coup bref, un coup long, un coup bref, trois coups longs, quatre coups brefs. Idem pour revenir. Le bâton de rechange est posé sur la table du salon. Ne traîne pas en route !

– Compris ! je réponds en me précipitant au bout du couloir.

Le troisième étage est à nous ? J’ai de la peine à le croire ! Les secrets de l’Association se dévoilent les uns après les autres.

J’ouvre un placard contenant un balai couvert de poussière et un seau métallique. Je tire sur l’anse jusqu’à entendre le clic déclenchant le mécanisme. Un instant plus tard, accompagnée de nombreux grincements, une minuscule cabine d’ascenseur apparaît, poussant vers le haut le balai et le seau.

Je prends place dans la cabine étroite et je fixe intensément le bouton orné d’un -2 qui conduit à l’armurerie.

Le souvenir du Sphinx se fraye un chemin à travers ma mémoire, en train de caresser un papillon et de me proposer du matériel improbable pour l’une de mes missions…

Mais mademoiselle Rose est pressée.

Je compose le code.

L’ascenseur hésite, grince méchamment puis décide de s’ébranler, empruntant un passage dans l’épaisseur du mur.

La cabine achève sa course quelques mètres plus haut. La porte coulisse et je débouche dans le hall d’un appartement meublé avec goût.

« C’est une femme qui habite là.

– Une femme ? Tu en es sûre, Ombe ?

– Certaine. Je penche même pour mademoiselle Rose.

– Mademoiselle Rose ?! Tu es folle !

– Réfléchis : tu ne t’es jamais dit qu’elle vivait sûrement dans son bureau ? Toujours là, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit.

– Bon sang, c’est vrai ! Tu as raison !

– J’ai toujours raison, Jasper. »

Pas le temps de m’étonner. Ni de faire du tourisme : je n’ai pas la moindre intention de m’immiscer dans son intimité ! Découvrir que mademoiselle Rose possède une vie privée est très déstabilisant…

Sur un meuble laqué, dans le couloir menant au salon, j’aperçois le petit tambour de métal rouge d’Otchi. Ainsi, mademoiselle Rose l’a récupéré dans la grotte, après que le chamane a été emporté par les griffes ténébreuses.

Pauvre petit homme, si fort et si courageux…

Sans réfléchir, j’attrape l’instrument qui servait à invoquer les esprits et je le fourre dans la poche de mon manteau, à côté des Rouleaux de Sang du chamane.

« Arsène Lupin n’a qu’à bien se tenir !

– Il va prendre la poussière si on le laisse ici…

– D’abord ma gourmette, ensuite le tam-tam d’Otchi, sans compter les bijoux de ta mère : tu tournes mal, petit frère. »

5

Le bâton de pouvoir dont parlait mademoiselle Rose se trouve effectivement sur la table basse du salon. C’est une copie parfaite de l’autre, en plus petit et en plus neuf. Je sens la magie pulser dans le bois d’if, retenue prisonnière par la pointe en fer et canalisée par la boule de plomb du pommeau.

Dans ma hâte de le saisir (et de quitter l’appartement !), je trébuche contre un guéridon.

– C’est toi, sorcière ?

La surprise me cloue sur place. La voix provient de la cuisine.

Comme un imbécile, je suis monté sans arme, et ma sacoche ne contient rien qui puisse être utilisé dans l’urgence !

Je me force au calme.

L’homme qui a parlé (car c’est une voix d’homme) n’a aucune raison d’être méchant. Nous sommes au-dessus des bureaux de l’Association : c’est un endroit sous contrôle ! Il ne peut s’agir que d’un Agent auxiliaire chargé de surveiller les lieux.

Mais quel Auxiliaire prendrait le risque de tutoyer mademoiselle Rose et de la traiter de sorcière ?

« Tu crois que c’est son mari ?

– Ombe ! Elle n’est pas mariée.

– Son amant, alors. Ou bien son vieux père grabataire.

– Ferme-la, tu veux bien ? »

Je me redresse et fais quelques pas en direction de la cuisine.

– Il y a quelqu’un ? je lance.

Pas de réponse. Je m’avance encore et jette un coup d’œil dans la pièce.

Personne.

Je n’ai pourtant pas rêvé !

– Mon Seigneur ?

Je sursaute. Quelqu’un vient de parler à nouveau. Une voix grave et feutrée. L’homme invisible, ou bien un haut-parleur dissimulé.

Ou encore un sortilège inconnu.

– Qui parle ? Montrez-vous ! je dis sur un ton que j’espère assuré.

– Maître ! Maître, je suis là !

– Où ça ?

Je tourne la tête de tous les côtés. On est en train de me faire tourner en bourrique !

« C’est carrément flippant, Jasper.

– Tu l’entends aussi, hein, Ombe ? Je ne suis pas fou !

– Non, tu n’es pas fou. Mademoiselle Rose cache quelqu’un chez elle. »

Personnellement, je ne sais pas ce qui est le plus effrayant : ne pas distinguer celui qui me parle ou l’entendre m’appeler Maître…

– Dans le miroir, Maître ! Dans le miroir !

Cloué contre le mur, un miroir de la taille d’un cahier penche légèrement sur la gauche.

Le cadre est en antimoine. Sur la matière blanc argenté, un enchevêtrement de runes forme un puissant sortilège… d’emprisonnement !

Une ombre flotte à la surface du miroir.

Elle dessine sous mes yeux une silhouette noire aux contours indistincts.

– Vous êtes venu me délivrer ! Merci, merci mon Seigneur !

La voix provient bel et bien du miroir…

Une ombre exulte et danse dans le verre poli.

– C’est une erreur, je dis. Je ne suis ni ton maître ni ton seigneur.

Le visage grossier qui prend la place de la silhouette affiche aussitôt un embarras clairement perceptible.

– Vous vous moquez de moi, Maître. Ce n’est pas bien. Ralk’ est prisonnier de cet endroit depuis vingt années terrestres qui lui ont paru une éternité.

– Tu es quoi ? je demande. Un sortilège créé par mademoiselle Rose ? Un miroir magique, comme celui de Blanche-Neige ?

La stupéfaction remplace la gêne chez mon brumeux interlocuteur.

– Mais pas du tout ! Je suis… un démon, Maître. Comme vous !

6

« Qu’est-ce qu’il a dit ?

– Je ne comprends pas, Ombe.

– J’ai bien entendu démon ?

– …

– Jasper ? »

Je n’ai pas envie d’en discuter pour l’instant. Tout se bouscule en moi. Tourbillonne. M’emporte.

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