Agnès Martin-Lugand - La vie est facile, ne t'inquiète pas

Здесь есть возможность читать онлайн «Agnès Martin-Lugand - La vie est facile, ne t'inquiète pas» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Neuilly-sur-Seine, Год выпуска: 2015, ISBN: 2015, Издательство: Éditions Michel LAFON, Жанр: Современная проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

La vie est facile, ne t'inquiète pas: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La vie est facile, ne t'inquiète pas»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

« Alors que j’étais inconsolable, il m’avait mise sur le chemin du deuil de mon mari. J’avais fini par me sentir libérée de lui aussi. J’étais prête à m’ouvrir aux autres. » Depuis son retour d’Irlande, Diane a tourné la page sur son histoire tumultueuse avec Edward, bien décidée à reconstruire sa vie à Paris. Avec l’aide de son ami Félix, elle s’est lancée à corps perdu dans la reprise en main de son café littéraire. C’est là, aux
son havre de paix, qu’elle rencontre Olivier. Il est gentil, attentionné et surtout il comprend son refus d’être mère à nouveau. Car Diane sait qu’elle ne se remettra jamais de la perte de sa fille.
Pourtant, un événement inattendu va venir tout bouleverser : les certitudes de Diane quant à ses choix, pour lesquels elle a tant bataillé, vont s’effondrer les unes après les autres.
Aura-t-elle le courage d’accepter un autre chemin ?
Agnès Martin-Lugand est l’auteur des best-sellers
et
. Le premier s’est vendu à plus de 300 000 exemplaires en France et sera bientôt adapté au cinéma.
en est la suite.

La vie est facile, ne t'inquiète pas — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La vie est facile, ne t'inquiète pas», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Ce n’est pas nécessaire… mais si tu as des Guinness dans ton frigo, ce ne serait pas de refus. J’en boirais bien une dernière avant de rentrer à Paris.

— Tu ne peux pas en boire en France ? se dérida-t-il.

— Je suis certaine qu’elle n’a pas le même goût qu’ici.

Quelques minutes plus tard, il me tendait une pinte. Nous ne trinquâmes pas. Edward s’assit sur le canapé. Tout en restant près de la cheminée, j’allumai une cigarette. Je faisais en sorte de ne pas le regarder alors même que je sentais qu’il me fixait. Je remarquai un catalogue sur une étagère. La curiosité fut plus forte.

— C’est ton book ?

— Exact.

— Je peux ?

— Si ça te fait plaisir.

Je balançai mon mégot dans le feu, me débarrassai de ma pinte sur la table basse, saisis l’objet de ma convoitise et m’installai dans un fauteuil en face de lui. Je commençai à feuilleter l’album avec la plus grande précaution. Les premières photos m’interloquèrent.

— Ce sont les îles d’Aran, au début ?

— Tu as une bonne mémoire.

Mon ventre se tordit en reconnaissant ma silhouette sur une des prises de vue.

— Comment pourrais-je oublier ? dis-je tout bas.

Je poursuivis ma découverte. Son humeur était palpable sur chaque cliché. J’avais l’impression qu’il racontait une histoire avec son book, un roman-photo dans le sens littéral du terme. Le début était lumineux, aéré, on respirait dans les paysages qu’il nous faisait découvrir. Mais ensuite, l’atmosphère devenait plus oppressante : le ciel toujours sombre, obscurci par des nuages noirs, la mer déchaînée, les bateaux malmenés dans la tempête. Et puis, progressivement, c’était comme si les poumons s’ouvraient à nouveau, un rayon de soleil frappait la mer, avant d’illuminer le ciel. La dernière représentait l’ombre d’une silhouette d’enfant courant sur la plage, les vagues léchant les pieds du protagoniste, ou plutôt, devrais-je dire, de Declan. Le book d’Edward était son histoire, ce qu’il avait traversé ces derniers mois. Comme s’il avait cherché à exorciser les épreuves et à tourner la page avec ses photos. Complètement absorbée par cette « lecture », je n’avais pas remarqué qu’il s’était levé et était retourné près de la cheminée, me tournant le dos. Je rangeai son book à sa place, et bus ma Guinness pour me remettre de mes émotions. Je pris mon courage à deux mains et me rapprochai de lui.

— Edward… je regrette d’être partie comme ça, brutalement. Ce n’était pas correct vis-à-vis de toi. Excuse-moi…

Il se retourna et vrilla ses yeux aux miens.

— N’aie pas de regret, commença-t-il durement. C’est une bonne chose que tu aies rencontré mon fils, tu connais mes priorités, maintenant. Tu t’es construit une nouvelle vie avec Olivier, j’en suis heureux.

Sa voix flancha légèrement, un nœud se formait dans ma gorge. Son regard se fit plus intense, son ton s’adoucit quand il poursuivit :

— Tu as pris la bonne décision à l’époque. Declan est là… Nous n’avions pas d’avenir ensemble.

Il avait raison sur toute la ligne : nous aurions fini par nous séparer. Plusieurs secondes passèrent sans que nous bougions. J’inspirai profondément.

— Il se fait tard, je vais rentrer, maintenant, c’est mieux.

— On s’est tout dit.

— Je crois… oui.

Il me suivit dans l’entrée.

— Je t’accompagne à ta voiture.

— Si tu veux.

