Joël Dicker - Le Livre des Baltimore

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Jusqu'au jour du Drame, il y avait deux familles Goldman. Les Goldman-de-Baltimore et les Goldman-de-Montclair.
Les Goldman-de-Montclair, dont est issu Marcus Goldman, l'auteur de
, sont une famille de la classe moyenne, habitant une petite maison à Montclair, dans le New Jersey.
Les Goldman-de-Baltimore sont une famille prospère à qui tout sourit, vivant dans une luxueuse maison d'une banlieue riche de Baltimore, à qui Marcus vouait une admiration sans borne.
Huit ans après le Drame, c est l'histoire de sa famille que Marcus Goldman décide cette fois de raconter, lorsqu'en février 2012, il quitte l'hiver new-yorkais pour la chaleur tropicale de Boca Raton, en Floride, où il vient s'atteler à son prochain roman.
Au gré des souvenirs de sa jeunesse, Marcus revient sur la vie et le destin des Goldman-de-Baltimore et la fascination qu'il éprouva jadis pour cette famille de l'Amérique huppée, entre les vacances à Miami, la maison de vacances dans les Hamptons et les frasques dans les écoles privées. Mais les années passent et le vernis des Baltimore s'effrite à mesure que le Drame se profile. Jusqu'au jour où tout bascule. Et cette question qui hante Marcus depuis : qu'est-il vraiment arrivé aux Goldman-de-Baltimore ?
Joël Dicker est né à Genève en 1985. Son premier roman,
a reçu le Prix des écrivains genevois en 2010.
Il a publié en 2012
qui a obtenu successivement le Prix de la Vocation Bleustein-Blanchet, le Grand Prix du Roman de l'Académie française et le 25
Prix Goncourt des Lycéens.

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— Tais-toi et fiche le camp ! siffla Hennings.

On entendit depuis le salon la voix de la femme de Monsieur Hennings demander qui avait sonné.

— Rien, chérie, répondit Hennings d'une voix de miel. Un élève en difficulté.

— Peut-être qu'on devrait demander à votre femme si c'est sa culotte ? suggéra Hillel.

D'un geste maladroit, Hennings essaya d'attraper la culotte mais comme il n'y parvint pas, il cria à l'attention de sa femme :

— Chérie, je vais faire trois pas dehors !

Il sortit sur le trottoir en pantoufles et entraîna Hillel avec lui.

— T'es pas fou de venir ici ?

— J'ai vu qu'il y avait un kiosque qui vend des glaces là-bas, dit Hillel.

— Je ne vais pas t'acheter une glace. C'est l'heure de dîner. Et puis, comment tu es venu ici ?

— Je me demande si Madame Chariot aime mettre de la glace sur ses fesses toutes rouges ? continua Hillel.

— Viens, nous allons t'acheter une glace.

Chacun un cornet de glace en main, ils déambulèrent dans le quartier.

— Pourquoi vous avez donné une fessée à cette pauvre Madame Chariot ? demanda Hillel.

— C'était un jeu.

— À l'école, on nous a parlé de la maltraitance. C'était de la maltraitance ? Ils nous ont donné un numéro de téléphone.

— Non, mon garçon. C'était quelque chose que nous voulions tous les deux.

— Jouer à la fessée ?

— Oui. Ce sont des fessées spéciales. Elles ne font pas mal. Elles font du bien.

— Ah ! Mon copain Luis il a reçu une fessée de son père et il a dit que ça faisait drôlement mal.

— Là, c'est différent. Ce sont des fessées que se donnent les adultes. Ils en parlent avant, pour être sûrs que tout le monde est d'accord.

— Ah, fit Hillel. Alors quoi, vous avez dit à Madame Chariot : « Dis donc, Madame Chariot, ça vous dérange pas si je vous baisse vot' culotte pour vous donner une fessée » et elle a répondu : « Pas du tout. »

— En quelque sorte.

— Ça me semble bizarre.

— Tu sais, mon garçon, les adultes sont des gens bizarres.

— Je le sais.

— Non, je veux dire : plus bizarres que tu peux imaginer.

— Vous aussi ?

— Moi aussi.

— Vous savez, je sais de quoi vous parlez. Des amis de mes parents ont dû faire un divorce. Ils sont venus un soir tous les deux dîner à la maison, et une semaine après, la femme est venue dormir chez nous. Elle n'arrêtait pas de parler de son mari avec des mots interdits. Il faisait des choses avec la nounou des enfants.

— Les hommes font ça parfois.

— Pourquoi ?

— Pour des tas de raisons. Pour se sentir mieux, pour se sentir plus fort. Pour se sentir plus jeune. Pour assouvir des pulsions.

— C'est quoi une pulsion ?

— C'est quelque chose qui sort de nous sans qu'on sache bien pourquoi. Notre tête ne peut plus réfléchir et notre corps fait n'importe quoi, et après on regrette.

— L'autre jour, j'ai retrouvé un paquet de bonbons derrière mon lit. C'étaient mes bonbons préférés, mais Maman m'a dit de pas y toucher parce qu'on allait bientôt dîner, mais j'ai pas pu m'empêcher de les manger parce que c'étaient mes bonbons préférés, mais après j'ai regretté parce que je me sentais ballonné et j'avais pas faim pour le dîner que maman avait préparé. C'était une pulsion, ça ?

