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Gilles Legardinier: Quelqu’un pour qui trembler

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Gilles Legardinier Quelqu’un pour qui trembler

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Comment être un père quand on arrive vingt ans après ? www.gilles-legardinier.com Pour soigner ceux que l'on oublie trop souvent, Thomas a vécu des années dans un village perdu en Inde. Lorsqu'il apprend que la femme qu'il a autrefois quittée a eu une fille de lui, ses certitudes vacillent. Il lui a donné la vie, mais il a moins fait pour elle que pour n'importe quel inconnu. Est-il possible d'être un père quand on arrive si tard ? Comment vit-on dans un monde dont on ne connaît plus les codes ? Pour approcher celle qui est désormais une jeune femme et dont il ne sait rien, secrètement, maladroitement, Thomas va devoir tout apprendre, avec l'aide de ceux que le destin placera sur sa route. Voici la réjouissante histoire de ce que nous sommes capables de réussir ou de rater au nom de la seule chose qui compte dans nos vies. Grâce à ses best-sellers, Gilles Legardinier a fait rire et ému des millions de lecteurs à travers le monde. Son humour et une humanité sincère, alliés à un goût unique pour les histoires décalées, trouvent un écho de plus en plus grand. Une fois de plus, à travers des personnages bouleversants et des situations hilarantes dont il a le secret, cet auteur atypique parvient à nous surprendre pour mieux nous entraîner ailleurs, au plus profond de nous…

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— Regarde toi-même. Mais ne fais pas l’idiot, je peux te trouver dix fois mieux que ça…

« Directeur de résidence pour séniors, gestion mixte, personnel permanent hors cadre : 1. Six résidents. Grand appartement de fonction. Poste à pourvoir immédiatement. »

— Y a-t-il moyen de vérifier où c’est situé ?

— Clique sur l’onglet à droite.

En voyant le résultat, Thomas n’hésita pas une seconde.

— C’est idéal, Franck. Merci beaucoup. Tu ne peux pas savoir à quel point ça m’aide.

— Quand tu te seras rendu compte de ton erreur, fais-moi signe. Toutes ces années sur le terrain pour finir dans ce trou paumé… Qu’est-ce que tu vas foutre là-bas ?

— Voir si le destin veut encore de moi.

4

Le dernier à avoir coupé les cheveux de Thomas s’appelait Marish, un vieil homme myope à qui le docteur avait en plus diagnostiqué une variante de la maladie de Parkinson. Ses mains tremblaient beaucoup mais il avait tenu à « coiffer » le toubib pour le remercier de ses soins. Il s’était servi des ciseaux rouillés qu’il utilisait aussi pour vider les volailles. Le résultat avait beaucoup amusé Kishan, qui lui avait proposé d’égaliser à la flamme.

Ce matin, Thomas avait poussé la porte du premier salon qu’il avait trouvé à la sortie de la gare, et dont la devanture proclamait fièrement : « Visagiste et haute coiffure mixte ». Il en avait eu mal aux tympans à force d’entendre le coiffeur pester contre « l’épouvantable sabotage capillaire » perpétré par « celui qui l’avait massacré avant que lui ne le sauve » — le tout pour l’équivalent de dix mois de salaire d’un ouvrier indien.

La rentrée des classes avait eu lieu quelques jours auparavant et avec ses habits neufs — jean, chaussures, polo et blouson —, Thomas se sentait comme les écoliers croisés en ville. Chacun des éléments de sa panoplie le grattait, ce qui lui donnait une démarche réellement surprenante. En observant les enfants, il avait remarqué que les très jeunes ployaient sous le poids de cartables bien remplis dépassant largement leurs épaules, alors que les plus grands, dont beaucoup avaient les cheveux dressés sur la tête grâce à une sorte de colle, ne portaient que des petits sacs à dos souvent maculés d’inscriptions étranges. À croire que moins ils étaient capables de porter, plus on les chargeait.

Thomas fut soulagé de trouver la rue de la Liberté sans trop de difficultés. Mais lorsqu’il s’aperçut qu’il était au pied du numéro 27 alors que le foyer se situait au numéro 371, il se mit en route sans tarder.

La rue s’étirait vers l’ouest, s’éloignant du centre-ville pour s’aventurer bien au-delà des faubourgs, traversant des résidences excentrées, longeant un stade pour continuer entre des hangars, quelques magasins de dépôt-vente et des ateliers de mécanique. Le docteur fut surpris en découvrant plusieurs anciennes usines transformées en lieux de stockage pour particuliers. Il fallait vraiment que ce monde déborde de biens matériels pour que les gens soient obligés de louer des box pour les entreposer hors de chez eux.

