Richard Bach - Un

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Un: краткое содержание, описание и аннотация

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— Le document brûlera, mais la vérité restera, répondit Le Clerc. Car la vérité est à la portée de quiconque désire la trouver. Ceci dit, c’est à vous qu’il revient de décider si oui ou non les feuillets doivent être détruits. Vous pouvez contribuer à l’avènement d’une nouvelle religion et être portés au rang des saints, ou vous pouvez … »
Ces dernières paroles m’horrifièrent. Je regardai alors Leslie et lus, sur son visage, une répulsion semblable à la mienne.
Puis, je vis Leslie prendre le tison des mains de l’ermite et mettre le feu aux quatre coins du manuscrit. Celui-ci s’enflamma immédiatement, puis s’envola en fumée, ne laissant que quelques cendres éparses, çà et là sur le sol.
Le vieil homme soupira d’aise. « Quelle soirée bénie, murmura-t-il enfin. Car ce n’est pas tous les jours qu’il nous est donné de protéger le monde contre la venue d’une nouvelle religion ! »

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— Mais, objectai-je, vous avez entre les mains quelque chose de si beau que vous ne pouvez pas ne pas le lire !

— Ce que j’ai entre les mains, me répondit-il, c’est du papier. Donnez ces pages à lire au monde, et elles seront comprises et appréciées de ceux qui cherchent ou connaissent déjà la vérité. Mais avant de les remettre au monde, ces pages, il faut les baptiser, leur donner un nom. Et de là naîtront tous les problèmes.

— Pourquoi cela engendrerait-il des problèmes que de donner un nom à ces pages ? dis-je. Pourquoi serait-ce la mort d’une chose que de la nommer ? »

Il me regarda, surpris, et me répondit : « Ce n’est pas de nommer une chose qui est dangereux. Mais donner un nom à ce manuscrit, c’est participer à l’élaboration d’une nouvelle religion.

— Comment cela ? » lui demandai-je.

Pour toute réponse, il me tendit le manuscrit et me dit : « Ces feuillets sont maintenant vôtres …

— Richard », lui dis-je.

Alors, il poursuivit en disant : « C’est à vous, Richard, que je remets ces feuillets directement issus de la Lumière de l’Amour. Voudrez-vous, en retour, les faire partager au reste du monde, les faire connaître à tous ceux qui ont faim et soif de vérité et qui n’ont pas eu comme vous le privilège d’en prendre connaissance dès l’instant où ils sont apparus ? Ou préférerez-vous les garder en votre seule possession ?

— Je les ferai connaître au monde, répondis-je.

— Et quel nom leur donnerez-vous ? » me demanda-t-il.

Mais où veut-il bien en venir ? me dis-je à moi-même. Puis, tout haut, je lui demandai : « Cela a-t-il une quelconque importance ?

— Oui, me répondit-il, car si vous ne vous chargez pas de leur donner un nom, d’autres s’en chargeront à votre place. Et ils appelleront ces feuillets Le livre de Richard .

— Ah ! très bien, je comprends, lui dis-je. Dans ce cas, je ne leur donnerai aucun nom en particulier et les appellerai simplement les pages.

— Et veillerez-vous sur ces pages ? Vous assurerez-vous que personne n’en change le contenu, même s’il est obscur, ou n’en retire les passages qu’il n’aime pas ou ne comprend pas ?

— Je vous le promets, comme je promets que je ne tolérerai qu’aucun changement soit apporté à leur contenu. Après tout, ces feuillets sont issus directement de la Lumière !

— Êtes-vous bien sûr de ce que vous avancez ? me demanda-t-il encore. M’assurez-vous que jamais vous ne permettrez qu’on n’apporte quelque changement que ce soit aux feuillets, et pour aucune raison, si valable soit-elle ? Et si les gens n’en comprennent pas le message ? S’ils le trouvent obscur ou qu’ils en sont offensés ?

— Le manuscrit restera tel quel », l’assurai-je encore.

Alors, l’ermite fronça les sourcils et me dit : « Qui donc croyez-vous être ainsi pour vous porter le défenseur des feuillets ?

— Mais j’étais ici quand ils sont apparus ! lui répondis-je. N’est-ce pas là une raison suffisante ?

— Ainsi donc, rétorqua l’ermite, vous êtes devenu le défenseur des feuillets !

— Ç’aurait pu être un autre, lui répondis-je. N’importe qui consentant à veiller sur les feuillets !

— Mais il doit y avoir un défenseur des feuillets, n’est-ce pas ? me demanda-t-il.

— C’est ce que je crois ! lui répondis-je.