— Si on veut.

— Et vous, pourquoi vous faites le jeu de la fessée avec Madame Chariot ? Vous n'aimez plus votre femme, comme les amis de mes parents ?

— Au contraire, j'aime ma femme. Je l'aime énormément.

— Mais alors, c'est à elle qu'il faut donner des fessées d'amour !

— Elle ne veut pas. Tu sais, parfois les hommes ont des besoins. Ils doivent les assouvir. Mais ça ne veut pas dire qu'ils n'aiment pas leur femme. M'enfermer dans la salle de rédaction avec Madame Chariot, c'est un moyen de rester avec ma femme. Et j'aime ma femme. Je ne voudrais pas qu'elle soit triste. Elle serait triste si elle apprenait ça. Tu comprends ? Je suis certain que tu comprends.

— Oui, moi, je comprends. Mais vous êtes le supérieur de Madame Chariot et ça va faire des tas d'histoires, c'est sûr. Et puis je suis sûr que les parents seront déçus que les chaises sur lesquelles leurs enfants s'assoient dans la salle de rédaction soient utilisées pour y mettre une enseignante cul nu et…

— Bon ! le coupa Hennings. J'ai compris ! Qu'est-ce que tu veux ?

— Je voudrais une place gratuite à l'école pour mon copain Woody.

— Tu es fou ! Tu crois que j'ai 20 000 dollars à sortir de mon chapeau ?

— Vous gérez le budget. Je suis sûr que vous saurez vous débrouiller. Il n'y a qu'à rajouter une chaise au fond de la classe. C'est pas très compliqué. Et puis, comme ça, vous pourrez continuer d'aimer votre femme en donnant des fessées à Madame Chariot.

Le lendemain matin, le principal Hennings contactait Artie Crawford pour lui dire que l'Association des parents d'élèves de l'école d'Oak Tree était très heureuse d'octroyer une bourse à Woody. Après discussion avec mon oncle et ma tante, ceux-ci proposèrent, au plus grand bonheur d'Hillel, que Woody s'installe chez eux pour vivre à proximité de l'école. Le soir de l'intégration de Woody à Oak Tree, le principal Hennings écrivit dans son journal de bord : Décision prise aujourd'hui d'octroi d'une bourse exceptionnelle à un drôle de gamin, Woodrow Finn. Le petit Hillel Goldman semble émerveillé par lui. Nous verrons bien si la venue de ce nouvel élève lui permet de révéler son potentiel, comme je l'espère depuis longtemps.

C'est ainsi que Woody entra dans la vie des Goldman-de-Baltimore et qu'il s'installa dans l'une des chambres d'amis, réaménagée pour qu'il s'y sente bien. Oncle Saul et Tante Anita ne virent pas Hillel plus heureux que pendant les années qui suivirent. Woody et lui allaient à l'école ensemble, ils en revenaient ensemble. Ils déjeunaient ensemble, ils se faisaient coller ensemble, ils faisaient leurs devoirs ensemble et, sur les terrains de sport, malgré leur différence de gabarit, il fallait qu'ils soient dans la même équipe. Ce fut le début d'une période de tranquillité et de bonheur absolu.

Woody intégra l'équipe de basket-ball de l'école, qu'il mena à la conquête du championnat pour la première fois de son histoire. Hillel, lui, développa le journal de l'école, de manière spectaculaire : il ajouta une partie consacrée au suivi de l'équipe de basket-ball et mit les exemplaires en vente les soirs de match. L'argent récolté alimentait le tout nouveau « Fonds de l'Association des parents d'élèves pour les bourses d'études ». Il s'attira les honneurs de ses professeurs, le respect de ses camarades et, dans ses notes personnelles, Hennings écrivit à propos d'Hillel : Élève sensationnel, doté d'une intelligence exceptionnelle. Est un apport indéniable pour l'école. A réussi à fédérer ses camarades autour du projet de journal et a organisé la venue du maire dans l'école pour une conférence sur la politique. Un seul mot : stupéfiant.

Bientôt, le terrain derrière l'école ne leur suffit plus. Il leur fallait plus grand, il leur fallait un endroit à la hauteur de leurs ambitions. Après les cours, ils allèrent rêvasser dans la salle de sport du lycée de Roosevelt High, près de l'école. Ils arrivaient avant l'entraînement de l'équipe de basket, se faufilaient jusqu'au parquet et, fermant les yeux, s'imaginaient le Forum de Los Angeles, le Madison Square Gardens, et la foule en délire qui scandait leurs noms. Hillel grimpait sur les gradins, Woody allait se placer au bout de la salle. Hillel feignait d'avoir un micro en main : « À deux secondes de la fin du match, les Bulls sont menés de deux points. Mais si leur ailier Woodrow Finn marque ce panier, ils remportent les playoffs ! » Woody, dans un instant de grâce, les yeux mi-clos, les muscles bandés, tirait. Son corps s'élançait dans les airs, ses bras se détendaient, le ballon fendait la salle dans un silence absolu et venait atterrir dans le panier. Hillel poussait un hurlement de joie : « Viiiiniiiiiictoire des Chicago Bulls par ce panier décisif de l'incroyaaaaaable Woodrow Finn ! » Ils se jetaient dans les bras l'un de l'autre, faisaient un tour d'honneur et s'enfuyaient ensuite, craignant d'être surpris.

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