Richard Bach - Un

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Un: краткое содержание, описание и аннотация

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— Le document brûlera, mais la vérité restera, répondit Le Clerc. Car la vérité est à la portée de quiconque désire la trouver. Ceci dit, c’est à vous qu’il revient de décider si oui ou non les feuillets doivent être détruits. Vous pouvez contribuer à l’avènement d’une nouvelle religion et être portés au rang des saints, ou vous pouvez … »
Ces dernières paroles m’horrifièrent. Je regardai alors Leslie et lus, sur son visage, une répulsion semblable à la mienne.
Puis, je vis Leslie prendre le tison des mains de l’ermite et mettre le feu aux quatre coins du manuscrit. Celui-ci s’enflamma immédiatement, puis s’envola en fumée, ne laissant que quelques cendres éparses, çà et là sur le sol.
Le vieil homme soupira d’aise. « Quelle soirée bénie, murmura-t-il enfin. Car ce n’est pas tous les jours qu’il nous est donné de protéger le monde contre la venue d’une nouvelle religion ! »

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En moins d’une seconde, l’un des hommes qui montaient la garde à l’entrée se retrouva dans la pièce, le poing serré sur la poitrine en guise de salutation à son chef.

Nous désignant du doigt, Attila lui dit doucement : « Tu ne m’avais pas dit que j’avais des visiteurs. »

Le soldat, l’air terrifié, jeta un regard circulaire autour de lui et dit à son chef : « Mais vous n’avez pas de visiteurs, grand chef.

— Quoi, rétorqua ce dernier, tu me dis qu’il n’y a pas d’homme dans cette tente, et pas de femme non plus ? — Non, répondit le soldat. Il n’y a personne.

— Bon, c’est tout ce que je désirais savoir, dit enfin Attila. Tu peux partir maintenant. »

Le garde salua son chef, tourna les talons et se dirigea précipitamment vers la toile qui tenait lieu de porte d’entrée. Mais en un instant, Attila, plus leste, l’avait rejoint et, comme un cobra s’apprêtant à saisir sa proie, il lui enfonça son épée profondément entre les deux épaules. Cela fit un bruit sourd.

L’effet était saisissant, car non seulement l’homme avait été tué, mais il avait été coupé en deux. Et tandis que son corps s’écroulait presque sans bruit sur le sol, son fantôme, lui, s’en retourna à son poste, inconscient du fait que le corps était mort.

Leslie jeta un regard en ma direction. Elle était horrifiée.

Attila retira son épée du corps de l’homme mort, puis il appela son autre garde.

Celui-ci se hâta de pénétrer dans la tente et attendit les ordres de son chef.

« Sors-moi ce corps d’ici », lui dit Attila, sans plus d’explication.

Le garde acquiesça, salua son chef et traîna le corps hors de la tente.

Attila remit son épée dans son fourreau, puis il revint vers nous.

« Pourquoi ? lui demandai-je alors. Pourquoi ? »

Attila haussa les épaules, releva la tête et dit, l’air visiblement dégoûté : « Si mes propres gardes sont incapables de voir ce que je vois dans ma tente, alors …

— Non, répliquai-je. Il ne s’agit pas de cet homme, mais de la raison pour laquelle vous êtes tellement méchant. N’avez-vous pas tué d’autres hommes, détruit des villes entières ?

Visiblement, il était flatté de ma remarque et il me dit : « Froussard ! Vous voudriez que j’ignore les méfaits de l’empire. Que je ne me soucie pas des impérialistes romains et de leurs marionnettes. Infidèles ! Ce sont des infidèles. Or, Dieu me demande de débarrasser le monde de ces infidèles et moi, j’obéis aux ordres de Dieu. »

À ces dernières paroles, ses yeux se mirent à briller.

Puis il enchaîna aussitôt : « Que le malheur s’abatte sur vous, peuples de l’Ouest, car je vous punirai d’un fléau ; oui, le Fléau de Dieu élèvera son épée contre vous et vous tuera tous. Vos femmes périront sous les roues de mes chariots et vos enfants seront écrasés par les sabots de mes chevaux.

— Les ordres de Dieu, dis-je alors. Des paroles vides de sens, quoique plus puissantes que les flèches, car semant la terreur et la peur tout autour. Oh ! comme il est facile de s’emparer du pouvoir des fous de ce monde ! »

Attila m’avait écouté attentivement et il me dit, ébahi : « Mais ce sont là mes propres paroles !