— Et de cette croyance naîtra un nouveau culte, le culte des feuillets, proclama-t-il soudain. Car quiconque se porte le défenseur d’un savoir et se dit prêt à donner sa vie pour ce savoir, en devient aussi l’esclave. De fait, il devient l’un des prêtres dudit savoir, de même que l’instigateur de changements et de bouleversements.

— Mais ces feuillets n’ont rien de menaçant, rétorquai-je. Ils parlent d’amour et de liberté.

— Et que sont l’amour et la liberté, sinon le contraire de la peur et de l’esclavage ? rétorqua-t-il à son tour.

— Cela semble évident », dis-je, vexé.

Mais où donc veut-il bien en venir ? pensai-je à ce moment. Et pourquoi Leslie ne dit-elle mot ? Serait-ce qu’elle n’est pas d’accord avec moi ?

« Croyez-vous, me demanda encore Le Clerc, que ceux qui tirent profit de la peur et de l’esclavage seront heureux que ces feuillets soient mis à la disposition du monde ? Croyez-vous qu’ils en apprécieront le message ?

— Je ne le crois pas, dis-je. Néanmoins, je considère que ces raisons ne sont pas valables et qu’elles ne devraient pas nous empêcher de propager le message contenu dans les feuillets. Car on ne peut laisser se perdre pareille Lumière !

— Donc, dit encore Le Clerc, vous me promettez que vous diffuserez le message de la Lumière et que vous vous en porterez le défenseur ?

— Je le promets !

— Et vos amis, les Pagites, vous promettez qu’eux aussi se porteront défenseurs de la Lumière ?

— Je le promets !

— Et s’il arrive, insista Le Clerc, que les apôtres de la peur et de l’esclavage convainquent le roi de ce pays que vous êtes dangereux, s’ils pillent votre maison et vous menacent de leurs épées, que ferez-vous alors ? Et comment protégerez-vous les feuillets ?

— Je m’enfuirai au loin et les emporterai avec moi, dis-je.

— Et si l’on vous poursuit et que l’on vous traque, que ferez-vous ? dit encore Le Clerc.

— Je me défendrai et me battrai. Tout cela au nom de la Lumière et des feuillets. Car certaines idées valent plus que la vie elle-même. S’il le faut, je donnerai ma vie pour les feuillets ! »

Le vieil homme soupira et dit : « Et ainsi débuta la guerre des Pagites. Les villes furent mises à feu et à sang. L’on vit dans les rues déferler des milliers de soldats à pied ou à cheval, portant casques, armures, épées, boucliers et bannières. » Puis ajouta, sérieux : « Si elles ont lieu, ces guerres seront des guerres d’importance. Des dizaines de milliers de croyants, les apôtres du culte des feuillets, se joindront à vous, tandis que des dizaines de milliers d’apôtres de la peur et de l’esclavage se dresseront contre vous, menacés qu’ils seront par les principes d’égalité dont il est fait mention dans les feuillets. »

Je commençais à comprendre où voulait en venir Le Clerc.

« Pour qu’on puisse vous identifier, vous aurez besoin d’un sigle, d’un symbole, poursuivit-il. Lequel choisirez-vous ?

— Je choisirai le symbole de la Lumière, le sigle de la Flamme, dis-je le cœur serré.

— Et ainsi soit-il, dit à son tour Le Clerc. Les armées des défenseurs de la Flamme se mesureront aux armées des défenseurs de la Croix, sur les champs de bataille en territoire français. La victoire sera grande pour les défenseurs de la Flamme qui apporteront le feu purificateur aux citoyens des villes gouvernées par les défenseurs de la Croix. Mais bientôt, les armées des défenseurs du Croissant iront augmenter le nombre de celles des défenseurs de la Croix et, ensemble, ils marcheront sur vous. Ils seront cent mille venus du Nord, du Sud et de l’Est et vous, vous ne serez que quatre-vingt mille et ne pourrez les combattre.

— Arrêtez, voulais-je lui dire. Je connais la suite ! » Mais il poursuivit en disant :

« Et vous tous qui aurez voulu vous porter les défenseurs des Pages, vous serez maudits par les familles de ceux que vous aurez assassinés. Les pères, les mères, les femmes, les enfants et les amis de chacun des défenseurs de la Croix et du Croissant ayant succombé à vos coups, vous en voudront des meurtres que vous aurez commis et jureront de causer la perte des Pages et de leurs protecteurs. Vous, à votre tour, haïrez les chrétiens, les musulmans, les défenseurs de la Croix et ceux du Croissant, car ils auront tué les vôtres.

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