Agnès Martin-Lugand - Désolée, je suis attendue…

Здесь есть возможность читать онлайн «Agnès Martin-Lugand - Désolée, je suis attendue…» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Neuilly-sur-Seine, Год выпуска: 2016, ISBN: 2016, Издательство: Éditions Michel LAFON, Жанр: Современная проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Désolée, je suis attendue…: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Désolée, je suis attendue…»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Yaël ne vit que pour son travail. Brillante interprète pour une agence de renom, elle enchaîne les réunions et les dîners d’affaires sans jamais se laisser le temps de respirer. Les vacances, très peu pour elle, l’adrénaline est son moteur. Juchée sur ses éternels escarpins, elle est crainte de ses collègues, et ne voit quasiment jamais sa famille et ses amis qui s’inquiètent de son attitude. Peu lui importe les reproches qu’on lui adresse, elle a simplement l’impression d’avoir fait un autre choix, animée d’une volonté farouche de réussir.
Mais le monde qu’elle s’est créé pourrait vaciller face aux fantômes du passé.

Désolée, je suis attendue… — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Désolée, je suis attendue…», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Moi non plus.

— Toi, moi, ici, ensemble… Tu te rends compte ?

— Difficilement, lui répondis-je en souriant.

— J’ai eu Cédric au téléphone dans la semaine, il venait en espion pour le compte de ta sœur.

J’éclatai de rire.

— Plus sérieusement, il m’a annoncé qu’ils attendaient le troisième, tu ne me l’avais pas dit.

Sister secret !

— Leur bonheur fait plaisir à entendre, ils feraient envie.

— C’est vrai.

Sauf que l’envie d’une telle chose me quittait aussi sec rien qu’à l’idée d’imaginer la tête de Bertrand si je lui annonçais que je partais en congé maternité. Le serveur nous interrompit en apportant nos plats. Le déjeuner se déroula tranquillement, simplement entrecoupé de quelques gueulantes du chef que j’oubliai très rapidement, Marc me raconta des anecdotes sur les Puces, sur la carrière d’Abuelo. Cette journée était tout simplement magique, je ne pensais qu’à profiter de lui, l’entendre, le regarder, comme si le travail, les amis, plus rien d’autre n’existait. Notre repas traîna en longueur, de notre fait ; après le dessert et le café, nous reprîmes encore un second café, nous étions bien, au chaud ; par moments, même, nous ne disions plus rien, regardant simplement autour de nous, je sentais une caresse légère comme une plume sur ma main et je souriais. Le chef en personne finit par nous déloger de notre place en me demandant si le spectacle m’avait plu, Marc était un habitué et connaissait le personnage. Dans le reste de l’établissement, ça dépotait ; dès que des clients quittaient une table, elle était prise d’assaut par de nouvelles personnes, je ne m’étais rendu compte de rien. J’imaginais facilement à quel point nous avions dû taper sur le système des serveurs. Le pourboire que laissa Marc allait calmer les esprits ! En sortant, un courant d’air froid venu des allées du marché me saisit, je me crispai. Je rentrai les mains dans les manches de mon blouson, et cachai mon nez dans le col.

— Viens là, me dit Marc en ouvrant ses bras.

Je m’y blottis, alors que lui aussi devait crever de froid avec son éternelle veste en velours et une pauvre petite écharpe.

— Comment fais-tu pour tenir ? lui demandai-je en levant le visage vers lui.

Il pencha la tête et m’embrassa sur le bout du nez. Puis, il posa son front contre le mien, et me regarda dans les yeux en souriant.

— On rentre tranquillement ? J’imagine que tu veux te préparer pour ta semaine.

— Oui.

Il savait lire en moi. Ne sentir aucun reproche dans sa voix me soulagea.

Marc venait de garer la Porsche devant mon immeuble, la nuit d’hiver était déjà tombée, je détachai ma ceinture et me tournai vers lui.

— Merci pour la journée, j’ai adoré.

— C’est vrai ? Pas trop gênée par les vieilleries ?

— Non.

— Tu sais de quoi j’aurais envie ?

— Dis-moi.

— Je voudrais qu’on trace la route, qu’on parte sur un coup de tête passer deux, trois jours loin de tout, tous les deux pour que la journée ne s’arrête pas.

— Ne me tente pas, lui murmurai-je.

Il me jeta un coup d’œil.

— Et toi, ne me fais pas rêver…

— Un jour, peut-être…

Je m’approchai de lui et, alors que j’entourais ses joues de mes mains pour l’embrasser, il me serra contre lui.

— Je t’appelle, lui dis-je avant de l’embrasser une dernière fois. On se voit vite ?

— C’est toi qui décides…

— Bon, bah… j’y vais.

J’ouvris ma portière, posai un pied sur le bitume et me retournai.