— Montre-toi d’abord impitoyable, poursuivis-je, moi même atterré de m’entendre proférer de telles paroles, puis proclame-toi le Fléau de Dieu. Intime à tes armées d’aller grossir le nombre de celles qui osent croire en un dieu d’amour, puis de celles qui ont peur de défier un dieu de haine. Et dis ensuite à tes hommes qu’il leur faut, tous ensemble, combattre l’ennemi et soumettre l’infidèle. Dis-leur que s’ils meurent avec le sang de l’infidèle sur leurs épées, Dieu leur donnera du vin, des oranges, des femmes et tout l’or de la Perse. Amène-les enfin à croire que Dieu ne tolère pas qu’on n’obéisse pas à ses ordres et dote-toi ainsi d’un pouvoir qui te permettra de détruire des villes entières. Puis, utilise ce pouvoir qui transforme la peur en rage au cœur des hommes et leur permet de se battre contre l’ennemi. »

Quand j’eus terminé, Attila se mesura à moi du regard. Ces paroles horrifiantes, il le savait, avaient un jour été miennes, quoique maintenant elles fussent siennes. Qui plus est, il savait que je savais qu’il en était ainsi.

Comme il m’avait été facile de me reconnaître en Tink et en Atkin et de me sentir familier avec cet univers de créativité qui était le leur. Et comme il m’était difficile maintenant de me reconnaître en ce monstre haineux. Il y avait trop longtemps qu’il était enfermé à double tour, dans un donjon, au plus profond de moi-même, et maintenant qu’il se trouvait en face de moi, j’avais peine à le regarder.

Attila se détourna de moi, fit quelques pas dans l’autre direction, puis il s’arrêta net. Il comprenait qu’il ne pouvait pas nous tuer ou nous obliger à partir et que sa seule alternative était de se servir de son intelligence pour nous faire peur. Revenant alors vers nous, il nous dit, le visage grimaçant :

« On me craint comme on craint Dieu ! »

Qu’advient-il de l’intelligence lorsqu’elle se met à croire à ses propres mensonges ? me demandai-je. S’engouffre-t-elle dans le maelström de la folie, s’écoule-t-elle pour disparaître à travers le drain de la nuit ?

Leslie prit la parole à son tour et, dans une ultime tentative, elle dit, l’air triste :

« Ceux qui croient que le pouvoir doit résulter de la peur sont, au même titre que ceux qu’ils effraient ou cherchent à intimider, prisonniers de la peur. Ensemble, ils ne forment pas une assemblée très brillante. Et quel choix insensé pour un homme de votre trempe que de recourir à de pareilles méthodes. Si seulement vous acceptiez de mettre votre intelligence au service de …

— Femme, rugit-il. Tais-toi !

— Vous êtes craint de ceux qui honorent la peur, poursuivit-elle avec douceur. Vous pourriez être aimé de ceux qui honorent l’amour.

Il vint s’asseoir face à moi, dans son fauteuil de bois massif, et tourna le dos à Leslie. La colère se lisait sur chacun des traits de son visage. Puis, citant à nouveau sa propre interprétation des Écritures, il prononça ces paroles :

« Je réduirai à néant les tours, les murs et les murets que vous avez érigés, et aucune des pierres de votre village ne résistera à mon passage. » Puis, il ajouta : « Que je les aime ou non, ce sont les commandements de Dieu. »

Il était la rage incarnée, le couvercle sur le chaudron qui écume. Il dit enfin : « Je hais Dieu et je hais ses commandements. Mais j’obéirai à ce Dieu qui m’est familier. »

Nous ne répondîmes pas.

Puis il ajouta : « Quant à votre Dieu d’amour, que jamais il n’ose élever sur moi son épée ni me dévoiler son visage ! » Et bondissant sur ses pieds, il empoigna son fauteuil, le leva à bout de bras, puis le jeta par terre. « S’il est si puissant, votre Dieu, pourquoi ne se mesure-t-il pas à moi ?

La colère et la peur sont les pôles opposés d’une seule et même chose, je le savais, comme je savais qu’une personne effrayée est une personne qui a peur de perdre quelque chose. Or, de toute ma vie, jamais je n’avais vu quelqu’un d’aussi terrifié et d’aussi coléreux que cet homme, cet autre moi-même que j’avais tenu enfermé au plus profond de mon être.

« Pourquoi avez-vous si peur ? » lui demandai-je.

À cette question, il me toisa du regard et me dit d’un air méchant : « Vous osez ! Vous osez dire que At-Elah a peur ! Eh bien, pour cela, je vous ferai couper en menus morceaux et je vous donnerai en pâture aux chacals ! »

De désespoir, je me tordis les doigts, puis je lui dis : « Mais vous ne pouvez me toucher, At-Elah, vous ne pouvez me faire de mal. Et je ne peux vous faire de mal non plus. Je suis votre esprit, l’être que vous serez dans deux mille ans.

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