Une bourrasque de vent nous saisit ; il faisait nuit noire. J’ouvris ma portière, balançai mon sac à main sur le siège passager.

— On te tiendra au courant pour Abby, avec Judith.

— Merci… prends soin de toi, Edward.

— Je vais essayer…

Je montai dans ma voiture, sans rien ajouter de plus. Nous échangeâmes un dernier regard : c’était fini. Il s’alluma une cigarette, et attendit que je file avant de rentrer chez lui.

Abby et Jack étaient couchés lorsque j’arrivai chez eux. Je montai dans ma chambre, fis discrètement ma valise, et me couchai, sachant pertinemment que le sommeil tarderait à venir. Le soulagement et la tristesse se disputaient la première place dans ma hiérarchie d’émotions. La situation était désormais claire entre Edward et moi : j’avais coupé le cordon avec lui. La joie de retrouver Olivier compensait ce sentiment d’inachevé. Notre histoire avec Edward était une non-histoire. Je finis par sombrer.

Le réveil fut difficile ; le cafard m’étreignit sitôt que j’ouvris les yeux. Après m’être douchée et habillée, je retirai les draps de mon lit pour les mettre dans la machine à laver. Une fois ma chambre rangée, je descendis, armée de mon sac de voyage. Abby m’accueillit avec un grand sourire et un copieux petit déjeuner. J’allais me forcer pour elle, au pire, je vomirais sur la route. Je l’embrassai sur les deux joues.

— Vous avez passé une bonne soirée ? lui demandai-je.

— Bien sûr. Et toi, avec Edward et Declan ?

— C’était très bien.

— Tu ne veux pas en parler ?

— Il n’y a pas grand-chose à dire…

— Elle te comprend, intervint Jack. N’est-ce pas, Abby ?

— Viens donc prendre des forces pour la route, me dit-elle en me prenant par le bras.

Nous avions beau essayer de mettre de la gaieté dans ce dernier repas partagé, c’était un échec.

— Tu as besoin de quelque chose pour le voyage ? À manger ? À boire ?

— Je te remercie, Abby, mais non… j’y vais… plus on attendra, pire ça sera…

Jack se leva le premier. Il prit toutes mes affaires et sortit. Abby et moi nous regardâmes.

— Tu m’aides, ma petite chérie ?

Je me précipitai de l’autre côté de la table pour lui prendre le bras. Tout en marchant, elle me tapotait la main. Je retenais mes larmes. La voiture arriva trop vite. Jack s’approcha de moi, et ouvrit grands les bras.

— Ma petite Française, soupira-t-il en me serrant contre lui. Fais bien attention à toi.

— Promis, reniflai-je.

— Elle t’attend.

Il me lâcha, tira un immense mouchoir de sa poche avec lequel il se frotta les yeux et le nez. Je me tournai vers Abby, qui me caressa la joue.

— On s’est tout dit, ma petite fille.

Je hochai la tête, incapable de prononcer le moindre mot.

— Promets-moi une dernière chose : ne sois pas triste quand je ne serai plus là, ne pleure pas. Que nos retrouvailles ne soient pas gâchées, nous avons eu notre temps pour nous préparer.

Je levai les yeux au ciel avant de les essuyer et de souffler un grand coup.

— Ne me fais pas mentir quand je dirai à ton Colin et à ta Clara que tu vas bien, que tu es heureuse, et qu’ils peuvent être fiers de toi. C’est compris ?

En guise d’adieu et de promesse, je la serrai fort dans mes bras, et lui murmurai à l’oreille que je l’aimais comme une mère. Elle me caressa la joue, des larmes dans les yeux, avant de me lâcher. Je grimpai dans la voiture sans les regarder, et partis sans me retourner. Je roulai une dizaine de kilomètres avant de m’arrêter sur le bas-côté pour pleurer tout mon saoul.

C’est à se demander comment je réussis à rejoindre l’aéroport de Dublin sans provoquer d’accident. Je ne cessai de pleurer durant les quatre heures de route, je pleurais encore en rendant ma voiture de location, en enregistrant mes bagages, en passant les contrôles de sécurité, en écrivant un texto à Olivier une fois assise dans l’avion. Lorsqu’il décolla, j’eus le sentiment d’être déchirée, qu’on m’arrachait à ma terre. Pourtant, je pris sur moi en tentant de me calmer. L’homme qui m’attendait à Paris ne méritait pas de me voir dans cet état. Pour me recomposer un visage le plus serein possible ou, devrais-je dire, le moins bouffi possible, je descendis parmi les derniers passagers, fis une halte aux toilettes où je m’aspergeai d’eau froide et me maquillai, avant de récupérer ma valise sur le tapis roulant. Les portes de la douane s’ouvrirent ; il était là, souriant, apaisant, prêt à m’accueillir. Je courus et me propulsai dans ses bras, non pour me forcer ou simuler la joie, mais parce que j’avais envie de m’y trouver. La douleur d’avoir quitté Mulranny ne me quitta pas, elle ne me quitterait jamais, je le savais, mais je respirais un peu mieux auprès d’Olivier.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «La vie est facile, ne t'inquiète pas»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La vie est facile, ne t'inquiète pas» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «La vie est facile, ne t'inquiète pas»

Обсуждение, отзывы о книге «La vie est facile, ne t'inquiète pas» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x