— Tu restes avec moi ce soir et cette nuit ? Je sais que ce n’est pas une escapade, mais c’est mieux que rien, non ? Et je vais te proposer un truc super exotique pour le dîner…

— Ne me dis pas que tu veux commander des…

— Sushis !

— Je vais rentrer chez moi, en fait, me dit-il, l’air hilare.

Je me propulsai à l’intérieur de la Porsche et l’embrassai passionnément.

— Va pour les sushis ! m’annonça-t-il quand j’eus cessé de l’étouffer.

Un peu plus tard, nous étions l’un contre l’autre dans le canapé, quand mon téléphone vibra sur la table basse. Je l’attrapai.

— C’est Alice, annonçai-je à Marc.

— Et tu ne décroches pas ?

— Allô.

— Je venais aux nouvelles, tu ne m’as pas donné signe de vie depuis des jours.

— J’ai été occupée…

Marc mit sa main devant sa bouche pour éviter de rire.

— D’accord, d’accord, enchaîna-t-elle. Comme d’habitude, le boulot, enfin bon, ce n’est pas une raison.

Je mis le haut-parleur.

— J’ai passé le week-end avec Marc. D’ailleurs, il est là.

— Hein ?

— Salut, Alice, lui dit-il.

— Ah… et… vous avez fait quoi ?

— Des choses, lui répondis-je.

— Tsss… Bon, je ne veux rien entendre de plus ! On vous a un soir à dîner à la maison, cette semaine ?

Nous échangeâmes un regard avec Marc.

— Avec plaisir, se chargea-t-il de lui répondre.

— Allez, on dit mercredi !

Elle raccrocha. J’allais dîner avec Marc chez ma sœur, comme un couple normal. Ça pouvait paraître bête, alors qu’ils connaissaient Marc comme leur poche, mais la situation m’effrayait, plus encore que si ç’avait été avec mes parents. Je n’avais jamais présenté quelqu’un à Alice et Cédric, pour cause, je n’avais jamais été dans cette situation. Tout ça prenait une tournure sérieuse que j’étais bien incapable de maîtriser ; je perdais le contrôle sur une partie de ma vie. Marc, dans la voiture, avait évoqué l’idée de partir sur un coup de tête, mais il ignorait que depuis qu’il avait à nouveau envahi mon existence, j’avais l’impression de tout faire sur un coup de tête ; allant même jusqu’à reléguer mes mails et mon téléphone au fond de mon sac. Je croisais d’ailleurs les doigts pour que Bertrand n’ait pas cherché à me joindre, sinon demain, ça allait dérouiller. Je pris une profonde inspiration.

— Ça ne va pas ? me demanda Marc.

— Si, si, ça va.

— Certaine ? Parce que je te jure, depuis trois minutes, j’ai l’impression que ça chauffe là-dedans, déclara-t-il en posant un doigt sur mon front.

Je ris, et je me sentis mieux.

— C’est à cause du dîner chez ta sœur ?

— Non, mais prépare-toi, ça va être comique.

— Elle veut voir pour y croire, c’est ça ?

— Peut-être bien.

— Compte sur moi pour lui donner de la matière. Je vais commencer comme ça.

Il m’embrassa dans le cou.

— Et puis, je pourrais faire ça, aussi.

Il m’attrapa par la taille et me prit sur ses genoux.

— C’est vrai, tu pourrais.

— Sauf qu’à un moment il faudra passer aux choses sérieuses, pour qu’elle n’ait plus aucun doute sur les choses qu’on fait ensemble.

Il m’embrassa à pleine bouche.

— Et le coup de grâce, on partira précipitamment en lui expliquant que notre lit nous appelle.

Je me collai à lui en me cambrant.

— Bah oui, il sera tard, très tard, enchaînai-je. Comme ce soir, d’ailleurs. On devrait peut-être répéter notre spectacle.

— 11 —

Je sentis ses lèvres dans mon cou, je souris alors que je dormais encore. Je me calai plus étroitement, en serrant son bras enroulé autour de ma taille. Je n’avais pas envie de me réveiller, je voulais rester là, cachée, toute la journée.

— Bien dormi ? murmura-t-il à mon oreille.

Je me retournai ; envie de le voir.

— Oui. Très bien. Et toi ?

— Comme un bébé.

Il me mit sur le dos, en passant au-dessus de moi, il alluma la lampe de chevet et attrapa sa montre ; il grimaça, avant de l’abandonner à nouveau sur la table de nuit. Il posa son visage sur mes seins, je passai ma main dans ses cheveux.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Désolée, je suis attendue…»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Désolée, je suis attendue…» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Désolée, je suis attendue…»

Обсуждение, отзывы о книге «Désolée, je suis attendue…» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x