Plus Thomas progressait, moins il rencontrait âme qui vive. Depuis maintenant un bon moment, il n’avait croisé personne, à part un chat et un vieux carton poussé par le vent.

« Ils ne sont pas près de se sauver à pied, les seniors… », se dit-il.

Au loin, au-dessus des bâtiments industriels, quelques monts boisés se découpaient à l’horizon, mais rien de comparable avec les reliefs escarpés et arides du district de Kupwara.

Lorsque Thomas arriva enfin au numéro 371, il eut un doute. Il vérifia l’adresse sur son document. Le fait que le foyer soit installé entre un garage automobile flanqué d’une casse et une usine visiblement abandonnée n’était pas le plus surprenant. Ce qui interpella Thomas, ce furent les couleurs vives et l’immense nounours au sourire réjoui peint sur la façade de la résidence pour séniors. L’apparence et la décoration du bâtiment lui paraissaient incongrues. Thomas gagna la porte principale et sonna. Une femme vint rapidement lui ouvrir. Elle était sans doute plus jeune que lui, dotée d’un charme certain et d’une attitude volontaire. Son sourire courtois dissimulait mal l’appréhension que son regard trahissait.

— Bonjour, monsieur.

— Bonjour, je suis Thomas Sellac, le nouveau directeur.

— Bienvenue, je suis Pauline Choplin, l’infirmière résidente.

La jeune femme jeta un coup d’œil dans la rue et demanda :

— Où est votre voiture ?

— Je suis venu à pied.

— Du centre-ville ?

— Oui.

— Vous auriez dû appeler, je serais venue vous chercher. Ça fait loin…

— Je n’ai pas de portable.

Mlle Choplin ne parvint pas à masquer sa surprise. L’homme qui se tenait devant elle avec un blouson tellement neuf que l’étiquette était encore agrafée à la manche était au minimum un cas social, au pire un tueur en série qui allait la prendre en otage, elle et tous les résidents.

— Entrez, je vous en prie, fit-elle cependant poliment.

— Je sais que j’arrive avec deux heures d’avance, mais je me suis dit que mon prédécesseur serait content de gagner du temps.

— C’est très aimable à vous mais il est parti le mois dernier, à la minute où son préavis s’achevait.

— Mais alors…

— Nous sommes seuls depuis et devinez quoi ? Nous avons survécu. Pour être franche, je n’espérais même pas voir arriver un remplaçant si rapidement.

Thomas se figea en découvrant le hall de l’établissement. Encore des nounours peints partout, avec en prime des ballons multicolores, des petites fleurs qui sourient et des lapins qui dansent. Du sol au plafond. Une avalanche de couleurs éclatantes capables de faire passer les rues de Bombay pour un décor monochrome et déprimant.

Pauline Choplin s’inquiéta :

— J’espère que vous n’êtes pas allergique aux décors enfantins…

— Aucun antécédent. Vous avez peint tout ça parce qu’on dit que les gens âgés retombent en enfance ?

— Nous avons simplement récupéré les locaux de l’ancienne crèche de l’usine d’à côté lorsqu’elle a fermé. Vous verrez, au début, on est tenté de mettre des lunettes de soleil pour ne pas devenir daltonien, mais après on s’habitue. Et puis crèche ou maison de retraite, quelle différence ? Les pensionnaires font la sieste et portent souvent des couches !

L’infirmière éclata de rire mais, s’apercevant que son nouveau patron ne souriait pas, reprit vite son sérieux.

— Je vais vous montrer votre bureau. Votre appartement de fonction est au-dessus. Vous n’avez que ce sac comme bagage ?

— Oui.

Percevant à nouveau l’étonnement chez la jeune femme, Thomas s’empressa d’ajouter :

— Le reste arrivera plus tard.

Dans le bureau, Thomas découvrit une pile de dossiers et de parapheurs posés bien en évidence, deux armoires remplies d’archives et, sur le panneau de liège qui occupait la moitié du mur, une impressionnante collection de notes de service. Il remarqua tout de suite l’ordinateur et l’imprimante. Il allait en avoir besoin.

— Ce poste est-il connecté à Internet ?

L’infirmière fut un peu déroutée par la question mais acquiesça comme si de rien n’était. Le docteur passa quelques notes en revue. Tout ce papier gâché et ce formalisme le laissaient perplexe.

— Votre prédécesseur était fan de « petites notes », précisa la jeune femme. Il en rédigeait pour tout…

— Je vois. Il doit y avoir un nom pour ce type de pathologie…

— C’était probablement un bon gestionnaire. Mais sur le plan humain… Trois ans après, il se trompait encore sur le nom des résidents.

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